Par WD
En attendant que la loi qui rend obligatoire l’étalage de la bannière européenne ne soit votée par les deux parlements, puis promulguée, il y a dans les chaumières de France des interrogations. Imposer par la loi ce que la coutume applique déjà, c’est curieux. Ça sent le coup foireux. Rare sont les communes qui n’arborent pas le drapeau de la soumission européenne. Exceptionnel, le bureau du maire n’ayant pas le portrait du président de la République sur un mur. Les Français ne savaient même pas que l’exhibition photographique du squatter de l’Élysée était facultative.
Nos édiles parlementaires veulent que nos mairies de plus 1500 âmes arborent le drapeau étoilé. Bientôt vont-il opter pour la disparition du drapeau national sur tous les bâtiments administratifs ? À voir. Par ailleurs, la Constitution Française stipule dans son article 2 que « l’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge ». Que viendrait donc faire un drapeau non pas étranger, mais d’essence politique parasite sur nos frontons ? Vu le fonctionnement des institutions européennes, c’est le nouveau gonfanon du Soviet suprême.
Il faut bien être lucide que la Commission européenne est une photocopie de ce système dictatorial. Pas d’élection démocratique pour choisir son gouverneur, un parlement fantoche privé de légiférer, un lobbying effréné et des apparatchiks qui gouvernent leur Soviet régional. Cerise sur le gâteau, nous entamons notre Holodomor initié par la pantalonnade énergétique et le recul social délibéré. Tous les droits acquis et spécificités françaises sont livrés en pâture aux gloutons économiques privés. L’inflation, donc la paupérisation rapide des peuples, est inhérente à toutes ces magouilles spoliatrices. Le Mozart de la finance orchestre tout ça, entre deux livres pornographiques de son crû. La redoutable efficacité de ses sanctions contre la Russie, arbitrairement ennemie, se fait encore attendre.
La loi qui veut imposer le drapeau d’une entité administrative et politique refusée par les Français en 2005 n’est pas à ce jour constitutionnelle. Trouvera-t-on les 60 députés exigés par le juridique pour le signifier à l’ineffable Conseil constitutionnel ? Il faut se convaincre que vu qu’ils tripatouillent constamment la constitution pour satisfaire quelques caprices sociétaux, ils sont bien capables de rajouter une infamie de plus dans la constitution.
En attendant, cette loi balaie notre héritage politique, elle éradique notre régime. Arborer l’oriflamme d’une administration supranationale antagoniste aux deux principes fondateurs de notre nation qui sont « La France est une République indivisible » et « un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». est une faute juridique grave, à défaut d’être politiquement et historiquement amorale. C’est un geste majeur du renoncement républicain, principe qui faisait la force de notre pays. La République, si chère à nos pères, est bien moribonde.
Les maires qui nous agressent depuis des années avec ce drapeau supranational à l’entrée de leurs boutiques de la conformité citoyenne, de leurs officines du racket organisé sont déjà complices de ce méfait symbolique et organisationnel. D’autres, par leur résignation deviendront des acteurs actifs de la perte de notre souveraineté. Ils seront surtout secoués par la peur de perdre une subvention, cette carotte qui n’est que le boulet de la servitude, en cas de rébellion. N’est pas bon maire qui veut. L’intérêt général de la commune vient en deçà des ambitions personnelles, des objectifs pseudo philosophiques et surtout des ordres reçus d’en haut.
N’oublions pas qu’un maire est sociologiquement parlant le dictateur local, un mec qui aime le pouvoir et les actes péremptoires qui flattent son égo. Au-delà, il est inconsistant, servile, dépourvu d’imagination et de projet pour le bien commun. Aucun maire ne sait ce qu’est le bien commun, l’intérêt général, l’émancipation de son territoire. Il ne travaille que pour son clan, pas pour l’ensemble de sa communauté. Si toutes les communes se ressemblent et sont ruinées, c’est bien par le manque d’inspiration de tous les maires qui les administrent.
Dans cette affaire de drapeau, si des maires ont encore quelques relents républicains en eux, une certaine idée de la république, ils devront s’opposer à ce reniement de nos valeurs, avoué par le déploiement de ce drapeau qui fleure bon le retour du système bolchevique tant abhorré.
Il est temps pour tout républicain convaincu, voulant disposer naturellement de lui-même, voulant sauvegarder la République, de convaincre son maire avec la force de la constitution et de la conviction de ne pas se plier à l’exigence des tyrans parlementaires qui œuvrent pour détruire sciemment notre régime et par voie de conséquence notre pays. La guerre des drapeaux est donc ouverte.
Source : WD
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