Voici, condensés en un seul, deux récents articles parus à un jour d’intervalle sur le blog Moon Of Alabama. Il y évoque le cafouillage qui a suivi la visite en Chine d’Antony Blinken , le secrétaire d’état de la Maison Blanche. Alors que je m’apprêtais à conclure la traduction du premier article en y ajoutant, en matière de commentaire, un bémol suite à la déclaration de Biden faite à peine l’avion de Blinken posé sur le tarmac londonien, MoA a dégainé le deuxième. (XP)
Les États-Unis admettent leur défaite dans la guerre contre la Russie et la Chine…
Confrontée aux réalités de la vie, l’administration Biden a reconnu ces derniers jours sa défaite dans deux de ses jeux de politique étrangère les plus flagrants et les plus délirants.
La contre-offensive ukrainienne a échoué. Son armée se fait massacrer sur le champ de bataille. La « contre-offensive » des brigades ukrainiennes « formées par l’OTAN » n’a fait aucun progrès réel sur aucun front. Le niveau élevé des pertes en hommes et en matériel fait qu’il est impossible que l’Ukraine reprenne un jour l’initiative.
L’objectif des États-Unis était d’intégrer l’Ukraine dans l’OTAN. Ils auraient alors pu stationner des troupes étasuniennes en Ukraine et mettre leurs armes à la portée de Moscou, de sorte que toute initiative russe indépendante aurait pu être contrée par une menace d’anéantissement imminent.
Après plus de 20 ans de poursuite de cet objectif, les États-Unis ont jeté l’éponge :
Samedi, le président Biden a déclaré qu’il ne faciliterait pas l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, ajoutant que le pays en guerre contre la Russie devait remplir les conditions d’adhésion.
Il a ajouté que le pays en guerre avec la Russie devait remplir les conditions requises pour devenir membre de l’OTAN :
« Ils doivent respecter les mêmes normes. Je ne vais donc pas faciliter les choses », a déclaré M. Biden à la presse. « Je pense qu’ils ont fait tout ce qu’il fallait pour démontrer leur capacité à se coordonner sur le plan militaire, mais il y a toute la question de la sécurité de leur système. Est-il non corrompu ? Répond-il à toutes les normes ? Toutes les autres nations de l’OTAN le font. »
Et oui, c’est un changement. Et un grand :
M. Biden aurait déjà indiqué qu’il était ouvert à la suppression de l’obstacle que constitue le plan d’action des membres pour l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, qui exige des pays souhaitant rejoindre l’alliance qu’ils procèdent à des réformes sur les plans militaire et démocratique.
Mais ce n’est pas suffisant :
M. Biden n’a rien dit de nouveau. M. Biden sent que les États-Unis ont perdu la guerre par procuration, mais il ne doit pas et ne peut pas l’admettre. Ainsi, en l’absence d’une machine à remonter le temps qui aurait pu le ramener jusqu’en 1999, lorsque l’expansion de l’OTAN a commencé, M. Biden s’est contenté de revenir à la position par défaut du sommet de l’OTAN de 2008 à Bucarest, accueillant l’Ukraine au sein de l’alliance par la voie du MAP [NDT : Membership Action Plan] – comme si ce moment d’il y a quinze ans appartenait désormais au passé et ne pouvait plus être ramené au présent. La Russie ne l’acceptera pas.
Bien qu’elle les ait enrobées de belles paroles, l’Union européenne a donné à l’Ukraine des perspectives négatives similaires (traduction automatique) :
Un rapport de l’UE sur la candidature de l’Ukraine à l’adhésion indique que Kiev a jusqu’à présent rempli deux des sept conditions requises pour entamer des négociations formelles d’adhésion à l’UE.
(…)
« Il y a des progrès. Le rapport sera modérément positif. Il ne s’agit pas d’embellir la réalité, mais de reconnaître les progrès, par exemple, il y a des cas bien connus de lutte contre la corruption. En particulier, dans le cas du chef de la Cour suprême Knyazev », a déclaré le fonctionnaire, qui a parlé sous le couvert de l’anonymat.
