L’église Notre-Dame de Paris
le 16 avril 2019
Emmanuel Macron le lendemain de l’incendie déclare:
« Je vous le dis ce soir avec force : nous sommes ce peuple de bâtisseurs, nous avons tant à reconstruire », a-t-il affirmé, s’engageant à entreprendre et à achever rapidement les travaux de restauration de cette « cathédrale de tout un peuple et de son histoire millénaire ». « Alors, oui, nous rebâtirons la cathédrale Notre-Dame plus belle encore, et je veux que cela soit achevé d’ici cinq années. Nous le pouvons », a-t-il assuré.
le 14 avril 2023
«5 ans pour faire revivre Notre-Dame.
C’est titanesque.
Nous sommes en train de le faire. Artisans, restaurateurs, ouvriers et compagnons, toutes les équipes sur place nous l’ont assuré à nouveau ce matin : nous serons au rendez-vous de 2024 !»
«Notre-Dame de Paris va revivre. Et parce qu’elle est une part de notre destin national, de notre Histoire, parce qu’elle a encore tant à montrer, je suis favorable à ce qu’une réflexion s’engage sur la création d’un musée qui lui sera dédié.»
Chapelle historique du Bon-Pasteur
Le Monastère du Bon-Pasteur a été classé monument historique par le gouvernement du Québec le 11 juillet 1979
Le patrimoine culturel du Québec est constitué, selon la Loi sur le patrimoine culturel du Québec, de personnages historiques décédés, de lieux et d’événements historiques, de documents, d’immeubles, d’objets et de sites patrimoniaux, de paysages culturels patrimoniaux et de patrimoine immatériel.
La construction s’échelonne de 1846 à 1903. La chapelle publique, conçue en 1878 par l’architecte Victor Bourgeau, se distingue par sa position au centre de l’édifice. Des éléments architecturaux néoclassiques sont ajoutés par l’architecte John Ostell et le jésuite Félix Martin. Une nouvelle aile est annexée en 1884 pour y inclure une école de métiers. Cette aile est a allongé de nouveau vers la rue Sherbrooke en 1893. Un presbytère est construit en 1896 à l’angle des rues Sherbrooke et Cadieux (actuellement De Bullion).
Le centre culturel est situé dans la vieille chapelle. La Chapelle, qui peut accueillir 160 personnes pour un concert, est gérée par le service culturel de la Ville de Montréal et associée au réseau des maisons de la culture de Montréal.
Voici ce que la Ville de Montréal publie, le 1e juin 2023:
Victime des importants dégâts causés par l’incendie qui a touché le monastère du Bon-Pasteur, la salle de concert de la Chapelle se voit dans l’obligation de fermer ses portes pour une durée indéterminée. L’équipe travaille dès maintenant d’arrache pied et cherche des solutions afin de maintenir la tenue des concerts prévus cet automne.
Voilà la réponse de la Ville de Montréal.
« On ne pourra pas tout protéger », martèle Mathieu Lacombe, le ministre de la Culture lorsqu’on l’interroge sur la protection du patrimoine.
Et François Legault? Pas un mot.
Non, Québécois, pour nous le patrimoine n’est pas une force, ni une représentation de qui nous sommes. Nous ne sommes pas des bâtisseurs. Nous n’avons rien à reconstruire. On préfère passer notre tour. La mémoire de notre histoire n’est pas assez importante pour être sauvegardée.
Aucune intervention en vue! Aucun échéance pour un monument classé. À l’image de ce que nous sommes devenus, des vauriens. Les autres ont des histoires intéressantes qui valent la peine d’être préservées, mais certainement pas nous! Aucun leadership, ni de la mairesse de Montréal, ni du ministre responsable, ni du Premier ministre ni d’aucun chef d’opposition! Rien!
La seule réponse?
«Ah ben on va attendre voir ce que les assurances vont dire, pi on verra si on peut!»
«Nous le pouvons» de Macron se traduit ici par «On verra»
On verra si on veut se souvenir de nos œuvres passés.
On verra si on veut se souvenir de nous-même.
On verra si c’est vieilles affaires valent la peine.
On verra si on veut une suite de notre histoire.
On verra si le fédéral et blablabla…
Oui, on verra.
Quelque chose comme un grand peuple disait René Lévesque?
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec