Par WD
La Violences contre les élus n’est pas un fait nouveau lié aux récentes émeutes. Les maires s’en plaignent depuis des années. En 2019, 263 affaires d’atteintes aux élus ont été signalées à la DACG. En 2022, 1500 maires ont été agressés soit 4 par jour . Dans le détail, 50 % des élus sont victimes d’outrages, 40 % de menaces et 10 % de violences volontaires, selon les chiffres de l’AMF. Depuis 2023, les menaces se transforment sans préavis en violences physiques et atteintes aux biens des élus.
Les maires de Saint-Brevin-les-Pins, de Toulouse, Paris 12ème ou encore de L’Haÿ-les-Roses peuvent en témoigner. Dans le Finistère, les incivilités envers nos élus sont légion (Tregunc, Plouguin …). Pour faire l’avocat du diable, il faut souligner que les maires sont les dictateurs locaux qui n’en font qu’à leur tête tyrannique. Un seul exemple, malgré l’avis général négatif sur le tramway de Brest, ce projet fut imposé malgré tout. Il a ruiné l’économie commerçante de la ville. Bref.
La tension monte et la ferveur républicaine n’est plus à la mode. Face à cette problématique de violence envers les élus, l’exécutif annonce ce vendredi 7 Juillet 2023 que désormais pour protéger ses représentants locaux, un plan national de prévention et de lutte en quelques points :
1)- Protection juridique et psychologique
2)- Protection physique
3)- Mesures judiciaires
Dominique Faure souhaite que l’ensemble de ces mesures soient opérationnelles d’ici la fin de l’année. Tout un arsenal de prises en charge des frais de procédure et d’assurance, de vidéo-surveillance, d’alarmes ou de recours à une société de protection privée et de déploiement de boutons d’appel pour les élus afin de renforcer leur sécurité sera déployé. Sur le plan judiciaire, le ministre veut un renforcement du lien entre les maires et les parquets.
Tout ceci est bien joli, mais la cause de cette montée exponentielle de violences envers les édiles n’est pas soulevée. La simple insulte verbale inhérente à la culture de certains terroirs est une chose, les menaces de mort via des lettres anonymes ou internet une autre. La donne incivile est montée d’un cran. Certains éléments pathogènes de notre société attaquent directement les élus et détruisent tant leurs biens personnels que les bâtiments administratifs où ils exercent leur pouvoir. La guerre contre la république et ses institutions est ouverte. De plus en plus de gens n’ont plus rien à faire de la loi républicaine, de la bienséance démocratique, du respect des institutions et de ceux qui les représentent. Ceux qui en ont pâti les premiers furent les forces de l’ordre puis le corps enseignant puisqu’ils représentent toujours les institutions françaises et l’état. Même les pompiers et les médecins urgentistes sont jetés en pâture. C’est dire le degré de crétinisme d’un côté, du laxisme de l’autre.
Dans cet acte de criminalisation de la police, la gauche est la première coupable. Cette gauche qui a abandonné sa raison d’être sociale pour embrasser une cause sociétale dégénérative somme toute anecdotique mais omniprésente. Cette gauche qui depuis 40 ans invective les agents de la paix publique. Cette gauche qui a fabriqué des zones de non droit dans toutes les villes. Cette gauche qui se félicite de voir des policiers se faire cramer ou agressés chez eux par des chances pour la France. Elle veut même désarmer voire abolir les forces de l’ordre. Elle a atteint un degré ultime d’irresponsabilité sociétale.
L’irrespect des institutions françaises et de ses élus a plusieurs sources qui alimentent le fleuve de la rébellion générale.
– L’impunité des corrompus jugés coupables (la perte d’agrément d’Anticor n’arrange pas l’affaire)
– L’abus de pouvoir de certains élus
– La collusion de certains édiles avec des intérêts privés
– Le déni des intérêts généraux et de la démocratie par les élus locaux et nationaux
– Le non alignement à la volonté populaire des élus de tous bords et de toutes hauteurs
– Une certaine population extra-européenne qui ne se reconnaît pas dans les valeurs de la république
– L’expression d’une colère sociale face aux délires économico-politiques qui paupérisent
– Une frange de la population qui ne s’en sort plus et qui est aux abois
– L’invasion de migrants venus en découdre au nom de l’islam, au nom des affres de la colonisation
– La manipulation géostratégique de l’imperium américain dans ce déplacement migratoire
– L’aménagement du territoire ou débile ou à portée de favoritisme ou incongru à la vie locale
– Le bien commun est en deçà la volonté dogmatique des élus
Il ne faut pas que les élus se voilent la face. La France actuelle, fruit de leurs démagogies et de leur permissivité, est au bord de la guerre civile à cause de leur impéritie, de leur cuisine politicienne,.de leurs magouilles, de leur non alignement au desiderata de la population, de leur soumission aux intérêts de la ploutocratie globaliste. La grande guerre intérieure sera initiée par tous ceux qui ne se sentent pas en adéquation avec les valeurs de la France et il y a pléthore en la matière. Pour mémoire, le pouvoir est pour le peuple par le peuple. Il y a belle lurette que ce n’est plus le cas. D’une part, parce qu’il n’y a plus de peuple cohérent, d’autre part, parce que les régents n’en sont plus issus. L’appropriation du pouvoir par une caste supérieure au contour mondialiste n’est plus un secret pour personne. Le grand mérite de la crise sanitaire est d’avoir fait ouvrir les yeux à beaucoup de gens jusque là confiant en la bienveillance des dirigeants. Le temps de la crédulité est fini. Certains esprits agrestes sont rentrés dans la vengeance.
La France ne fait plus corps. Elle s’est fragmentée et c’est celui qui sera le plus fort qui s’imposera aux autres. Nous allons revenir aux temps post chute de Rome. C’est garanti sur facture historique.
Source : WD
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