(…)
« En termes de réformes, le verre serait à moitié plein, nous ne prendrions jamais un ton négatif à l’égard de l’Ukraine en ce moment. Les réformes judiciaires ont progressé, même s’il reste encore des réformes clés à réaliser. Tout n’est pas satisfaisant. »
La contre-offensive tant annoncée est en effet devenue un piège mortel pour les États-Unis, l’UE et l’OTAN.
L’autre défaite des EU a été reconnue par le secrétaire d’État américain Anthony Blinken à la fin de son voyage à Pékin :
Les États-Unis ne soutiendront pas la séparation de Taïwan de la Chine, a déclaré le secrétaire d’État Anthony Blinken, au milieu d’une série de déclarations confuses de Joe Biden sur la question.
« Nous ne soutenons pas l’indépendance de Taïwan », a déclaré le chef de la diplomatie américaine à Pékin après avoir rencontré le président chinois Xi Jinping.
Il ne s’agit pas seulement d’un changement verbal dans les déclarations de Blinken :
Le département d’État américain a remis à jour sa fiche d’information sur Taïwan afin de réaffirmer qu’il ne soutient pas l’indépendance formelle de l’île revendiquée par la Chine et gouvernée démocratiquement.
(…)
« Nous nous opposons à toute modification unilatérale du statu quo de la part de l’une ou l’autre partie ; nous ne soutenons pas l’indépendance de Taïwan ; et nous nous attendons à ce que les différends entre les deux rives du détroit soient résolus par des moyens pacifiques », selon le document, qui fait référence au détroit séparant l’île de la partie continentale de l’Asie.
Le mois dernier, le département d’État avait modifié son site web sur Taïwan, en supprimant les termes « ne pas soutenir l’indépendance de Taïwan » et « reconnaître la position de Pékin selon laquelle Taïwan fait partie de la Chine », ce qui a suscité la colère de Pékin.
Le changement d’avis de M. Blinken est intervenu après une réunion extrêmement brève avec le président Xi, qui a suivi une série de conférences données par d’autres hauts fonctionnaires chinois :
Wang a expliqué en détail la logique historique et la tendance inévitable du développement et du rajeunissement de la Chine, et a développé les caractéristiques distinctives de la modernisation chinoise et la riche substance de la démocratie populaire de la Chine dans son ensemble.
Il a exhorté les États-Unis à ne pas projeter sur la Chine l’idée qu’un pays fort est voué à rechercher l’hégémonie et à ne pas mal évaluer la Chine en s’inspirant des sentiers battus des puissances occidentales traditionnelles. « C’est la clé qui permettra aux États-Unis de revenir à une politique objective et rationnelle à l’égard de la Chine ».
M. Wang a demandé aux États-Unis de cesser d’exagérer la prétendue « menace chinoise », de lever les sanctions unilatérales illégales contre la Chine, de cesser de supprimer les avancées scientifiques et technologiques de la Chine et de ne pas s’ingérer volontairement dans les affaires intérieures de la Chine.
Il a souligné que la sauvegarde de l’unité nationale a toujours été au cœur des intérêts fondamentaux de la Chine. C’est là que réside l’avenir de la nation chinoise et la mission historique permanente du PCC.
Sur la question de Taïwan, la Chine n’a pas de place pour les compromis ou les concessions, a déclaré M. Wang.
Le compte rendu en chinois des rencontres Blinken-Wang serait encore plus méprisant que sa traduction en anglais.
La prochaine étape pour la Chine est de mettre fin aux passages provocateurs de navires et d’avions militaires étasuniens dans le détroit de Taïwan. Pour ce faire, il lui suffit d’appliquer la Convention des Nations unies sur le droit de la mer :
Article 38 : Droit de passage en transit
1. Dans les détroits visés à l’article 37, tous les navires et aéronefs jouissent du droit de passage en transit, qui ne doit pas être entravé ; toutefois, si le détroit est formé par une île d’un État riverain du détroit et de son continent, le passage en transit ne s’applique pas s’il existe au large de l’île une route passant par la haute mer ou par une zone économique exclusive présentant les mêmes avantages du point de vue de la navigation et des caractéristiques hydrographiques.
