Sanctions pour des policiers dans l’émission TPMP, Cédric Vladimir pourrait être confronté à la justice

Sanctions pour des policiers dans l’émission TPMP, Cédric Vladimir pourrait être confronté à la justice

Cédric Vladimir dans les coulisses de TPMP

Dans une affaire qui a fait grand bruit, des policiers ont été désigné comme étant des membres de la Brav-M, la brigade de répression de l’action violente motorisée, lors d’une émission de Cyril Hanouna. Mais la vérité a finalement éclaté, et les conséquences ne se sont pas fait attendre. Selon une source proche du dossier, ce lundi 5 juin, l’un des policiers en question a été renvoyé en conseil de discipline.

De plus, après une enquête administrative menée par l’IGPN (la police des polices), deux autres fonctionnaires ont également été sanctionnés. L’un d’eux a reçu un blâme, tandis que l’autre a été exclu temporairement de ses fonctions pendant trois jours, sur décision du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, rapporte la même source.

Le scandale a éclaté au début du mois d’avril, sur le plateau de l’émission « Touche pas à mon poste ! ». Trois hommes et une femme, encagoulés, portant une capuche noire et modifiant leur voix, ont été présentés comme membres de la Brav-M. À ce moment-là, l’unité faisait face à des accusations de violences contre les manifestants s’opposant à la réforme des retraites. En réaction, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé la venue de Laurent Nuñez dans l’émission pour s’expliquer.

Dès lors, une enquête préliminaire a été ouverte à Nanterre, suite à un signalement du préfet de police auprès de la justice. Ce dernier était convaincu que les individus présents sur le plateau n’appartenaient pas à la Brav-M. Des sources proches du dossier ont confirmé que cela était bel et bien le cas. Notons également que l’un des individus se trouve être Cédric Vladimir. Il avait été révoqué de la police nationale en décembre 2002.

Cependant, en ce qui concerne Cédric, le préfet de police ne peut pas prendre de sanctions à son encontre puisqu’il n’est plus policier. Son cas relève donc du judiciaire, a souligné une source proche du dossier.

Le préfet Nuñez avait déclaré début avril : « Quand un fonctionnaire révoqué parle au nom de la Brav-M, pour moi, c’est un problème ». Il avait également condamné le « non-respect du devoir de réserve » des autres fonctionnaires impliqués dans cette affaire.

Source : Actu Forces de l’ordre

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À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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