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par Christelle Néant
Alors qu’en Russie on célèbre aujourd’hui, 1er juin, le jour des droits de l’Enfant, les témoignages recueillis auprès de réfugiés d’Artiomovsk (Bakhmout), ou d’Ukrainiens ayant tenté d’enlever des enfants dans d’autres régions, montrent clairement qu’organisations humanitaires, journalistes et volontaires se rendent complices des crimes de Kiev tant dans le Donbass, que dans les autres nouvelles régions de la fédération de Russie.
Deux jours après l’interview avec Sergueï, l’homme qui a eu la hanche cassée lorsque les forces armées de Kiev ont fait exploser l’immeuble où il vivait avec sa famille, nous avons pu retrouver et interviewer son beau-père, ainsi que la famille de Ioulia, la femme qui a accouché dans la cave où vivait Sergueï et les siens (voir les vidéos et articles respectifs mis en lien).
Lors de la visité à Sergueï j’avais appris que c’était l’anniversaire de Kolia, son fils. J’ai donc décidé de faire quelques cadeaux pour Kolia, mais aussi Ignat, le fils aîné d’Evgueni et Ioulia. Sergueï m’ayant informé que son fils adorait les robots, j’ai trouvé un robot adapté à son âge et un pour Ignat, afin qu’ils puissent jouer ensemble sans jalousie, et j’ai ajouté des livres de conte de fées et des livres avec puzzle histoire de compléter (le budget détaillé sera indiqué dans un article séparé dans la partie «aide humanitaire» du site).
Voir l’interview des familles de Ioulia et Sergueï sous-titrée en français :
Pendant que les enfants découvrent leurs nouveaux jouets, je discute avec Lioubov, la mère de Ioulia, et Evgueni, son mari. Ils confirment que les journalistes arrivaient trop vite sur place après les bombardements menés par les forces armées de Kiev contre les zones résidentielles d’Artiomovsk pour que ce soit normal.
Fait confirmé aussi par Vladimir, le beau-père de Sergueï, qui dit qu’ils arrivaient instantanément, et qui suppose qu’ils payaient les forces armées de Kiev pour qu’elles bombardent Artiomovsk afin d’avoir «de belles images» (fait dont Sergueï accusait ouvertement les journalistes). En tout cas leur arrivée immédiate sur place indique clairement que les journalistes savaient à l’avance quelle zone d’Artiomovsk serait bombardée, et donc qu’ils se rendaient de toute façon complice de ce crime de guerre des forces armées de Kiev.
Les trois réfugiés confirment aussi que les unités comme les «Anges blancs», «Phénix» et d’autres partaient littéralement «à la chasse aux enfants» (dixit leurs propres termes), et ont confirmé un cas d’enlèvement d’enfant alors que ses parents étaient partis chercher de l’aide humanitaire, laissant l’adolescent seul à la maison. Et ce qui s’est passé à Artiomovsk, a lieu maintenant dans d’autres localités du Donbass, comme Avdeyevka, comme le raconte cet article du Kiyv Post (média ukrainien). Là aussi une chasse aux enfants a été lancée, pour obliger les parents à évacuer vers le territoire ukrainien, alors qu’ils ne le veulent pas, sur base du décret du cabinet des ministres ukrainien du 7 mars 2023 autorisation l’évacuation forcée des enfants.
Mais d’après Vladimir, même les parents ayant évacué avec leurs enfants vers l’Ukraine pour éviter qu’ils ne leur soient enlevés, ne sont pas à l’abri de voir cette catastrophe arriver. Il explique ainsi qu’il est légalement très facile désormais en Ukraine de retirer les droits parentaux aux parents qui ont fui la zone de combat. Ce qu’il advient ensuite de ces enfants est un mystère.
Or, il n’y a pas longtemps, une Ukrainienne a été arrêtée par le FSB à la frontière, alors qu’elle tentait de rentrer sur le territoire russe pour y prendre la tutelle d’orphelins de la région de Kherson, sous couvert d’une organisation humanitaire (en réalité sur ordre du SBU), et les emmener ensuite en Allemagne via Kiev.
Ce qu’il serait advenu de ces enfants ensuite, cette femme s’en fiche. Mais c’est déjà la deuxième fois que je vois l’Allemagne comme destination d’enfants que les autorités ukrainiennes veulent emmener de force hors des nouvelles régions de la fédération de Russie. Je rappelle que dans son interview de début avril 2023, la jeune Milania a clairement indiqué que les «Anges blancs» avaient cherché à l’évacuer de force hors d’Artiomovsk, pour l’emmener ensuite en Allemagne. Pourquoi l’Allemagne ? Où ces enfants enlevés de force doivent-ils être emmenés et dans quel but ?
Malheureusement sur cette question, impossible de compter sur les organisations internationales ou humanitaires habituellement chargées de ces questions. Surtout quand on apprend que les volontaires de ces organisations travaillaient à Artiomovsk pour le SBU afin de récolter des informations sur ceux soutenant la Russie, ou cachant des enfants, voire livraient carrément des munitions aux soldats ukrainiens, comme Vladimir nous le raconte concernant la Croix-Rouge (voir son témoignage dans la vidéo) ! Après des récits comme ceux des réfugiés d’Artiomovsk on comprend leur méfiance envers ces organisations prétendument humanitaires, qui sont loin d’être neutres comme le prévoit pourtant leur charte.
Les témoignages recueillis auprès de ces deux familles d’Artiomovsk montrent que non seulement Kiev commet des crimes de guerre et essaye d’enlever des enfants dans le Donbass, mais en prime, tant les journalistes que les organisations dites humanitaires et les volontaires qui y travaillent se rendent complices de ces crimes.
source : Donbass Insider
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