Si les États-Unis ont réellement une politique d’une seule Chine, ils devront accepter que le détroit soit interdit.
Une vue sur une carte montre que cela s’applique manifestement au détroit entre la Chine continentale et l’île chinoise appelée Taïwan.
Cette double défaite dans les guerres contre la Russie et la Chine mettra un certain temps à s’ancrer.
Dans le conflit ukrainien, on rêve encore de créer une sorte d’impasse, de mettre en place une sorte de ligne de démarcation du cessez-le-feu « à la coréenne » sur le 38ème parallèle :
Les responsables américains se préparent à la possibilité croissante que la guerre entre la Russie et l’Ukraine se transforme en un conflit gelé qui durera de nombreuses années – peut-être des décennies – et rejoindra les rangs des longs affrontements similaires dans la péninsule coréenne, en Asie du Sud et au-delà.
Les options discutées au sein de l’administration Biden pour un « gel » à long terme comprennent la fixation de lignes potentielles que l’Ukraine et la Russie accepteraient de ne pas franchir, mais qui n’auraient pas à être des frontières officielles. Les discussions – bien que provisoires – ont eu lieu dans diverses agences américaines et à la Maison Blanche.
La Russie n’acceptera rien de tout cela. Elle battra à plate couture l’armée ukrainienne. Elle reprendra les parties de l’Ukraine qui, pendant des siècles, ont été russes avant que les communistes ne les attribuent administrativement à la République socialiste soviétique d’Ukraine.
Les restes d’une Ukraine alors neutre, coupée de la mer et des richesses minérales de l’est, seront remis au sous-fifre que la Russie est prête à accepter.
La double défaite dans ses guerres contre le « reste du monde » marque la fin de la doctrine Wolfowitz :
Cette doctrine annonce le statut des États-Unis en tant que seule superpuissance mondiale restante après l’effondrement de l’Union soviétique à la fin de la guerre froide et proclame que leur principal objectif est de conserver ce statut.
Notre premier objectif est d’empêcher la réapparition d’un nouveau rival, sur le territoire de l’ex-Union soviétique ou ailleurs, qui constituerait une menace du même ordre que celle que représentait autrefois l’Union soviétique. Il s’agit là d’une considération dominante qui sous-tend la nouvelle stratégie de défense régionale et qui exige que nous nous efforcions d’empêcher toute puissance hostile de dominer une région dont les ressources suffiraient, sous un contrôle consolidé, à générer une puissance mondiale.
La fin du « moment unilatéral » est là pour tout le monde.
Les Républicains vont bien sûr blâmer Biden à grand bruit pour cela, alors qu’ils sont tout aussi coupables d’excès que l’autre côté. Biden pourrait bien devoir sacrifier Blinken, le pion coupable d’avoir perdu la partie.
Quoi qu’il en soit, ni l’un ni l’autre ne l’aideront à se faire réélire.
Ce n’est d’ailleurs pas une coïncidence si Israël, le jour même de l’aveu de défaite des États-Unis, s’est pris une raclée par les combattants de la résistance palestinienne. Il s’agit là d’un autre de ces problèmes mondiaux parrainés par les États-Unis que la Chine est impatiente de résoudre.
Et Biden gâche tout…
Les entretiens que le secrétaire d’État Antony Blinken a eus en Chine ont été quelque peu utiles. À sa sortie, il a au moins utilisé les bons mots sur Taïwan :
« Nous ne soutenons pas l’indépendance de Taïwan », a déclaré le plus haut diplomate américain à Pékin après sa rencontre avec le président chinois Xi Jingping.
