Étude de Didier Raoult sur l’hydroxychloroquine : le gendarme du médicament va saisir la justice

Étude de Didier Raoult sur l’hydroxychloroquine : le gendarme du médicament va saisir la justice

Note de la rédaction de Profession-Gendarme :

Il n’est pas nécessaire d’être un « grand thérapeute » ou un « grand savant » pour comprendre les véritables enjeux de cette « comédie » rapportée à grand titre par l’ensemble des médias mainstream.

Quand on qualifie de « plus grand essai thérapeutique sauvage connu » nous comprenons tous qu’il s’agit bien des injections expérimentales « Covid » qui ont été imposées en l’absence de consentement réel et sans contrainte et non pas la prescription d’un médicament (hydroxychloroquine) connu et en vente libre (avant l’arrivée de la Covid) depuis plus de 70 ans.

Par Nicolas BerrodElsa Mari et Séverine Cazes

Le 3 juin 2023 à 12h59

Les autorités veulent montrer qu’elles agissent face à Didier Raoult, accusé de multiples dérives par de nombreux médecins. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) annonce au Parisien qu’elle « s’apprête à saisir la justice » concernant la dernière publication cosignée par l’ancien directeur de l’IHU de Marseille, mise en ligne sur la plate-forme de prépublications MedRxiv le 4 avril.

Cette étude a été qualifiée par seize sociétés savantes de médecine de « plus grand essai thérapeutique sauvage connu ». Plus de 30 000 patients atteints du Covid et soignés à l’IHU entre le 2 mars 2020 et le 31 décembre 2021 ont été suivis. La prise d’hydroxychloroquine, avec ou sans azithromycine, apparaît associée à une moindre mortalité. Mais ces résultats sont entachés d’un biais majeur, d’après plusieurs scientifiques : les patients souffrant d’un risque cardiaque n’ont pas reçu le traitement.

Plus grave, d’après l’ANSM, la réglementation n’aurait pas été respectée. « Après analyse, nous confirmons que cette étude peut être qualifiée de RIPH (recherche impliquant la personne humaine) de catégorie 1. Elle aurait ainsi dû bénéficier d’un avis favorable d’un comité de protection des personnes (CPP) et d’une autorisation (de sa part) pour être mise en œuvre », nous indique-t-elle. D’où son intention de saisir la justice, comme elle l’a déjà fait à plusieurs reprises par le passé concernant d’autres dérives présumées à l’IHU.

La prépublication bientôt retirée ?

Dans un communiqué rendu public mercredi, le parquet de Marseille, qui a ouvert une première enquête concernant d’autres éléments en juillet, a indiqué que « les faits relatifs à la prise en charge thérapeutique de la tuberculose et de la Covid-19 (…) faisaient l’objet d’une analyse complémentaire en cours, au regard notamment de récents développements ».

Didier Raoult se défend en assurant qu’il s’agit d’une simple « étude observationnelle » et qu’il « n’y a jamais eu d’essai thérapeutique », comme il l’a martelé à plusieurs reprises ces derniers jours. Vendredi soir, il a aussi annoncé que « tous les auteurs » de la prépublication (dont lui) avaient finalement décidé de la faire retirer du site. Selon le microbiologiste, la raison serait la crainte de sanctions.

L’explication est différente du côté de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), l’une des tutelles de l’IHU. « Plusieurs auteurs ont demandé le retrait, au vu du contexte. On a envie d’aller de l’avant, de tourner la page », avait-elle indiqué au Parisien vendredi en fin d’après-midi. Pas sûr que cela suffise.

Source : Le Parisien

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À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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