par Gilbert Guingant
Or déréguler c’est plus de règles ? Sauf pour les «autres» sur lesquels s’amoncellent toujours plus de contraintes. Pour eux-mêmes, malades de la sciences infuse, la dérègle dérègle tout. Ils s’en goinfrent de coups d’État tels la banalisation du mal. Tant le but demeure de rendre anodins tous les prurits de leurs caprices arbitraires. C’est-à-dire non nécessaires ! Le chaos ne vient que d’en haut.
Ce chaos construit se déploie ainsi composé dans les grands détails. Ce pourquoi nous parvenons à en percevoir les trop grosses ficelles. Dans ce texte, des documents, de toutes sources, vont permettre de se forger sa propre conscience claire et distincte. Claire et distincte, comme une démonstration rationnelle. Le cœur est si lourd de découvrir que trop de violences viennent de l’illégitimité des pouvoirs.
1. Plus jamais de partis politiques, des élections directes.
Simone Weil, comme sociologue de la «Note sur la suppression des partis politiques», a bien plaidé les avantages inouïs de voter directement. Sans plus de filtres douteux. Sans intermédiaires bouffis de conflits d’intérêts. De quoi sortir une bonne fois pour toutes des sales habitudes. Au point où les banlieues, toujours très oubliées, auraient enfin leurs propres représentants. En tout direct. La société transfigurée à jamais.
2. Les causes flagrantes d’une situation explosive ?
Une ambiance antisociale se fabrique peu à peu. Lorsque vous ressentez toujours plus d’impunité, vous vous installez dans cette impunité. Vous n’êtes pas les auteurs de cette intouchabilité, vous la vivez au quotidien. Le mal se banalise, vous vous y êtes habitués. Autant dire que les causes ne sont pas vues. C’est ce qui s’est passé dans la police dire nationale, donc de service public, payée avec les impôts communs, donc normalement non privatisée, telle une… milice appartenant à une «faction factieuse». À force d’être déshabituée à Respecter Tout le monde, ou encore à omettre de se savoir «au service» de toute la population. Que cette police doit protéger et non agresser. Se lèvent alors ces inhibitions qui…
– empêchent les passages désinhibés à l’acte assassin
– aveuglent sur la gradation responsable des réactions : enfin on ne tire pas directement «pour tuer» pour un minuscule refus d’obtempérer
– qui ne savent plus que considérer les populations que «comme des délinquantes» si elles ne sont pas d’accord avec les gouvernements.
Trop d’impunités, non fondées, rendent Irresponsables. Donc dangereux.
Les causes majeures des drames, qui ne surgissent que dans la routine irréfléchie de banaliser le mal. Oui ces causes déclenchantes viennent directement des politiques mises en œuvre. Politiques qui désapprennent à la police nationale à Respecter automatiquement les populations comme citoyens libres et «respectables».
3. Obtempérer à quoi sinon aux valeurs de la République
Et s’il n’y avait que des gouvernements «privatisés» (appartenant à une caste privée illégale) qui ne veulent que détruire les institutions ? Exact, ces gouvernements ne produisent que des «non valeurs» (soir l’ultra infantilisme de s’enrichir à n’importe quel prix, même celui du sang – ou l’ultra violence qui contient toutes les autres !). La caste illégale – qui «achète» les gouvernements et leurs police-leur Justice – devient les limpides ennemis des «valeurs de la république». Celles pour lesquelles il fut demandé (à une autre époque) d’obtempérer. Entendez bien d’ob- Tempérer, soit de concrètement semer la modération de la paix, comme les ex-gardiens de la paix. Donc 100 jours d’apaisement sans apaisements ?… Sinon «au nom de quoi» la police non nationale peut-elle exiger d’obtempérer ? Pas au nom de la réPublique en tout cas ! Pire encore ? Si les politiques abandonnent tous les pouvoirs illimités et sans raisons à la police nationale, vers quelles dérives nous dirigeons-nous ? Un avant-goût réside bien dans l’IGPN ? Qui toujours absout les abus des forces dites de l’ordre. Les éborgnés des Gilets jaunes, par des armes de guerre, nous ont, parmi tant d’autres exemples poignants, assez prouvé cette… impunité surtout non «républicaine» des FDO.
4. Ces obsessions maniaques de toujours «forcer» les citoyens ?
Les documents joints au texte (voir le lien en fin de texte) soulignent cette permanente obsessions à forger «un état d’urgence» autour de n’importe quel prétexte. Tout vient précisément de là. De cette maniaquerie. Ne permettre que la Force comme unique fonctionnement de la société. Aux citoyens légaux, forcer leurs non consentements et hurler que ce sont des consentements. Verrouiller à l’avance toutes les décisions et oser qu’il faille les respecter ces décisions comme «ayant force de lois». Justement elles ne sont pas de «vraies» lois : vraies lois toutes «votées» par le Parlement : c’est même écrit dans la loi. Respects donc dus aux lois votées naturellement et aux «processus démocratiques» non contraints par les gouvernements. À la place ne se montrent que les sabotages des corps intermédiaires : ce qui met, si irresponsablement, les politiques directement en face des… foules. D’où les… inévitables violences policières. Violences policières qui sont reconnues par le monde entier : impossible d’encore le nier.
Cet usage nu et si imprévoyant (on fonce sans réfléchir à l’après) crée l’unique poudrière de l’hyper violence «ruisselant» par le haut… Hyper violences par les gouvernements à la place des Respects donc dus aux lois votées normalement, répétons-le, tels que ces votes appartiennent aux processus démocratiques. La source principale des violences explosives est là et pas ailleurs.
Il ne peut être mis sur le dos des populations ce qu’elles subissent en premières lignes. Quitter l’hyper autoritarisme et ses Monologues insensés devient ce Qu’il Faut Faire.
Pourquoi ? C’est le dysfonctionnement hyper bloqué d’un pouvoir rigide qui ne veut ni voir ni entendre qui «crée» l’escalade permanente de la violence. Irresponsabilités et aventurismes de cette politique du «chaos par les violences» (si connue de néolibéraux sans loyautés !). C’est la violence interne du macronisme qui provoque tous les problèmes de dérapages si incontrôlables…
Résoudre les conflits c’est, avant tout, trouver où est l’amorce. L’iskra. Et la désamorcer…
C’est pratiquement aller au plus près de l’interrupteur (en l’occurrence auprès des gouvernements). Et l’éteindre fermement. L’interrupteur interrompt bénéfiquement la folie en marche.
Réguler la politique «désaxée»
devient l’acte d’Urgence absolue !
source : Imagiter
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