Au coeur de la foi chrétienne se trouvent les 10 commandements. Voici 10 livres qui enrichiront votre compréhension de chaque loi divine.
La foi des démons ou l’athéisme dépassé, Fabrice Hadjadj
Dans cet ouvrage percutant, Hadjadj révèle l’un des pires refus de Dieu: celui de ceux qui l’ont trouvé, mais qui se refusent à le servir. Ils abusent ainsi «de la lumière pour épaissir ses ténèbres», entamant un chemin proprement démoniaque. Ni ignorants ni incroyants, ils pervertissent le lieu de la croyance même, du service et de l’adoration envers le Seigneur. La fascinante distinction que Fabrice Hadjadj établit entre un athéisme plus classique et celui-ci permet d’approfondir notre compréhension du premier commandement et de fortifier notre vigilance.
Cantique spirituel, Jean de la Croix
Cette œuvre poétique du saint espagnol n’est pas publiée à son époque au sens où on l’entend aujourd’hui, mais transmise minutieusement au fil des décennies par des religieux ou des laïcs soucieux d’en préserver la sagesse et la beauté. Depuis sa première publication en 1622 à Paris, nous pouvons lire ce dialogue d’amour entre l’Épouse et l’Époux, figures de l’âme et de Dieu. Certainement l’une des plus grandes œuvres poétiques jamais écrites, en raison de son raffinement et l’importance de son objet d’écriture, le Cantique spirituel est un exemple littéraire édifiant en ce qui a trait au deuxième commandement.
Journal d’un curé de campagne, George Bernanos
Une œuvre bien connue de la littérature catholique francophone, elle met en évidence le rapport singulier du curé au dimanche. C’est un jour de repos pour chacun, mais le serviteur de Dieu a un rôle plus exigeant que jamais au jour du Seigneur. Nous suivons ici les défis et les persévérances du curé d’Ambricourt, nouvellement arrivé dans sa paroisse.
Mort d’un naturaliste, Seamus Heaney
Premier recueil de poésie de l’auteur irlandais, cette œuvre va à la rencontre de la modernité littéraire avec un regard empreint de simplicité et d’une tendresse notable envers les origines rurales du poète. Comparant notamment sa plume à la pelle qu’utilise son père pour travailler à la ferme, Heaney offre un témoignage touchant quant à son enfance et à ses deux figures parentales.
Crime et châtiment, Fiodor Dostoïevski
Classique de la littérature universelle, ce roman de Dostoïevski frappe par sa représentation de la conscience. Un meurtre a lieu au tout début du livre. Son auteur en est tourmenté jusqu’à en subir des douleurs physiques. Il est isolé du monde par son geste, et la névrose s’empare peu à peu de lui et emporte le lecteur dans la descente vers la déviance.
Éloge du mariage, de l’engagement et autres folies,
Christiane Singer
Le sixième commandement est bien délaissé à notre époque, à la faveur d’une vision de la liberté qui exclut le don particulier demandé par le mariage. L’autrice d’origine juive aux diverses influences propose une vision affirmative du commandement contre l’adultère. Cet ouvrage, centré sur l’éloge de l’engagement propre au mariage, souligne à la fois le besoin d’autonomie et la nécessité de la fidélité et de la patience dans l’aventure de l’amour conjugal.
Les voleurs de bicyclettes, Luigi Bartolini
Adapté en film à peine trois ans après sa parution, ce roman de Bartolini raconte une histoire humble et tragique dans l’Italie d’après-guerre. Antonio Ricci et son épouse sont contraints à des sacrifices matériels significatifs pour que le père de famille puisse se procurer une bicyclette, en vue d’un emploi de colleur d’affiches. De cette prémisse émane une courte et riche aventure, qui reflète un monde fragilisé face au mal.
Les mensonges des Lumières, Marc Halévy
Le mensonge peut prendre diverses formes et avoir des conséquences plus ou moins graves. Ici, le physicien et philosophe Marc Halévy décortique les conséquences du travail des penseurs des Lumières pour en montrer d’abord la fausseté, puis les conséquences sérieuses dans les siècles qui ont suivi. Il propose également une perspective optimiste, ce que nous pouvons faire, chacun de nous, en dépit de nos expériences souvent entachées par la transgression de la vérité de Dieu.
Le bel ami, Marie-Josée Aubin
Le bel ami est le premier roman de l’éducatrice de formation Marie-Josée Aubin. Ce roman présente l’histoire tragique d’un homme qui profite d’une mère dont les enfants ont un trouble du spectre de l’autisme. Sous le couvert d’une aide nécessaire et appréciée se dégage une histoire de manipulation et de comportements inappropriés. Décrite par son autrice comme une histoire de pardon également, elle offre une perspective résonante sur le rôle de parent d’enfant autiste ou handicapé.
La petite Russie, Francis Desharnais
Une charmante bande dessinée sur une nouvelle communauté en Abitibi à l’époque des projets de colonisation au Québec, La petite Russie pose un regard amusé et bienveillant sur ces groupes de colons des années 1940 qui établissent de nouveaux villages basés sur des principes issus de la doctrine sociale de l’Église, mais qui finissent bien souvent par être comparés au communisme soviétique.
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Source : Lire l'article complet par Le Verbe
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