Polémique après la tenue d’un atelier de « propagande trans » à l’École alsacienne

Polémique après la tenue d’un atelier de « propagande trans » à l’École alsacienne

Des parents d’élèves se sont insurgés après la tenue d’un atelier animé par l’association OUtrans dans une classe de quatrième de l’Ecole alsacienne à Paris. Le prestigieux établissement parisien a fait savoir qu’il annulait les prochaines séances.

L’école alsacienne est un prestigieux établissement privé parisien, sans lien avec l’enseignement catholique.  – MAGALI COHEN / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP

Estimer qu’un homme ne peut pas être enceint est « transphobe » ; de même qu’appréhender le partage des toilettes des jeunes filles avec des hommes transgenres. C’est du moins ce qu’auraient enseigné les intervenants de l’association OUTrans aux élèves de quatrième de l’École alsacienne, lors d’un atelier sur les LGBTphobies le 17 avril dernier.

L’établissement privé très réputé du VIème arrondissement de Paris (sans lien avec l’enseignement catholique) avait autorisé la tenue de cet événement dans le cadre d’un programme de sensibilisation au sujet des discriminations sous toutes leurs formes. Pour ce faire, il avait mandaté l’association HandsAway qui bénéficie de subventions de la mairie de Paris pour organiser les séances. HansdAway avait alors demandé à diverses associations de mener ces interventions.

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Les parents d’élèves remontés

Si la première séance sur le thème du racisme avec l’association SlashAsian n’avait pas provoqué de remous, la fameuse du 17 avril concernant les discriminations LGBT a très vite déchaîné la colère de plusieurs parents d’élèves. Ils ont eux-mêmes rapporté avec émoi les propos tenus devant leurs enfants, auprès de l’ « Observatoire du colonialisme » puis du Figaro. Cette séance s’est muée en « prosélytisme en faveur du transgenrisme », a dénoncé l’un d’eux, tandis que d’autres s’indignaient que les intervenants, eux-mêmes transsexuels d’après le Figaro, aient « accusé les enfants d’être transphobes ». Ces intervenants auraient également expliqué aux enfants que « si un adolescent n’est pas bien dans sa peau, c’est qu’il est peut-être trans » et que l’aide d’un psychologue ne serait pas forcément nécessaire, ou encore que « dire qu’il y a seulement deux sexes, c’est une représentation datée et c’est faux ». Les parents ont également pointé du doigt l’absence d’enseignants pendant la séance, les élèves n’étant accompagnés à leurs dires que de deux surveillants.

« Ce qui me frappe, c’est l’intolérance de ces gens qui étaient là pour prôner au contraire la tolérance », se désole auprès du Figaro le président de l’Association des parents d’élèves de l’École alsacienne (APEEA). « C’est la première fois que l’on voit ça à l’École alsacienne », regrette un autre parent d’élève.

L’établissement annule les prochaines séances avec OUTrans

Devant le tollé provoqué par ces annonces dans la presse, l’établissement a publié un communiqué ce mercredi 17 mai. « Cette deuxième intervention n’était pas conforme à ce qui était prévu », y reconnaît Brice Parent, directeur du collège-lycée, ainsi que les autres responsables des différents niveaux scolaires. Ils précisent : « L’intervention a été essentiellement centrée sur la transphobie alors qu’elle aurait dû concerner les LGBTphobies d’une manière générale ». « Les intervenantes n’ont pas été suffisamment à l’écoute des élèves », adaptent les responsables de l’établissement.

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Ces derniers annoncent qu’« après échange avec les délégués élèves et parents », les interventions prévues pour les classes restantes seront « remplacées par une session organisée par nos équipes, centrée sur les LGBTphobies. Un échange du même type a été proposé par Brice Parent aux trois classes dans lesquelles l’association est intervenue. »

Demande de retrait des subventions

Se saisissant de la polémique, le Syndicat de la famille – nouveau nom de la Manif pour Tous – appelle au retrait immédiat des subventions publiques versées à OUTrans et HandsAway, et annonce interpeller sans attendre Anne Hidalgo et Valérie Pécresse sur le sujet. Il réclame aussi que « ces associations ne puissent plus jamais intervenir dans les écoles, collèges et lycées. »

Sa présidente, Ludovine de La Rochère, interpelle le gouvernement : « Cette grave alerte doit conduire le Ministère de l’Education nationale à revoir en urgence la liste des associations agréées et rendre transparent ce processus d’agrément, en y associant les parents d’élèves ». Pap Ndiaye se laissera-t-il émouvoir par ce cas ?

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Camille Lecuit

Source : Famille Chrétienne

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À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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