Mais où donc est passé le sens des responsabilités environnementales du milieu politique, s’il y en a déjà eu un ?
Oui, il y en a déjà eu du courage politique… ou des ministres de l’Environnement courageux qui n’ont pas eu peur d’agir et qui ont même démissionné face à l’irresponsabilité de leur gouvernement, comme Thomas Mulcair devant le projet de port méthanier Rabaska à Lévis qu’il a refusé d’autoriser pour ensuite démissionner.
Si je considère les 40 dernières années, je me rappelle des Marcel Léger, Clifford Lincoln, David Cliche, Thomas Mulcair, Sheila Copps, John Anderson, Paul Bégin, Line Beauchamp, Daniel Breton.
Il y a aussi eu Nicolas Hulot, ministre de l’Environnement français, qui a dénoncé les mensonges de son gouvernement sur ses engagements bidons et ses fausses bonnes réalisations pour la protection du climat, puis… il a démissionné !
Mais il y a eu aussi la récupération du milieu environnemental par les partis politiques et les pouvoirs dominants pour se faire des ami-es afin de se doter de fan-clubs assurant ainsi qu’ils n’aient que de bonnes critiques…
Le malheur, et on le voit bien ici, c’est que les pouvoirs politiques ont depuis longtemps versé dans le SHOW BUSINESS VERT avec des annonces toujours plus spectaculaires sans jamais vraiment faire le travail… Trente ans d’échecs volontaires dans la lutte contre la CRISE CLIMATIQUE nous ont rappelé les commissaires à l’environnement du Canada et du Québec depuis 20 ans…
À force de remettre à plus tard les actions urgentes nécessaires pour faire à face à la CRISE CLIMATIQUE nous sommes maintenant devenus OTAGES ET VICTIMES DE NOTRE PROPRE PROCRASTINATION …et immanquablement les mensonges politiques reviennent nous hanter…
Combien de fois le ministre canadien de l’Environnement et des changements climatiques Steven Guilbeault a-t-il déclaré, sérieux comme un pape, que les prévisions sont bonnes à long terme ou encore qu’il faut vendre du pétrole pour avoir l’argent pour lutter contre la CRISE CLIMATIQUE, que le Canada serait encore et toujours le leader dans la lutte à la CRISE CLIMATIQUE…
On ne pourra pas éteindre le feu dans le ciel avec des mots…
Rappelons-nous les 30 ans d’échecs volontaires de nos gouvernements dans la lutte contre la CRISE CLIMATIQUE…
Maintenant la CRISE CLIMATIQUE s’accélère et s’intensifie plus que jamais, le présent est violent et l’avenir très proche sera brutal… et le Canada chauffe le poêle toujours plus…
Comment le ministre Steven Guilbeault a t-il pu cautionner des augmentations vertigineuses de production de pétrole dans les sables bitumineux ou le satané projet pétrolier de Baie du Nord qu’il a autorisé lui qui, comme « ex écolo », devrait très bien savoir que le Canada est devenu un des pires RENÉGATS DU CLIMAT ?
Il faut que les gens, les groupes, les municipalités et les médias s’inspirent des meilleures pratiques à implanter dans leurs milieux, passent fermement à l’action et qu’ils et elles se mobilisent solidement pour pouvoir espérer que les gouvernements supérieurs agissent…
Comme disait Marcel Léger « l’action politique repose sur l’opinion publique EXPRIMÉE » !
Source: Lire l'article complet de L'aut'journal