Notre fête nationale entachée par une dérive wokiste
Un climat de fête devenu fortement toxique
Autant on peut affirmer que les artistes ouvertement nationalistes et indépendantistes craignent des représailles médiatiques s’ils s’affichent comme tel, autant on peut affirmer que les artistes wokes comme Émile Bilodeau, eux, peuvent tout se permettre dans les médias avides d’alimenter l’idéologie wokiste pour semer la zizanie.
En effet, on a fait appel à un chanteur aux propos diviseurs comme animateur de la célébration de la fête nationale à Québec. Quel choix non rassembleur et non représentatif de la population québécoise!
Ce Bilodeau aux propos souvent effrontés ne s’est pas gêné pour dénigrer ouvertement le chef du parti québécois Paul Saint-Pierre Plamondon, le représentant et chef élu du mouvement indépendantiste, et salissant par extension tous ses militants oeuvrant pour la grande cause. Quel manque de classe.
Ce Bilodeau qui cherche manifestement à projeter une image de jeune contestataire échevelé qui rue dans les brancards, est même allé jusqu’à souhaiter avec véhémence la mort du Parti québécois, pourtant le seul qui revêt clairement une mission de souveraineté, contrairement à Québec solidaire, le parti pour qui vote ce Bilodeau, et pour qui l’importance de l’indépendance est au mieux mitigée, au pire, simple jeu d’apparences. Rappelons que le chef du parti lui-même, Gabriel Dubois-Nadeau, s’est déjà vu qualifié de woke en chambre par le premier ministre François Legault en personne.
Par les positions extrêmes qu’il exprime et répète avec persistance, ce Bilodeau se range du côté des wokes anti-Nous qui s’opposent aux lois québécoises voulues majoritairement par le peuple québécois, comme la laïcité (loi 96) ou la langue française (loi 21). Du coup, il se range du même côté que les allophones, les anglophones, et les organismes intégristes comme le Conseil musulman canadien qui prône la charia et l’inégalité homme/femme.
Photo ci-dessus: drapeau fleurdelysé mis en berne, provoqué par les déclarations déplacées de Bilodeau
Malheureusement pour lui, ce n’est pas sa première esclandre dans la mouvance woke, comme on le rapporte ici et ici encore. Il semble être totalement endoctriné, soumis à l’idéologie du wokisme abrutissant, typique de l’orientation de Québec solidaire, dénoncée par de nombreux observateurs avisés.
Ce Bilodeau n’est pas digne d’être le point de mire d’une fête qui doit représenter les choix de société de la nation, le peuple qui effectue ces choix, et la direction émancipatrice vers lequel ce peuple tend collectivement, le tout exprimé par l’affirmation de son identité collective à travers sa culture. Par ses propos déplacés, il s’est disqualifié lui-même de pouvoir incarner le véritable esprit nationaliste.
Un climat de fête devenu toxique plane désormais au-dessus de nos têtes, assombrissant irrémédiablement le déroulement des festivités.
Mais quel lamentable manque de discernement démontré par le comité organisateur de l’événement en nommant cet artiste qui ne correspond en rien aux attentes, surtout celle d’aller ensemble dans la même direction!
Émile Bilodeau saura-t-il faire preuve de suffisamment de maturité pour bien se comporter et se racheter de ses emportements? Ou bien fera-t-il exprès pour envenimer les choses et gâcher la soirée, prétextant la fougue de la jeunesse inconsciente?
Est-il encore possible de corriger le tir ou est-ce que le mal est fait?
Photo ci-dessus: l’effet Bilodeau toxique
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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec