Dans ces deux articles européistes au possible, deux informations sont à retenir.
1 – L’énormité de la prune en cas de non-acceptation par un des pays de l’UE d’un migrant non-européen sur son sol.
2 – La trahison des principes souverainistes de Giorgia Meloni.
Quant au principe de flexibilité, il est le calque du principe français selon lequel une ville crache au bassinet si elle ne veut pas de logements sociaux chez elle. Si un pays européen ne veut pas de migrants chez lui, il peut les refiler à son voisin mais il devra payer l’amende.
Conclusion : les riches pourront refiler leurs migrants à leurs voisins pauvres… La misère ira à la pauvreté.
C’est pourquoi Meloni, cette fausse souverainiste qui a arnaqué les patriotes italiens avec de jolis discours, a besoin que la Hongrie et la Pologne prennent leur part du gâteau migratoire, histoire de soulager l’Italie. Dans les années qui viennent, les 27 vont jouer à se refiler le bébé.
– La Rédaction d’E&R –
Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán affirme que l’UE veut obliger son pays à accueillir 10 000 migrants par an et à faire « des ghettos de migrants ». Ce qui n’est pas le cas.
La Pologne et la Hongrie refusent le pacte migratoire européen. Ils rejettent l’idée même d’un système de solidarité obligatoire, mais « flexible », entre pays de l’UE dans la prise en charge des demandeurs d’asile.
Dans une interview accordée à la radio publique hongroise, le Premier ministre Viktor Orbán affirme que l’Union européenne veut obliger la Hongrie à accueillir plus de 10 000 migrants par an et à les installer dans des ghettos.
Hier, la Pologne avait instrumentalisé les émeutes qui secouent la France pour contrer le projet européen.
Faute d’accord des Vingt-Sept après deux jours de sommet, la déclaration finale sur la migration a été rédigée au nom de Charles Michel seulement, et mentionne les griefs des deux dirigeants.
Les arguments des dirigeants italiens et allemands, de longues heures de négociations n’auront donc pas fait plier Varsovie et Budapest. Mais la réforme sur le pacte migratoire reste sur les rails.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations, près de 88 000 migrants sans papiers sont arrivés en Europe depuis le début de l’année, dont près de 80 000 par la mer.
La Pologne et la Hongrie s’opposent à un accord conclu à la majorité qualifiée le 8 juin entre les ministres de l’Intérieur de l’UE, une percée sur un dossier bloqué depuis des années.
L’accord trouvé le 8 juin à Luxembourg, encore préliminaire car il doit désormais être négocié avec le Parlement européen, prévoit que les États membres seraient tenus d’accueillir un certain nombre de demandeurs arrivés dans un pays de l’UE soumis à une pression migratoire, ou à défaut d’apporter une contribution financière, équivalente à 20 000 euros pour chaque réfugié non relocalisé.
Il s’agit de solidarité européenne.
Mais c’est « inacceptable », pour Viktor Orban :
« nous étions convenus auparavant à plusieurs reprises que, comme la question de la migration nous divise profondément, nous ne pouvions accepter de règle que si nous sommes tous d’accord, c’est-à-dire s’il y a une décision unanime », a-t-il expliqué vendredi, affirmant mener « un combat pour la liberté ».
Même son de cloche du côté du Polonais Mateusz Morawiecki, qui a expliqué avoir refusé d’endosser les conclusions finales sur la migration face au refus des autres pays d’y inscrire le caractère non obligatoire des relocalisations.
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Immigration : Giorgia Meloni lâchée par ses alliés polonais et hongrois
Le Premirr ministre italienne Giorgia Meloni n’a pas réussi à convaincre ses homologues polonais et hongrois d’adopter les conclusions du Conseil européen relatives à la question de l’immigration, malgré les liens politiques forts qui unissent ces trois pays.
En conséquence, les conclusions du Conseil des 29 et 30 juin n’ont pas été adoptées, la Pologne et la Hongrie n’apposant pas leurs signatures.
Pour influencer les deux États membres, le président du Conseil européen Charles Michel avait suggéré que Mme Meloni tente une nouvelle négociation trilatérale pour les convaincre d’assouplir leur position.
« J’ai essayé de jouer les médiateurs jusqu’au bout », a expliqué Mme Meloni, constatant l’échec. « Je ne suis jamais déçue par ceux qui défendent les intérêts de leur nation. La question posée par les Polonais et les Hongrois n’est pas d’ordre migratoire. Ce sont les deux pays qui s’occupent le plus des réfugiés ukrainiens. Ils le font avec des ressources de l’UE qui ne sont pas suffisantes ».
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France 24 veut faire croire que Meloni est anti-migrants
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation