Saint-Brévin, laboratoire de la résistance française à l’invasion
Dorothée Pacaud est le nouveau maire de Saint-Brévin, le précédent ayant fui sous la pression des patriotes qui ne veulent pas d’un grand centre de clandestins chez eux. Ne comprenant pas le français, Dorothée persiste et signe : le centre sera bien construit, les migrants afflueront, car « ça fait partie des choses que l’on souhaite défendre ».
L’ennemi, bien sûr, n’est pas le clandestin, mais le militant d’ultradroite – la nouvelle formule qui fait peur –, en gros, le djihadiste français, qui compte parmi les terroristes potentiels. Pour l’instant, les ultradroitistes n’ont égorgé personne mais ça ne fait rien, la police politique de Darmanin est sur les dents, tant pis si à côté de ça, notre justice libère des dizaines de vrais djihadistes issus des terrains irako-syriens. Il faut bien libérer les prisonniers modèles, non ?
Dorothée répond le 12 juin 2023 aux questions gauchistes de Mathilde Munos, la propagandiste gauchiste de la station gauchiste France Inter.
Dorothée : Ensuite quand il y a les militants d’ultradroite qui se sont présentés devant les fenêtres, eh bien la gendarmerie est intervenue, on a continué le conseil, à son terme, et voilà.
Propagandiste : Et ce sont des habitants de la ville ? Vous le savez ou pas ?
Dorothée : Alors ceux qui étaient dans la salle, euh, alors ceux qui sont venus vraiment pour perturber à l’extérieur ne sont pas du tout des militants de la ville, ils viennent de Tours et d’Angers, ce sont des militants de l’ultradroite. Dans la salle il y avait quelques membres du collectif local.
Propagandiste : Et est-ce que vous essayez de leur parler, essayez de les convaincre, ou ça sert à rien ?
Dorothée : Oh, y a déjà eu des nombreuses rencontres avec le collectif local, mais effectivement qui n’ont jamais abouti puisque c’est l’arrêt des travaux ou rien, et puis voilà, à un moment donné, voyant qu’ils n’auraient pas l’arrêt des travaux, eh ben ils se sont affiliés à des partis et des groupuscules d’extrême droite, donc à partir de là le dialogue n’est plus possible.
Propagandiste : Et ce CADA, ce centre d’accueil pour demandeurs d’asile, il va bien ouvrir dans votre ville ? Vous ne céderez pas ?
Dorothée : Oui oui tout à fait, ah non non y a aucune raison de céder, alors déjà c’est un projet je le rappelle qui est porté par l’État.
Propagandiste : Et ce centre existe déjà, il est dans des locaux privés et il va déménager pour s’installer dans des locaux publics mais il existe déjà, ce centre.
Dorothée : Tout à fait, et depuis 2016. Et en 2016 il y avait eu quelques tensions également à l’ouverture de ce centre.
Plus loin, la propagandiste, acquise à la cause migratoire malgré son statut de journaliste de service public, nous fait mieux découvrir ce courageux maire. Et aussi, en passant, la formidable réussite de l’intoxication de masse de l’ingénierie antiraciste.
Propagandiste : Alors cette détermination que vous affichez, c’est pas une surprise pour vos proches. Vote prédécesseur, Yannick Morez, vous décrit comme « une femme avec une main de fer dans un gant de velours ». Est-ce que ça vous correspond bien ?
Dorothée : Je ne sais pas, en tout cas c’est sûr que je suis quelqu’un de déterminé, mais lui et toute l’équipe nous sommes des gens déterminés, pour faire avancer les projets de façon générale. Là, il se trouve que c’est pas un projet que nous portons, mais c’est un projet que nous avons accepté puisque l’accueil des personnes, euh, le droit d’asile ça correspond quand même à un droit constitutionnel, ça fait partie aussi des choses que l’on souhaite défendre.
De notre côté, on souhaite que personne de tordu qui se cacherait parmi ces inoffensifs migrants ne profite de notre tradition d’accueil pour blesser ou tuer des innocents. C’est pourquoi nous gardons au chaud cette déclaration de principe du nouveau maire de Saint-Brévin, désormais responsable de la construction du CATA, pardon, du CADA. Et de ses conséquences.
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Propagandiste : Et vous avez reçu vous aussi des courriers de menaces ? Ou des courriers de soutien aussi peut-être ?
Dorothée : Oui, des courriers de soutien, beaucoup, Yannick Morez en avait reçus beaucoup, moi j’en reçois beaucoup aussi depuis plusieurs jours, euh, des courriers injurieux oui, ça j’en ai reçu.
Propagandiste : Mais pas de menaces ?
Dorothée : Non, les menaces elles viennent surtout quand il y a des articles qui sont publiés sur une certaine presse d’extrême droite, et qu’il y a des gens dans les commentaires qui se permettent, voilà, de faire des commentaires vraiment menaçants, et qui ne sont pas censurés sur ces sites, ce que je trouve assez scandaleux.
Question : est-il plus scandaleux de s’opposer à l’importation de centaines de migrants dans une petite ville ou de faire des commentaires désobligeants sur des sites peu suivis par le grand public ?
On rappelle que l’opposition à cet agrandissement du CADA n’est pas seulement le fait de l’ultra ou de l’extrême droite : il y a aussi les mères de famille.
« Cent dix jeunes gens oisifs au profil psychologique compliqué avec une vue plongeante sur nos enfants dans leur cour d’école… On ne veut pas de cette prise de risques ! »
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation
