Par Warren McArthur (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : dragonstock/Adobe Stock
Un protestant et défenseur pro-vie de longue date s’est fermement prononcé contre la contraception, affirmant qu’elle entraîne une « aversion pour l’enfant » chez les couples qui l’utilisent, ce qui conduit à l’acceptation de l’avortement.
Royce Dunn, fondateur de Please Let Me Live et de Life Chain (Chaîne pour la Vie), a récemment publié un article intitulé « Qui est le principal responsable de la crise d’avortement aux États-Unis ? » Selon lui, tout a commencé avec l’acceptation de la contraception.
« Peu de personnes dans les chaires et les bancs ont réfléchi à la relation intime (liée) entre l’avortement et la contraception parce que cette dernière était devenue une question sans importance dans presque tous les temples protestants d’Amérique », a-t-il déclaré. « En effet, la contraception a le pouvoir inné d’obscurcir (cacher) le préjudice et la perte que l’aversion pour l’enfant inflige à la famille, à l’église et à la nation ».
M. Dunn a rappelé une décision de la Cour suprême des États-Unis de 1992 qui a clairement établi le lien entre la contraception et l’avortement. Dans l’affaire Planned Parenthood v. Casey, a déclaré M. Dunn, la Cour a énoncé ce qu’il a appelé « sa raison la plus claire » pour justifier la nécessité de conserver l’arrêt Roe v. Wade de 1973 sur l’avortement.
L’opinion de la majorité était la suivante : « … la décision d’avorter est de même nature que la décision d’utiliser un moyen de contraception », suivie de « [les Américains en sont venus à compter sur] la disponibilité de l’avortement dans le cas où la contraception échouerait ».
« On ne trouve pas de mots plus importants dans les arrêts de la Cour suprême des États-Unis », a souligné M. Dunn.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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