Régulièrement, la mort de clandestins africains en Méditerranée dans des naufrages d’embarcations de fortune relance la mécanique de l’indignation, à travers laquelle les médias d’obédience antiraciste cherchent à empathiser le grand public. Traduction : votre souffrance n’est rien face à celle des migrants.
En réalité, les Français sont indifférents, non pas par cynisme ou cruauté, mais parce qu’ils ont affaire à des difficultés économiques croissantes, avec une charge mentale – imposée par le gouvernement – en saturation : inflation à deux chiffres, menace permanente du chômage, guerre européenne à l’horizon et système de santé déficient suffisent à préoccuper les esprits.
Même si nous ne pouvons que regretter ces accidents, qui sont dus au croisement entre l’avidité des passeurs et la misère des candidats au départ, ils sont prévisibles : ce sont les effets secondaires du système d’importation massive de clandestins décidé par les autorités européennes elles-mêmes, qui tentent de se défausser sur une extrême droite qui n’a aucun pouvoir. C’est la Commission qui tue.
Botter en touche vers la droite nationale prétendument raciste est l’élément de langage venu d’en haut. La preuve avec cet échange entre la militante écologiste radicale – donc féministe et antiraciste, c’est-à-dire sur la ligne oligarchique – Sandrine Rousseau, et des journalistes mainstream, pourtant antilepénistes par définition.
Sandrine : Quand Marine Le Pen dit que les ONG sont le problème, elle accepte que les gens meurent, en fait, dans la Méditerranée. C’est ça qu’elle fait.
Journaliste : Elle accepte que les gens meurent, Marine Le Pen, vous dites ça ?
Sandrine : Oui, elle accepte que les gens meurent en Méditerranée et qu’ils ne soient pas sauvés. Eh bien ça, euh, c’est inadmissible.
Immigration : « Quand Marine Le Pen dit que les ONG sont le problème, elle accepte que les gens meurent en Méditerranée et qu’ils ne soient pas sauvés », déclare Sandrine Rousseau, députée EELV pic.twitter.com/2IHSFEaBFw
— franceinfo (@franceinfo) June 16, 2023
En allant au bout de la pensée (?) rousseauiste, on dira que c’est Marine qui noie les malheureux migrants, un par un, en surchargeant les barques. Les gens sérieux savent aujourd’hui que la Commission européenne a décidé de noyer les 450 millions d’Européens, qui font de moins en moins d’enfants, sous une immigration organisée venue du sud. Sous prétexte, bien sûr, d’humanisme et de réchauffement climatique.
Tous les grands mots des démocraties occidentales sont des euphémismes pour des saloperies, avec derrière toujours le Profit. L’intervention de Sandrine Rousseau – qui ne comprend pas ces ressorts profonds ou qui feint de les ignorer – sur France Info prouve que le niveau du débat politique s’est effondré, et les féministes y ont leur part. On dirait d’ailleurs qu’elles sont castées pour ça : les femmes devaient régénérer et élever le niveau du débat politique, elles l’ont écrabouillé.
Conséquence inattendue, les féministes ont aussi réussi à discréditer le combat féministe lui-même, qui était au départ un projet d’émancipation sociale compréhensible. Zohra Bitan, qui par ailleurs n’est pas sur notre ligne, explique cette dérive assez brutalement à Iris, la militante lesbienne qui veut faire « disparaître » Gérard Depardieu.
@ZohraBitan pousse un coup de gueule dans les GG auprès d’une militante du collectif Les Assises Lesbiennes.
« Votre féminisme de nanas biberonnées à la liberté qui vont à la plage en string est ridicule ! Après avoir fait 3 tweets, vous croyez avoir fait la guerre ! »#GGRMC pic.twitter.com/cxqgDAE2Bj
— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) June 15, 2023
Cette démocratie qui ne tient plus que sur la menace fantôme de l’extrême droite, alors que le parti de Marine Le Pen est en train d’être avalé par le Système (via ses cadres systémo-compatibles), arrive au bout de sa logique. Ce que nous voyons, ce sont les fins de race se débattre dans les ruines d’un système politique à l’agonie.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation