Appliquons des solutions pragmatiques
Avec services et surveillance
Plusieurs itinérants choisissent de vivre sous la tente comme mode de vie. Parions que ça ne changera pas de sitôt. Alors montrons-nous pragmatiques pour bien gérer cette situation chronique.
Au lieu de les laisser s’installer arbitrairement là où il ne faut pas, et qu’ils dérangent les gens et troublent l’ordre public, pourquoi ne pas installer des terrains de camping urbains pour itinérants sur les nombreux terrains vagues et abandonnés de Montréal et alentour?
La ville défraiera un petit loyer au propriétaire du terrain à l’abandon, ou possiblement sous la forme d’une exemption de taxes municipales.
On choisit un terrain le plus en retrait possible des endroits habités, on y aménage un enclos clôturé, on ajoute quelques services de base comme des toilettes chimiques bleues, de l’eau courante, des poubelles, et le tour est joué.
La popote roulante viendra y faire son tour pour les repas, sans oublier les travailleurs de rue, l’infirmière mobile, et bien sûr, la police.
On établit un règlement municipal qui interdit de monter des tentes ailleurs qu’aux endroits prévus à cet effet. On leur fait comprendre que c’est uniquement là qu’ils doivent se tenir pour éviter les ennuis avec la loi. Chacun devra s’enregistrer à l’entrée et aura un emplacement attitré qui n’empiétera pas sur celui des autres.
Puisqu’il y aura toujours des itinérants pour vouloir monter leur tente anarchiquement un peu partout en ville, autant leur assigner un endroit précis où les regrouper, et où il sera plus facile pour la police de les surveiller et d’intervenir.
Il existera une entente tacite leur faisant comprendre qu’il sera à leur avantage de rester là en tout temps plutôt que d’aller errer partout en ville et d’effrayer les gens par leurs comportements erratiques et leur apparence dépenaillée.
Seuls un encadrement serré et de la fermeté dans l’application des règlements donnent des résultats avec ces gens imprévisibles, instables, perturbés, dysfonctionnels et confus. La population générale n’a pas à subir les inconvénients de leur état.
De là tout l’intérêt de confiner les itinérants dans un lieu précis où un minimum de surveillance et de maintien de l’ordre sera effectué.
Un terrain de camping urbain réservé répondra parfaitement à ces exigences avec l’avantage de mieux assurer la sécurité publique.
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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec