Chopée par la patrouille sénatoriale à propos de la ventilation des 2 millions et demi à des associations amies ou bidon, Marlène Schiappa, l’assistante du ministre de la Répression Gérald Darmanin, rame comme une bête devant les questions simples des sénateurs. Soit elle est bête, soit elle nous prend pour des cons. À vous de juger.
« Quand il y a une position écrite d’un cabinet, elle engage son ministre », rappelle Claude Raynal, président de la commission des finances du Sénat, à Marlène Schiappa pic.twitter.com/PqY0oV6J62
— Jean Rev (@Rev_de_Presse) June 14, 2023
Regardez, panique totale de Marlène Schiappa face à la commission d’enquête sur le #FondsMarianne : elle répond à côté de la plaque, ne sait rien de ce que fait son propre cabinet, mais reconnait « l’enthousiasme » de ce dernier pour le projet de Mohamed Sifaoui !
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— Gilbert Collard (@GilbertCollard) June 14, 2023
On rappelle à toutes fins utiles qu’une commission sénatoriale en France n’a aucun pouvoir de « police », elle ne peut pas « démissionner » un ministre ou l’envoyer en taule. Ça, c’est bon pour l’Amérique. En France, sa fonction est uniquement informationnelle. En général, ça finit en eau de boudin puisque chez nous le pouvoir législatif écrase le pouvoir – ou le contre-pouvoir, ne riez pas – législatif.
Les députés et sénateurs sont là pour faire vitrine démocratique. Ils peuvent gueuler à l’Assemblée ou acculer un ministre corrompu ou corrupteur dans les cordes sénatoriales, il en sortira rarement du bon pour le peuple. Les Français épris de justice auront quand même plaisir à regarder Schiappa, cette incarnation de la nouvelle inquisition féministe, patauger dans la boue de ses dénégations et malversations.
La Macronie est un pourrissement politico-moral, celui de la Ve République, ça fait 7 ans qu’on se demande comment le Système peut encore tenir avec des piliers aussi vermoulus, et c’est toujours là. Car derrière il y a la Banque, les médias mainstream, les réseaux occultes, la justice corrompue et la police politique répressive. Avec toutes ces armes, difficile de ne pas jouir d’une impunité totale !
Malgré tout, pour faire bonne mesure, Le Monde diffuse en direct les échanges de la commission. On voit que son président Claude Raynal est bien gentil, surtout quand il essaye de ne pas froisser Marlène sur le masculin et le féminin des termes. On en arrive à rêver d’une autre justice, pas forcément expéditive, simplement plus juste.
Claude Raynal : « Quand je lis aujourd’hui que la famille Paty refuse de lier son nom au fonds Marianne du fait des discussions en cours, ça me fait mal. »
Le seul avantage de l’affaire du Fonds Maranne, c’est qu’il a mis en lumière une partie des cuisines sales de la Macronie, cet argent public distribué aux propagandistes du Système au nom de la lutte contre le djihadisme. Le djihad, il a bon dos ! La famille Paty, instrumentalisée de manière ignoble dans cette histoire, a eu raison de réclamer une enquête parlementaire et de porter plainte contre l’administration. Mais quand on connaît cette dernière et sa capacité à noyer le poison…
« Je ne suis pas une amie de Mohamed Sifaoui »
Schiappa a reconnu des « dysfonctionnements documentés et avérés », tout en assurant qu’elle n’est pas intervenue « personnellement » dans le choix des associations, écrit Le Monde. Pour faire simple, elle balance tout sur son cabinet. Et quand le rapporteur lui rappelle que c’est elle le ministre, donc la responsable numéro un, elle botte en touche. Le niveau…
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