Vous ne la connaissez sans doute pas, nous si : il s’agit de Carys, la fille du couple Zeta Jones-Douglas. Papa a été invité à Cannes pour recevoir une palmette d’honneur pour sa grande carrière, un hommage en forme d’enterrement. Michael était déjà un fils de, maintenant sa fille est présentée officiellement sur le tapis rouge.
De loin, ça va ; de près, c’est autre chose. Attention, il n s’agit pas d’un papier sexiste qui se moque des rejetons moyennement réussis des stars, mais bien de sociologie, et aussi de physiologie.
Normalement, le monde du cinéma, et du cinéma mainstream, celui des Jones-Douglas, n’accepte que des beautés des deux sexes. On rappelle qu’il n’en existe que deux : le masculin, et le féminin. Le reste est de la littérature LGBT.
Dans le genre fille de mise en avant par papa-maman, on trouve la fille Biolay-Mastroianni. Papa est le chanteur Benjamin Biolay, l’idole des cadres qui le prennent pour l’héritier de Gainsbourg, et maman c’est Chiara, la fille de Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni. Là, on peut parler de grands-parents stars. Déjà, la génération 2 était limite, question talent, alors on peut se poser la question de la génération 3.
Benjamin & Anna sont appelés par les paparazzis du photo call à 15’14 :
Les RS, cruels comme des enfants de cour d’école, se sont moqués du physique d’Anna, qui n’est pourtant pas vilaine. C’est une beauté originale, une poupée à la peau de porcelaine. Aussitôt, Suzanne, la fille de Vincent Lindon, a pris sa défense :
« Ça me retourne le bide. Anna est passionnée et passionnante. Laissez la faire le beau chemin qu’elle mérite. Honte à vous les jaloux et haineux. »
Nous, on ne se moque pas, on dit juste que de balancer ses rejetons sans les laisser faire l’apprentissage du terrain dans le dur monde du cinéma, est une entreprise risquée, car il s’agit avant tout d’image, et ce n’est pas nous qui faisons cette loi, la loi très aristocratique de la beauté.
Anna joue son premier vrai rôle au côté de papa dans Rosalie, l’histoire d’une femme à barbe, un film de Stéphanie Di Giusto, déjà réalisatrice de La Danseuse (2015) avec, tenez-vous bien, Lily-Rose Depp, dont le talent pricnipal consiste à apparaître.
On ne se refait pas : pour monter une prod devant les banquiers, mieux vaut avoir l’appui de stars, qui vont en contrepartie placer leurs rejetons…
En passant, on s’est intéressés à la fille de Lindon, maquée avec le fils Olivennes, l’oligarque trotskiste (à l’origine) maqué avec La Fressange. Suzie a hérité du premier rôle dans un des gros flops de 2021 (13 000 entrées en 6 semaines), l’egotrip Seize printemps dans lequel elle danse comme une dinde sur une paque chauffante.
On n’a pas dit que c’était foutu, pour les fils de, les filles de, les petits-fils de et les petites-filles de. Malgré la perte de talent objective d’une génération à l’autre, il peut y avoir des accidents, c’est-à-dire une vraie star qui éclot dans une famille de stars.
On conseille, en attendant le miracle, que les couples de stars qui ne veulent pas que leur gosse entre à l’usine ou devienne chauffeur Uber, adoptent un enfant déjà talentueux, un HPI de famille pauvre, comme ça se faisait au XIXe (voir un des Rougon-Macquart de Zola, ou Aux champs de Maupassant), ça sera plus sûr.
La Maheude n’arrive pas à vendre ses fillettes aux bourgeois
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