par Jacques Henry
Le 2 juin j’ai regardé sur le site OpenBox TV une émission organisée par Alain Juillet relative à la transition énergétique avec Philippe Charlez. J’ai laissé un long commentaire sur ce site qui semble avoir disparu à moins qu’il s’agisse d’une disposition évitant de voir s’accumuler d’autres commentaires qu’il faut ensuite gérer. Bref, ma position au sujet du changement du climat, de la transition énergétique, des gaz à effet de serre n’a pas changé depuis mes premières recherches bibliographiques datant de 2014. Je ne connaissais strictement rien dans ce domaine, excepté en ce qui concerne l’énergie, et la COP 21 se profilant j’ai très rapidement compris que le climat méritait mon attention. Ce qui me surprit sur le plan scientifique était l’absence d’une vision intégrée du système Terre-océans-atmosphère. Il y avait des lacunes jamais abordées en 2014 et qui n’ont pas été abordées par Monsieur Charlez. On ne peut pas lui en vouloir puisque Charlez est un géologue ayant travaillé pour Total durant l’essentiel de sa carrière. Si les problèmes d’énergie peuvent concerner un géologue travaillant auprès d’une «major» du pétrole et du gaz, il en va tout autrement du climat. Quelques mois avant la tenue de la «COP 21» à Paris je découvris que l’échafaudage plus idéologique que scientifique de l’IPCC omettait un paramètre important que la très grande majorité des «spécialistes» du climat omettaient également et omettent toujours, à dessein je n’en sais rien.
Il s’agit du gradient adiabatique auquel est soumise l’atmosphère terrestre en raison du champ gravitationnel de la Terre, «lapse rate» en anglais. Pourquoi ni l’IPCC, ni aucun organisme officiel ou non, ni les climatologues de plateau télé n’en parlent, l’objet de ce billet est de comprendre quel est ce problème. Schématiquement la température de l’air diminue avec l’altitude d’environ 1 degré par 100 mètres. Ce gradient explique pourquoi de l’air humide venant du nord par exemple au niveau de l’île de Tahiti se heurte à la montagne centrale de l’île, est obligé de monter et la vapeur d’eau se condense pour former des nuages. L’air se refroidit en gagnant en altitude Cette condensation de la vapeur d’eau libère de l’énergie, celle provenant du rayonnement solaire qui a permis l’évaporation de l’eau océanique, mais pas suffisamment pour réchauffer l’air. Et pourquoi l’air se refroidit en montant le long de la montagne ? Parce qu’il se détend. La présence de vapeur d’eau complique les équations décrivant le gradient adiabatique mais elles restent cependant compréhensibles pour un non spécialiste ayant suivi des cours de thermodynamique à l’Université.
On peut aussi trouver une comparaison pour expliciter ce qu’est ce gradient. La densité de l’air au niveau de la mer est plus élevée qu’à 100 mètres d’altitude et qu’à 1000 mètres d’altitude. C’est une conséquence directe du champ gravitationnel de la Terre et la pression atmosphérique diminue également avec l’altitude. On peut donc comparer cet effet à une pompe pour gonfler un pneu de vélo. Même les enfants ont constaté que le tube de la pompe à vélo chauffe quand on compresse l’air avec le piston servant à injecter l’air dans le pneu. Cette observation paraît anodine mais elle revêt une importance capitale car elle n’a jamais été prise en compte dans la formulation de l’effet de serre des gaz présents à l’état de trace dans l’atmosphère par les «spécialistes» de l’IPCC. L’effet de serre est schématiquement décrit par l’illustration ci-dessous.
Il s’agit de la flèche rouge descendant vers le sol matérialisant un flux de photons infra-rouges réémis par les molécules de gaz préalablement excitées par les photons provenant du Soleil. La relaxation de ces molécules émet des photons infra-rouge qui sont moins énergétiques que ceux absorbés selon une loi de la thermodynamique incontournable appelée la loi de Stefan-Boltzmann. Cette loi décrit l’entropie, c’est-à-dire la dégradation de la «qualité» de l’énergie pour employer un langage imagé. Et c’est précisément sur ce point que la théorie de l’effet de serre est une pure invention relevant de l’idéologie plutôt que de la science. En effet, ces photons réémis par des molécules des gaz constituant l’atmosphère ne peuvent en aucun cas réchauffer les couches d’air près du sol puisqu’ils ne sont pas assez énergétiques ! Ces couches d’air près du sol sont plus chaudes que celles situées plus haut. Et comme le champ gravitationnel de la Terre rend plus denses ces couches inférieures de l’atmosphère alors l’agitation thermique des molécules au niveau du sol exclut tout effet de serre tel que décrit et soutenu par l’IPCC. C’est physiquement impossible. Tout l’édifice pseudo-scientifique répandu par la propagande onusienne s’écroule. La nécessité d’une transition énergétique dont le but est de réduire les émissions de CO2 s’écroule également. Les émissions de CO2 n’ont strictement rien à voir avec le supposé réchauffement du climat provoqué par ce CO2, elles pourraient doubler cela ne changera rien. Développer les véhicules électriques relève de l’escroquerie comme de développer des moulins à vent et des miroirs magiques : c’est un gaspillage net de capitaux provenant de la poche des contribuables. Tout est mensonger et persévérer dans cette fausse science est un immense scandale.
Voilà pourquoi personne n’a mentionné l’existence indéniable de ce gradient de densité et de température auquel est soumise l’atmosphère. Alors que tous les climatologues honnêtes connaissent ce phénomène naturel, pourquoi n’est-il jamais mentionné ? Parce que la théorie de l’effet de serre est incompatible avec ce gradient adiabatique qui, lui, est bien réel. Le mentionner est politiquement incorrect et tenter d’informer comme je le fais sur ce blog est également politiquement incorrect. Je me suis contenté d’observer et de déduire comme je l’ai toujours fait au cours de ma carrière de recherche scientifique. Parce qu’il fait «plus chaud» au niveau du sol qu’à 500 mètres d’altitude l’effet de serre ne peut pas physiquement exister, c’est tellement simple que c’est déroutant
L’Occident s’est enfoncé dans une idéologie mensongère au sujet du climat, des gaz à effet de serre, de la réduction des émissions de CO2, de la généralisation des voitures électriques, des «villes 15 minutes», de l’élevage bovin néfaste pour le climat, des énergies dites renouvelables, la liste est longue, et cet Occident va en mourir, tout simplement … Pour enfoncer un dernier coin dans le cerveau dérangé des écologistes politiques, je rappelle tout de même que la Terre a déjà parcouru près de 15 000 ans depuis la fin de la dernière glaciation (Dryas récent) et si on considère qu’en moyenne un cycle de glaciation dure 100 000 ans la Terre s’achemine donc inexorablement vers un refroidissement du climat … Plus près de nous la température de la surface terrestre s’est stabilisée comme l’a exposé Christian Gerondeau :
De qui se moque-t-on ?
source : Jacques Henry
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