Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Andy Dean/Adobe Stock
Le tribunal fédéral du district sud du Texas a rejeté, la semaine dernière, la demande d’ouverture de procès formulée par le groupe militant d’extrême gauche The Satanic Temple (TST), qui cherchait à faire juger que les restrictions légales à l’avortement dans cet Etat, dans la mesure où celles-ci violeraient la « liberté religieuse » des satanistes. Les arguments de l’association ont été rejetés comme « faibles » et « sibyllins », et elle ne pourra pas intenter une action sur le fond contre le commissaire exécutif des services de santé et des services sociaux du Texas, Cecile Young, du fait des « préjugés » de la « mauvaise foi » qui caractérisent la plainte.
L’affaire peut paraître saugrenue mais elle est très significative de l’inversion qui est propre aux esprits démoniaques, et ce même si les membres de leur « Temple » présentent leur secte de manière volontairement décalée.
Le TST se présente comme un groupe de gauche laïque et prétend avoir adopté le nom de Satan comme « symbole de l’éternel rebelle en opposition à l’autorité arbitraire », sans croire pour autant en Dieu ni même au le diable : aucun concept surnaturel n’existe littéralement, affirment ses membres, mais cela ne les empêche pas d’organiser des rituels sataniques. Chose éminemment délétère, et qui le resterait même si ces gens disaient vrai en suggérant que tout cela relève d’une espèce de jeu politique.
Le Temple satanique présente sans succès l’avortement comme une liberté religieuse au Texas
L’action en justice avait été intentée par le TST en 2021 en invoquant la liberté d’expression et la liberté religieuse, bien avant que la Cour suprême des Etats-Unis ne renverse l’arrêt Roe v. Wade et ne reconnaisse expressément la liberté des Etats de décider de leur propre législation en matière d’avortement. Le Texas venait alors d’imposer aux femmes cherchant à avorter de passer une échographie afin de pouvoir écouter battre le cœur de son enfant et voir son image avant de prendre la décision d’avorter, au nom de leur droit à l’information pertinente en vue du « consentement éclairé ».
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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