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par Patrick Reymond
Le mot est allemand, et signifie tambour de feu ou barrage.
Le barrage de l’artillerie généralement lourde, qui tire en ininterrompu.
Utilisé par les Allemands en 1916, puis par la suite, par les USaméricains, assis sur la supériorité (défunte aujourd’hui), de leur industrie.
L’offensive ukrainienne, pour l’instant est un échec cuisant. Certains disent qu’elle n’a pas commencé et aura lieu vers Energodar.
Simple oubli de la réalité. Celui qui gagne, c’est celui qui tape le plus fort, comme les USaméricains pendant la bataille de Normandie en 1944.
Les signes de victoires ukrainiens sont à l’avenant. Dès 1915 on parle d’évacuation de la première ligne en cas de prémisses d’attaques, pour éviter les pertes inutiles. Le gros des troupes est déjà en arrière, et les troupes de couvertures, réduites, évacuent pour la plus grande partie (sauf les punis et les disciplinaires).
«Mais la tactique habituelle, grande prédatrice d’ennemis, finit par fonctionner : les premières lignes sont cédées tandis que les deuxièmes, renforcées et protégées par un barrage d’artillerie, tiennent et préparent la contre-offensive».
Les regroupements de troupes et de blindés sont compliqués sans maitrise aérienne, et c’est les Russes qui l’ont. Des blindés isolés peuvent s’embusquer, mais sans plus. Une masse, elle, est vite repérée et détruite, sans doute ce sont ces cimetières d’éléphants remarqués.
Il n’y a rien de révolutionnaire, de plus à réparer les blindés, tous les camps le font. Dire que les oxydés vont réparer les chars, ça se fait dans toutes les guerres, les panzerdivisions étaient pour la plupart des soldats de celles-ci, un métier de mécanicien, chargé des réparations. Quand c’était de plus grosses réparations, on renvoyait dans des usines à l’arrière.
Le matériel des oxydentaux est inutile, obsolète et désuet. Incapables de combattre sans une aviation totalement maitresse du ciel, sur lequel ils ont tout misé, pour éviter les pertes, ils se retrouvent dans une situation impossible, et les journaleux nous refont, jours après jours, le coup des «armes miracles». Et le coup de «la mort de la tsarine».
Les gains ukrainiens, sont largement inférieurs aux pires offensives de 1915. Quelques centaines de mètres, le trait de crayon.
Les diverses matériels donnés, eux, empilent les problèmes. Trop différents, trop américains souvent, faits pour une maintenance lourde et des conditions optimales qui sont loin d’être réunies.
CNN comme Le Figaro et Reuters, avouent timidement l’échec de la contre-offensive, même s’il faut rester prudent. À mon avis, le maximum de ce que peuvent faire les ukrainiens, c’est arriver à un point où ils créeraient une bataille de Prokhorovka. Mais cela à mon avis, reste irréaliste.
Th. Meyssan, parle, de manière plus réaliste de «l’effondrement de Kiev». En fait, l’Ukraine, est une coquille vide et derrière ce qui reste de ses armées en campagne, il ne reste rien.
source : La Chute
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