Eh non, ce n’est pas Christine de Christine and the Queens (CATQ), c’est Diane Tell avec sa voix incroyable qui chante Si j’étais un homme en 1982. C’est autre chose que CATQ avec son gloubi-boulga qui plaît aux Amerloques parce qu’elle est une artiste LGBT.
Christine, l’ambassadrice de la french touch progressiste dans la musique, fait feu de tout bois pour rester dans l’actu. Pour faire le buzz, elle utilise plus sa sexualité que sa musique.
Sa dernière trouvaille : passer de femme à homme. Manque de pot, la transition médiatique n’a pas marqué les foules, et maintenant, Chris pleurniche :
Redcar ( anciennement Christine and The Queens) s’est exprimé sur le manque de respect des gens qui continuent à le pronomer « ELLE » et du rejet auquel il fait face depuis qu’il a fait sa transition.
« Ca me blesse. Vous faites pas attention à mon upgrade artistique. J’ai… pic.twitter.com/T4nH4LOlT1
— Steevy Musicfeelings (@elmusicfeelings) July 1, 2023
Les vrais hommes ne pleurnichent pas, Christine !
Tout est éprouvant dans ce tire-larmes à deux cents. Oui mais voilà, le succès de CATQ, qui tient sur le pilier LGBT, est menacé. Parce que du point de vue musical, c’est maigrichon.
On reluque ce ralenti interminable qui tient lieu de tragédie romantique trans en noir et blanc, le chic du pauvre :
De la variétoche de bas étage, et une fois qu’on retire l’habillage, un étalage narcissique insoutenable. C’est bien simple, on dirait Yann Moix dans une de ses crises de démence mythomaniaque !
On résume le drame : Chris a un peu loupé sa transition (ne pas manquer le chapitre Vie privée dans son Wikipédia), et ses chansons sentent la combine. Elle a en effet créé des titres à partir de boucles musicales, mais elle a assumé ces plagiats logiciels. Si on était sexistes, on dirait bel aveu d’impuissance créatrice.
Médiatiquement parlant, il ne lui reste plus qu’à prendre la tête des émeutes de banlieues sur un char LGBT, mais la place est prise par la mère Nahel.
Homme ou femme, on dira en conclusion que ça ne change rien au talent quand on en a peu. Un ego boursoufflé peut faire illusion un temps, mais finit toujours par se dégonfler. Ensuite, allez regonfler un ballon crevé… C’est vous qui risquez d’y passer !
Pour pas finir sur une mauvaise note et se nettoyer un peu les oreilles, on va écouter la reine oubliée du folk américain, Karen Dalton. Question vécu et groove, c’est l’anti-Christine.
Sans-dent mais avec talent
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation