Le pape François.
Par l’Abbé Janvier Gbénou
Le pape François prône-t-il le relativisme ? C’est la question que pose l’Abbé Janvier Gbénou quant à l’exhortation apostolique Amoris Laetitia, écrite par le pontife. Dans cet article l’Abbé Gbénou souligne le relativisme latent d’Amoris laetitia, laquelle propose une éthique de la situation qui excuse les personnes commettant des actes intrinsèquement mauvais, notamment l’adultère. Cette éthique de la situation affirme qu’il est permis, licite et même louable qu’une personne commette un acte objectivement et intrinsèquement mauvais si les circonstances et les situations l’excusent, niant par là même les interdits absolus et universels de la loi naturelle. Cette philosophie ne peut s’arrêter au seul adultère, et s’étant logiquement à l’avortement, l’homosexualité, l’euthanasie, la contraception, etc. C’est une question qui ne peut laisser les pro-vie, tout particulièrement ceux catholiques, indifférents. — A.H.
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Le 29 juin 2023, l’Eglise célèbre Saint Pierre et Saint Paul. L’amour du second pour le premier l’a emmené à lui faire une correction filiale publique (cf. Galates 2, 11-14). Aujourd’hui, Pierre c’est le Pape François, et Paul ce sont les chrétiens qui ont eu le courage de faire une correction filiale à François. C’est l’exemple des prêtres, professeurs d’université et experts en théologie et morale qui ont publié la lettre ouverte au Collège des Cardinaux (juillet 2016, 45 signataires), la correction filiale au Pape François (juillet 2017, 62 signataires), la lettre ouverte aux évêques (avril 2019, 20 signataires). Mais ont-ils posé un acte bon ? Oui, selon Saint Augustin et Saint Thomas d’Aquin, car « la correction qui est… un acte de charité appartient à chacun à l’égard de tous ceux qu’il doit aimer, et chez lesquels il voit quelque chose à corriger… s’il y avait danger pour la foi, les supérieurs devraient être repris par les inférieurs, même en public. Aussi Paul, qui était soumis à Pierre, l’a-t-il repris pour cette raison. Et à ce sujet la Glose d’Augustin explique : “Pierre lui-même montre par son exemple à ceux qui ont la prééminence, s’il leur est arrivé de s’écarter du droit chemin, de ne point refuser d’être corrigés, même par leurs inférieurs” » (Summa Theologica II-II, q.33, a.4). Voilà pourquoi le prêtre africain qui écrit les présentes lignes désire réaliser cet acte de miséricorde spirituelle consistant à attirer l’attention du Pape François sur ses erreurs qui affectent négativement le mariage, la famille, les sacrements, l’Eglise et le monde. François est-il le pape du relativisme ? L’analyse suivante le démontre. En étudiant l’exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia, nous verrons que les principales erreurs du pontificat de François ont une racine commune : le relativisme et l’éthique de situation (cf. ma 2ème lettre ouverte). Il y a relativisme lorsqu’une personne se croit exemptée de vivre une loi absolue, par exemple la loi morale naturelle (représentée par les Dix Commandements). Il y a éthique de situation lorsque cette exemption se fait en fonction de certaines situations ou circonstances.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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