-
Campagne de dons Mai-Juin 2023
Chers amis lecteurs. Réseau International continue à avoir besoin de vous pour accompagner les changements révolutionnaires qui se déroulent actuellement dans le monde. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous fournir un point de vue large et multipolaire sur les évènements mondiaux, pour un travail de réflexion et de réinformation de qualité.
Total de dons 17 719,00 € sur un objectif de 25 000,00 €
par Nassimo
Depuis quelques jours, on ne parle que du sommet de l’OTAN qui se tiendra du 11 au 12 juillet dans la capitale de la Lituanie, Vilnius. Ce nom somme bien. Comme Ulysse, le roi d’Ithaque, qui a vécu de longues péripéties lors de son aventure en Méditerranée. Cette histoire, racontée par Homère, dans son «Odysée» avait eu lieu, en Grèce, berceau de la civilisation hellénique qui a donné comme legs la civilisation occidentale telle qu’on la connait aujourd’hui.
Qui jouera le rôle d’Ulysse aujourd’hui ? Est-ce celui qui est embourbé dans une aventure guerrière qui n’en finit pas malgré l’apport en armes de différents modèles et calibres et en monnaie sonnante et trébuchante qui provient de cet Occident que d’aucuns diront décadent ? Vous l’aurez certainement bien compris, il s’agit bel et bien de V. Zelensky, le président de l’Ukraine qui attend avec impatience que l’OTAN le déclare apte à adhérer à cette organisation, officiellement de défense mais qui fait de la cobelligérante au vu et au su de tout le monde. Si la Russie de Poutine semble fermer les yeux jusqu’à maintenant sur ces agissements «otanesques», c’est parce qu’elle veut éviter une 3ème guerre mondiale qui sera, nul doute là-dessus, catastrophique pour l’humanité toute entière.
Voilà pour le préambule.
Maintenant pour revenir à la question posée (comme titre) au début de cet article, gageons que cette réunion se terminera en queue de poisson, c’est-à-dire sans décisions notables qui puissent inverser le cours des évènements en Ukraine. On promettra, certes, beaucoup de choses à l’Ukraine, mais il n’est pas question que ce pays fasse d’ores et déjà partie de l’OTAN. Pour la simple raison qu’il est encore en guerre, que sa contre-offensive n’a pas donné les résultats escomptés et que son adhésion dans l’immédiat à l’OTAN provoquera systématiquement l’usage de l’article 5 de cette organisation et donc la déclaration de guerre contre la Russie de tout l’Occident collectif. Une chose très difficile à gérer par la suite.
Mais, déjà bien avant la tenue de cette réunion de l’OTAN, le président des US, Joe Biden, a promis d’envoyer des armes à sous munitions à l’Ukraine qui, malgré sa contre-offensive tant vantée, particulièrement par LCI et BFM TV, n’arrive pas à progresser sur le champ de guerre. Question : qu’en est-il du traité d’Human Rights Watch de 2008 interdisant l’utilisation de ces armes ? Ou alors, les traités qui émanent de cette ONG (bien américaine) ne s’appliquent-ils pas sur le pays à la bannière étoilée ? Des questions qui resteront sans réponse car quand on est l’hégémon et qu’on tient à le rester, on se permet tout.
Pour rappel, durant la guerre d’Algérie, les forces coloniales avaient bien utilisé du napalm sur des populations civiles alors que ces armes étaient aussi interdites par les conventions de Genève.
Quant à la deuxième candidate à l’adhésion à l’OTAN, la Suède, il est presque certain qu’elle y siégera, la Turquie ayant, apparemment, levé son véto et cela malgré l’absence de garantie concernant l’extradition de certains éléments du PKK qu’elle réclame depuis de nombreuses années. Mais, comme en politique, on n’a rien pour rien, il semblerait que pour avoir assoupli ses décisions concernant l’adhésion de la Suède à l’OTAN, Recep Tayep Erdogan ait reçu des promesses pour faire partie, en peu de temps, de l’Union européenne.
Adblock test (Why?)
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International