Par WD
Comme la France se fait jeter partout en Afrique, non sans raison, ses centres d’approvisionnement en uranium sont compromis. Pour diversifier ses sources délivrant cette matière première, le groupe Orano (ex AREVA) détenu à 90 % par l’état français est présent en Mongolie. Il y a dans ce pays moins de pattes à graisser et la sécurité générale est maximale. Que du bonheur pour un gestionnaire.
D’après certains échos de la steppe, son exploitation minière ne respecte aucune norme environnementale. Quelques clans nomades parlent de spoliation des terres sur les parcours pastoraux traditionnels, pollution des sols et de l’eau sur fond de corruption des autorités Mongoles. Serait-ce étonnant dans un pays qui s’est effondré à la chute de l’URSS et qui a ouvert ses yourtes au libéralisme conquérant ? D’autant que le passif politico-financier d’Orano/Areva n’est pas à mettre dans le panier de la probité. Ceci procède aux petits arrangements entre amis. Pour l’heure, aucune ONG n’alarme la communauté internationale des méthodes maffieuses qui ont cours dans ce pays comme dans tant d’autres qui tendent la main au monde délétère occidental. C’est une erreur fatale que commet l’exécutif Mongol en s’accoquinant avec le côté obscur du monde. Si moult nations rompent avec le monde américanisé à portée hégémonique, ce n’est pas par fantaisie du jour. Elles veulent se défaire de l’immixtion étasunienne et constituer une multipolarité bénéfique aux peuples qui les composent.
La Mongolie semble ignorer tous les changements paradigmatiques mondiaux actuels. Elle ne participe pas à la grande mutation civilisationnelle. Pourtant, elle a deux colosses qui l’entourent, la Chine et la Russie. Elle a donc deux exemples majeurs tant à ses frontières qu’en son sein industriel qui ouvrent la voie de l’émancipation. Est-elle aveugle ou déjà trop tenue par le libéralisme qu’elle a introduit suite à l’écroulement soviétique ? Une fois que le ver est dans le fruit, ce dernier se gâte et fini par tomber au sol complètement pourri. Ne lui jetons pas la pierre, l’Europe ne fait pas mieux avec les ressources naturelles rares en moins.
Au delà de ces enjeux économiques, de ce climat politique où l’intrigue a amené Duda puis Macron dans son ombre, les perspectives géostratégiques sont faciles à deviner. Les gougnafiers américains via leurs vassaux veulent faire de ce pays tant une nouvelle colonie bien juteuse qu’une base militaire plantée au milieu de leurs ennemis. On se demande si Poutine se rend vraiment compte du projet. Toujours, à force de renâcler sur le bouclage du dossier Ukrainien, il subit les attaques terroristes sur son territoire. Le bandérisme n’a jamais été autre chose qu’une force maligne de la terreur. C’était à prévoir et beaucoup de spécialistes avaient agité le drapeau rouge du danger. De plus, le président russe se met en difficulté politique car ses opposants à la Douma ne décolèrent pas de sa nonchalance. A un moment donné, le jeu du chat et de la souris se termine et la souris y passe. Il est grand temps pour lui et la communauté internationale d’en finir avec Zelensky le corrompu et ses légions de tordus. Il lui faut en finir avec toutes les manœuvres occidentales qui gangrènent tous les pays qui encerclent tant la Russie que la Chine et l’Inde, ses partenaires. Tant que le cancer Straussien ne sera pas éradiqué, la paix dans le monde ne sera jamais acquise.
Vouloir un monde multipolaire est une chose, ne pas mettre à l’amende un collectif qui le rejette et le combat est une autre. Ne pas tordre le bras à l’occident belliciste au point de le casser est une grave erreur stratégique dont les conséquences peuvent entraîner la troisième guerre mondiale. Devenir un ver luisant à cause des radiations qui commencent à arriver, n’est guère réjouissant. On risque d’en crever et ce n’est pas acceptable.
La Mongolie participe à cette manœuvre d’encerclement-étouffement, peut-être malgré elle. Toujours, elle plonge inexorablement dans le piège du casting. Elle rentre dans la troupe et commence les répétitions où elle joue le rôle de Faust. Tout porte à croire qu’elle va devenir une nouvelle diva. Il ne reste plus qu’à annoncer la première représentation.
Il est évident que la Mongolie deviendra le prochain événement mondial majeur dans l’actuel conflit civilisationnel. Les pays non alignés se dédouanent du dollar et rentrent dans les BRICS ou l’OCS. Ils sortent peu à peu de l’emprise bancaire américaine pourvue d’outils de contrôle et d’instruments normatifs dévoués à la captation des richesses. Mais cet aspect économique n’est qu’un segment de la lutte pour l’indépendance. Tôt ou tard, tous ces pays aspirant à la liberté et l’épanouissement devrons rentrer dans la vraie guerre traditionnelle, de gré ou de force. Les USA les obligent déjà à choisir un camp. Suivant la réponse, la maffia américain fait des trains de sanctions économiques, fomente des révolutions de couleurs, délite la société avec des ONG frelatées, actionne des guérillas à l’encontre de ceux qui ne se soumettent pas. Ce processus est largement connu pour ne pas en faire l’étalage exhaustif ici.
A moins d’un effondrement subit et violent du monde occidental causé par la dette et les autres délires de la finance spéculative finalement fictive, la guerre civilisationnelle nous est promise soyons en sûrs. Si on nous parle de plus en plus fortement d’une économie de guerre, ce n’est pas sans raison. Les projections de Lecornu répondent à une volonté supérieure. Il nous en a délivré le menu. Le repas ne sera pas festif.
Source : WD
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