Les États-Unis avaient pratiquement supplié pour que cette rencontre ait lieu, et le fait qu’elle ait eu lieu est en soi un petit succès :
Pour stabiliser leurs relations, la Chine et les États-Unis doivent d’abord mettre fin à une spirale descendante. C’est peut-être ce qu’ont réussi à faire les entretiens du secrétaire d’État Antony Blinken avec les dirigeants chinois à Pékin. Il n’était pas réaliste d’en attendre davantage pour l’instant. Les fondements négatifs de la relation restent inchangés. Les deux parties ont qualifié les entretiens de M. Blinken avec le ministre des affaires étrangères Qin Gang et le haut diplomate Wang Yi de « candides », c’est-à-dire très francs. Mais ils ont ouvert la voie à une rencontre entre M. Blinken et le président Xi Jinping, ce qui n’a pas nui aux espoirs d’un sommet Xi-Joe Biden.
Avec l’acceptation par Qin d’une invitation à Washington, cela suggère que les deux parties ont trouvé un terrain d’entente, notamment en ce qui concerne la nécessité d’établir des liens plus stables et de réduire le risque de conflit militaire.
Puis, en l’espace de 24 heures, le président Biden a tout gâché :
Le président américain Joe Biden a qualifié le président chinois Xi Jinping de dictateur lors d’une collecte de fonds en Californie.
Ces propos ont été tenus au lendemain de la rencontre entre le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et M. Xi pour des entretiens à Pékin visant à apaiser les tensions entre les deux superpuissances.
M. Biden a également déclaré que M. Xi était embarrassé après qu’un ballon espion chinois présumé a été abattu par les États-Unis.
(…)
« La raison pour laquelle Xi Jinping a été très contrarié, lorsque j’ai abattu ce ballon qui contenait deux wagons remplis d’équipements d’espionnage, c’est qu’il ne savait pas qu’il était là », a déclaré M. Biden lors de l’événement de mardi.
« C’est un grand embarras pour les dictateurs. Lorsqu’ils ne savent pas ce qui s’est passé », a-t-il ajouté.
Ça n’a pas fait rire le gouvernement chinois :
La porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Mao Ning, a qualifié les remarques de M. Biden d’« extrêmement absurdes et irresponsables ». S’exprimant lors d’une conférence de presse régulière mercredi, elle a déclaré que ces commentaires constituaient « une provocation politique ouverte » qui violait l’étiquette diplomatique.
L’ensemble des remarques de Biden concernant la Chine sur le site de la Maison Blanche :
« Les choses changent. Nous nous sommes réunis en Asie du Sud-Est – et, en passant, je vous promets que nous allons le faire – sans nous préoccuper de la Chine. Je veux dire, inquiétez-vous de la Chine, mais ne vous inquiétez pas de la Chine. (Rires).
Non, mais je le pense vraiment. La Chine a de réelles difficultés économiques. Et la raison pour laquelle Xi Jinping a été très contrarié lorsque j’ai abattu ce ballon qui contenait deux wagons remplis de matériel d’espionnage, c’est qu’il ne savait pas qu’il était là. Non, je suis sérieux. C’est ce qui embarrasse beaucoup les dictateurs, lorsqu’ils ne savent pas ce qui s’est passé. Cet avion n’était pas censé aller là où il était. Il a dévié de sa trajectoire en passant par l’Alaska, puis par les États-Unis. Et il n’était pas au courant. Lorsqu’il a été abattu, il était très embarrassé. Il a nié qu’il était là.
Mais ce qui est très important, c’est qu’il est maintenant dans une situation où il veut avoir à nouveau des relations. Tony Blinken, notre secrétaire d’État, vient de se rendre sur place ; il a fait du bon travail. Et cela prendra du temps.
Mais ce qui l’a vraiment contrarié, c’est que j’ai insisté pour que nous réunissions la soi-disant Quad [NDT : réunion quadripartite]. Il m’a appelé et m’a dit de ne pas le faire parce que cela le mettait dans l’embarras. Je lui ai répondu : « Tout ce que nous faisons – nous n’essayons pas de vous encercler, nous essayons simplement de faire en sorte que les règles internationales concernant les voies aériennes et maritimes restent ouvertes. Et nous n’allons pas céder sur ce point. »
Plusieurs points méritent d’être clarifiés.
