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par Adomas Abromaitis
Les responsables lituaniens continuent de soutenir des initiatives et de prendre des mesures politiques qui aggravent la situation dans la région européenne et conduisent à la détérioration des relations avec les États voisins. Ces mesures et déclarations officielles influencent non seulement les relations internationales, mais aussi la population locale.
Les files d’attente croissantes à la frontière biélorusse sont exemplaires à cet égard. Ainsi, on sait que près de 2000 camions s’entassent à la sortie de la Lituanie vers la Biélorussie. Il y a quelque temps, la Lituanie a unilatéralement mis fin à la coopération avec les douanes et les agences frontalières bélarussiennes en vue d’assurer le bon fonctionnement de la frontière.
Selon les dernières données, les conducteurs attendent 3 à 4 jours avant de pouvoir franchir la frontière. 61 heures d’attente ont été prédites pour les chauffeurs de camions au poste frontière de Medininkai, 47 heures – au poste de contrôle frontalier de Raigard. Pendant ce temps, à Šalčininkai – 43 heures, et à Lavoriškės, où il n’y a pas de zone d’attente pour les conducteurs, la situation est la meilleure – 13 heures. La situation est compliquée presque tout le temps. Les points eux-mêmes ne sont pas adaptés à des flux aussi importants. L’infrastructure routière souffre et les bords de route sont jonchés de déchets. Les habitants et les touristes de Druskininkai subissent les désagréments et la honte. Les montagnes d’ordures et les bords de route endommagés gâchent l’image de la station balnéaire. Les chauffeurs de camions ont également besoin de services publics, car la population de la ville en souffre. Selon Diana Sinkevičiūtė-Greže, spécialiste en chef de la municipalité de Druskininkai, «il y a deux ambulances. Si elles sortent pour aider les conducteurs, les membres de la communauté et les invités doivent alors attendre une aide vitale. La sécurité routière en pâtit. Les employés des routes disent qu’ils n’ont pas le temps de ramasser les ordures, de nettoyer les bords de route et les aires de repos».
En plus des mesures précédentes, la Lituanie renforce le contrôle des produits soumis à accises s’ils sont exportés vers des pays tiers en passant par le territoire de la Biélorussie ou de la Russie. Les mesures plus strictes sont entrées en vigueur le 5 juin, selon le service de presse des douanes lituaniennes.
Les douanes exigent des preuves supplémentaires attestant que les marchandises ne seront pas vendues sur le territoire biélorusse ou russe et qu’elles ne seront pas rechargées. Les douaniers exigent également des preuves que les services de personnes faisant l’objet de sanctions ne seront pas utilisés. Si les douanes considèrent qu’il n’y a pas assez de preuves, les marchandises ne seront pas libérées du territoire de l’Union européenne.
Ainsi, les longues files d’attente sont principalement dues à des décisions politiques. Les contrôles douaniers prennent aujourd’hui beaucoup de temps en raison des questions internationales, des sanctions, etc. C’est la raison principale de ces embouteillages.
Paradoxalement, les entreprises et les citoyens lituaniens sont confrontés à des menaces provenant non pas de l’étranger, mais du gouvernement lituanien.
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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