Par WD
Tout un monde informatif stupide
La presse est aux ordres, c’est du registre de la notoriété publique. Depuis les scandales de l’achat de la presse en 1870 (emprunt Morgan) et en 1872 (emprunt Thiers) ou encore le lobbying d’Izvolsky, tous les médias appartiennent aux oligarques occidentaux. Même le journal l’Humanité de Jaurès était tenu par une coterie de riches familles (1). Ces dernières donnent le tempo aux rédactions où elles ont placé leurs chiens de garde. Ainsi tous les pigistes dont la soumission est abyssale, produisent une seule et même voix, celle des maîtres. Dans leurs publications ,il n’y a pas un mot plus haut que l’autre, d’interrogation, de pertinence analytique. Il n’y a rien, rien de rien de vérace, d’objectif, d’authentique. Il n’y a que de la propagande à but lucratif en sous-jacent obscur.
Avec l’avènement d’internet, des voix de la raison et de la maîtrise des sujets ont fait surface. Elles réinforment, apportent des sources ignorées délibérément par la production mainstream. Elles structurent des analyses logiques et avérées bâties sur le réel et la spécialisation. Grâce à elles, on recouvre de l’intelligence et de l’objectivité.
Alors une guerre s’installe. La dictature ploutocratique met tous ses moyens financiers pour invisibiliser, censurer, dénigrer ces voix de la vérité. Après la chasse aux sorcières opérée par les inquisiteurs des réseaux sociaux, la tyrannie a mis en place des contre-mesures type NewsGuard ou le « vrai ou faux » de France info. Nous sommes en guerre comme nous l’a asséné le VRP Rothschild. Toutes les guerres passent par le mensonge d’état relayé par la presse. À présent, le mensonge ploutocratique se rajoute à celui du ministère de la bien-pensance, l’un étant lié à l’autre.
Bien mentir est un art qui dépasse le niveau intellectuel des journalistes actuels. L’érudition n’est plus dans leur rang. Répéter la doxa sans la noyer dans un flux de vérités est au-dessus de leur compétence et de leur formation culturelle. Ils se contentent de relayer le narratif officiel sans l’enrober du miel des preuves objectives. Ils ne font plus illusion. Seuls les BFMitisés croient aveuglément leurs sornettes. Certes, ils sont des millions.
Nous prenons comme exemple cette première page du magasine L’Express. Comment peut-on décliner une telle sottise ? Au regard des chiffres et tableaux produits par le FMI, l’OCDE et autres officines dont la russophilie n’est pas leur qualité première, tout démontre que la Russie est très loin du déclin. Au contraire, elle monte en puissance tant sur le plan économique que géostratégique.
Sur quelle base économique, militaire ou sociétale ce journal fonde ses analyses ? Changer le nom de Russie en l’union européenne, tout en gardant le reste du texte, aurait été d’une sagacité extrême. Mais bon, le but n’est pas d’informer judicieusement les lecteurs, il est de détourner les esprits, les conditionner, les abrutir. Tous les Gamelins de plateau renchérissent le délitement intellectuel par leur ultracrépidarianisme.
Qu’ont donc dans la tronche ces journalistes ? Seul le pognon qu’on leur donne pour écrire de telles calembredaines les intéresse ? Pas d’égo, pas de credo, pas alignés à la charte de Munich, pas de cerveau au point de n’avoir jamais la migraine lorsqu’ils sont taclés par un spécialiste percutant qui les renvoie derrière leur ligne de l’ignorance. Passer pour des prédicateurs incultes ne semble pas les émouvoir outre mesure. Ils ont fait leur taff infectieux et ils en sont contents. Ils sont fiers d’accomplir une mission orwellienne. Ils passent pour des cons, mais leur propre estime est en-deça leurs salaires mirobolants. Il faut être des gens de peu pour accepter cette condition minable obséquieuse.
À cause d’eux, de leur odieuse soumission, notre compréhension du monde est frelatée. Tout s’effondre, mais tout va bien Madame la Marquise. La paupérisation des populations passe à la trappe journalistique. Seuls les enjeux délétères d’ordre sociétal sont encensés, promus sans socle objectifs et réels. On est dans de la pure communication arbitraire qui n’impacte que les gogos. La dictature s’installe et ces derniers restent la bouche bée. Les journalistes propagandistes ont bien fait le boulot. Enfumage et crétinisation sont leur seule raison d’être. Ils sont payés grassement pour.
Nous le répétons une fois encore, pour recouvrer vos esprits, votre sens critique, votre liberté intellectuelle, votre propre raisonnement, il vous faut jeter votre télévision et refuser la presse subventionnée qui ne sont là que pour décérébrer. La liberté passe par le libre arbitre éclairé.
1)- Voir « Les Jaunes de France et la question ouvrière » de Biétry page 109.
– « Les pots de vin » et « l’agiotage » de Auguste Chirac.
Source : WD
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