Pierre Prud’homme, Laval; Martin Bouchard, Saint-Anaclet-de-Lessard, Bas-Saint-Laurent; Jean Carette, Mont Saint-Hilaire; Martin Lemmens, Durham-Sud; Norberto Majlis, Pointe-Claire; Chantal Saint-Jarre, Pointe-Claire.
Mercredi, le 14 juin dernier, nous apprenions par les médias que Suncor, entreprise déjà très active dans l’exploitation des sables bitumineux, veut forer jusqu’à 16 puits d’exploration pétrolière en milieu marin dans la zone des Grands Bancs de Terre-Neuve, « un écosystème très productif » essentiel pour plusieurs espèces menacées, selon les termes mêmes de l’entreprise.
Le gouvernement fédéral effectue actuellement une évaluation environnementale du projet pour lequel l’entreprise a obtenu le permis d’exploration des zones au cœur desquelles seraient forés les puits au terme d’un appel d’offres.
Or, nous, les Aîné.e.s Verts Demain, nous positionnons fermement contre ce projet. Comme l’ensemble des populations, nous constatons que les glaciers fondent plus vite que la science ne l’avait prévu, que les pluies s’intensifient et font déborder les rivières, que les terres s’assèchent, que les forêts brûlent, que les cyclones, tornades et ouragans s’accroissent en intensité et en nombre!
Nous tenons à rappeler que le sixième rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) rendu public le 22 avril 2022 se voulait formel et sans équivoque : il n’y a plus de place pour l’expansion des énergies fossiles, point final.
À l’occasion de la publication de ce rapport, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, en rajoutait : « Investir dans de nouvelles infrastructures de combustibles fossiles est, moralement et économiquement, une folie ». S’écartant du langage habituel de la diplomatie, il n’a pas craint d’identifier les véritables dangereux radicaux comme étant non pas les militants du climat mais les pays qui augmentent leur production de combustibles fossiles.
Nous, les Aîné.ée.s Verts Demain, sommes très préoccupés pour nous, bien sûr, mais aussi et surtout pour l’avenir des nos enfants et petits-enfants, et celui des générations futures.
Voilà pourquoi nous demandons à notre gouvernement fédéral de mettre fin aux appels d’offres pour des projets d’exploration et d’exploitation d’énergies fossiles ainsi qu’aux subventions de ces derniers.
Intégrons la sagesse des Premières Nations quand elles nous suggèrent d’avoir le courage de prendre des décisions politiques en fonction des intérêts des sept générations qui nous suivent. Pour paraphraser Diane Dufresne, « ne tuons pas la beauté du monde », ni l’avenir des générations qui nous suivent.
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