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par Resumen Latinomericano
Le président des États-Unis, Joe Biden, a reconnu hier que son pays envoie des armes à feu «dangereuses» vers le territoire mexicain, dont des «fusils d’assaut», et a admis que son homologue mexicain, Andrés Manuel López Obrador, lui a demandé d’arrêter cette crise en abordant les différents problèmes qui existent sur la frontière entre les deux pays.
«À propos, savez-vous ce qu’ils me disent quand je parle du fentanyl, de la frontière et de tout ça ? Je parle au président du Mexique et il me dit : «Pourriez-vous arrêter de nous envoyer des armes ?», a déclaré le président en participant au sommet sur les communautés plus sûres, qui s’est tenu à Hartford, dans le Connecticut.
Biden a déclaré : «Nous envoyons des armes dangereuses, en particulier des armes d’assaut, au Mexique. Ils nous demandent, «S’il vous plaît, arrêtez. Interrompez-le à la frontière. Mais, par Dieu ! Qu’est-ce que nous devenons si nous ne le faisons pas ?»
Le flux d’armes vers le Mexique depuis les États-Unis a été un problème important entre les deux pays pendant des années, car on a découvert qu’elles étaient utilisées dans les violences des cartels et d’autres délits. À cette situation s’ajoute le transfert de fentanyl qui entre en territoire étasunien.
Seulement au cours de la dernière année fiscale, 6350 kilos de cette drogue ont été saisis à la frontière sud des États-Unis et plus de 4000 kilos pendant cette année fiscale et plus de 70 000 morts à cause du fentanyl ont été enregistrés en 2021, selon le l’Institut nationale la Santé, cité par la chaîne Fox News.
En ce qui concerne la violence armée aux États-Unis, Biden a appelé les républicains au Congrès à se joindre aux démocrates pour interdire les armes d’assaut et les chargeurs de grande capacité qui permettent de tirer une grande quantité de balles sans avoir à recharger.
Il a souligné que cette législation a déjà fait entrer plus de 1 500 000 000 dollars dans les états et les communautés pour rendre les écoles plus sûres, améliorer l’accès aux services de santé mentale et aider les jeunes à faire face à la douleur et aux traumatismes résultant de la violence armée et du syndrome de stress post-traumatique. Ce fonds comprend 14 000 spécialistes engagés et formés pour travailler dans les écoles.
«Mes amis, il est temps une fois de plus d’interdire l’arme de type fusil AR-15. Les chargeurs de grande capacité ne sont pas seulement une arme de guerre, ils sont aussi le plus grand générateur de profits pour cette industrie. C’est pourquoi ils les vendent», a-t-il souligné.
Il a mis l’accent sur les expériences douloureuses des familles étasuniennes qui ont perdu des êtres chers à cause de la violence armée, et a fait l’éloge des activistes qui exigent une action législative pour restreindre encore plus leur possession.
Cette année, la violence armée a coûté la vie à plus de 19 500 personnes aux États-Unis et plus de 11 000 se sont suicidés, selon l’ONG Gun Violence Archieve.
Une amende infligée à un réseau pour avoir facilité le passage des personnes
L’UE a imposé des sanctions économiques au réseau mondial Hernández Salas, basé au Mexique, à son chef et à plusieurs de ses membres pour avoir facilité «l’entrée illégale de milliers de personnes» en territoire étasunien, a rapporté hier le département du Trésor.
L’organisation transnationale basée à Mexicali, en Basse-Californie, opère depuis 2018 et a des liens avec le cartel de Sinaloa, a-t-il déclaré dans un communiqué. Son patron est Ofelia Hernández Salas, Doña Lupe, emprisonnée au Mexique, qui attend son extradition vers les États-Unis.
Les autorités des deux pays estiment que les victimes ont payé entre 10 000 et 70 000 dollars à l’organisation qui les transportait jusqu’à la frontière grâce à l’aide de collaborateurs dans plusieurs régions, indique un communiqué. Elle est impliquée dans la falsification de documents et la corruption au Mexique.
Les sanctions, imposées en étroite coordination avec les autorités mexicaines, «ont pour but d’interrompre les opérations mondiales du groupe», a déclaré Brian Nelson, sous-secrétaire du Trésor pour le terrorisme et le renseignement financier, cité par le Trésor.
Selon le service de l’immigration et des douanes des États-Unis, les organisations criminelles gagnent des milliards de dollars grâce au trafic d’êtres humains.
source : Resumen Latinoamericano via Bolivar Infos
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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