La Chine n’a pas de réelles difficultés économiques, seulement des problèmes mineurs :
Selon une enquête menée auprès d’économistes locaux, l’économie chinoise devrait connaître cette année une croissance plus rapide que prévu et dépasser l’objectif fixé par le gouvernement, à savoir « environ 5 %».
Une enquête réalisée en mars auprès de 28 économistes a révélé qu’en moyenne, ils s’attendent à ce que l’économie chinoise croisse de 5,4 % en 2023, contre les 4,7 % prévus en décembre. L’enquête a été menée conjointement par Nikkei et Nikkei Quick News.
Cette année, la Chine espérait une croissance du PIB de 6 %. Pour y parvenir, la banque centrale chinoise vient d’abaisser légèrement son taux d’intérêt directeur.
M. Biden reconnaît que le ballon météorologique a été « dévié de sa trajectoire » et réfute ainsi les affirmations précédentes selon lesquelles il était dirigeable. La Chine n’avait pas l’intention de laisser le ballon traverser le Canada et les États-Unis. Et s’il y avait vraiment eu « deux wagons remplis de matériel d’espionnage » à bord du ballon, pourquoi les États-Unis n’en ont-ils rien montré ?
Pourquoi un président des États-Unis ou de la Chine devrait-il savoir qu’un ballon météorologique flotte quelque part ?
Xi a été gêné par le cirque que les États-Unis ont fait autour de cette affaire ?
Xi est un dictateur ? Cet homme a accédé à son poste grâce à ses mérites (faire défiler vers le bas) et à un système électoral représentatif complexe. Il peut même être démis de ses fonctions.
Xi a nié que le ballon était là où il était, à qui ? Et comment les États-Unis le sauraient-ils ?
Vient ensuite l’histoire de la réunion quadripartite. Biden prétend que Xi l’a appelé lors d’une réunion quadripartite, ce qui est très probablement un mensonge flagrant. Il existe généralement des comptes rendus des appels téléphoniques entre les dirigeants à ce niveau, mais je n’ai pas trouvé d’appel entre Xi et Biden au cours des mois concernés sur le site web de la Maison Blanche. Il n’y a pas eu non plus de nouvelles à ce sujet.
Les propos de M. Biden, rendus officiels par leur publication sur le site de la Maison Blanche, sont une insulte à la Chine. Quoi que Blinken ait dit ou fait pour apaiser les relations, ce n’est pas le cas. Il était déjà connu que les États-Unis ne sont pas dignes de confiance pour ce qu’ils disent. Ce qui compte, c’est ce que les États-Unis font et, jusqu’à présent, ils n’ont fait preuve d’aucun geste positif à l’égard de la Chine.
Je ne suis pas sûr que M. Biden ait parlé intentionnellement de l’incident du ballon ou qu’il ait été sélectif dans ses propos sur la Chine. Mais même si c’était quelque peu accidentel, cela ne changerait rien. Ce qui compte, c’est l’effet. Il a saboté les résultats des discussions de Blinken en Chine et les États-Unis seront à juste titre blâmés pour avoir à nouveau détérioré les relations.
Comme le résume Yves Smith :
Je ne parierais pas sur la mise en œuvre des engagements minimaux pris lors des réunions, comme le retour aux niveaux de vols de passagers antérieurs à zéro Covid.
Le pire, c’est que cette insulte ne démontre pas seulement que les États-Unis sont incapables de faire preuve de diplomatie. Elle montre que nous sommes tellement intéressés par la domination que nous avons perdu de vue nos intérêts. Ainsi, sur le plan institutionnel, nous nous engageons dans le même type de comportement auto-destructeur que Trump pratique personnellement. C’est peut-être la véritable raison pour laquelle les Démocrates le détestent. Même parée d’or, l’essence de son comportement n’est pas si différente du leur.
Moon of ALABAMA
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir