Ce jeune homme a bien raison de souligner le traitement distinctif caractérisant le comportement raciste à l’endroit des seuls juifs. Quelle en est la raison et sur quoi se fonde cette distinction qui tend à mettre à part les juifs du reste de l’humanité. Cette extraction essentialiste est-elle justifiée et comment peut-elle trouver sa justification à l’égard de toutes les autres races du monde entier ?
Doit-on y voir une sorte de privilège exorbitant de droit commun, de civilisation d’exception, voire de race supérieure sur laquelle s’excipe le traitement différencié ?
La condamnation pour des injures à caractère antisém…ou pour le délit d’incitation à la haine et à la violence visant en particulier le juif ou certains juifs s’apparente à un jugement en indignité et en exclusion des droits civils et politiques, voire économique en sus de l’exclusion des grands médias et des plateaux TV. C’est du moins ce que le journaliste, Jean-Michel Apathie expose à travers l’opinion circonstanciée qu’il développe en citant des exemples concrets et appuyés.
Ce traitement différencié et exclusif du racisme à l’endroit des juifs ne recèle-t-il pas en lui-même une forme de racisme consistant à les mettre à part en les excluant de la communauté humaine qui a une acception universelle et mondiale ?
Rien ne peut justifier une telle audace en matière de traitement des comportements racistes qui incitent à la haine et à la violence.
D’ailleurs, les juifs ashkénazes ne sont pas d’origine sémite. La population sémitique étant très majoritairement arabe. Mais cela intéresse-t-il le débat intellectuel et la raison critique ?
Nous sommes tous les mêmes en humanité et il ne doit être fait aucune distinction entre les hommes et les races en humanité.
La notion d’antisémitisme doit être écartée du champ de la loi, de celui des institutions publiques et du champ des médias dominants.
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