Notes sur “Joe et les 9 Biden”
• RapSit-USA2023. • Parlant de trafic d’influence chez les politiciens US, Jonathan Turley écrit qu’« en tant que critique de longue date [de la chose], je n'ai jamais vu l'équivalent des Biden ». • Le grand constitutionnaliste US parle “des Biden”, neuf membres de la famille ayant reçu des versements illégaux étrangers rétrocédés tout ou en partie au père pour le “payer” de ses services, – c’est comme la fable de “Joe et les 9 Biden”. • Une commission de la Chambre a mis tout cela au net et dans le détail. • … Et le scandale n’est pas là ! Le scandale est dans ce que personne dans la presseSystème n’a repris l’affaire. • Avec un article de Jonathan Turley. • Avec aussi, en complément la publication du rapport du procureur spécial John Bentham, qui pulvérise ce qu’il nous restait du ‘Russiagate’ et met en joue le ministère de la justice, le FBI et quelques autres larrons, sous les barrissements de joie de Donald Trump. • Les deux affaires se complètent pour nous décrire le spectacle de l’empire partant en salade : scandale après scandale, comme des rats crevés au fil de l’eau douteuse…
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L’art de la corruption
La corruption considérée comme un des Beaux-Arts, non ? On ne parvient pas à ironiser tout à fait à l’aise à cet égard. Observant les agissements des Biden (et des démocrates en général, et des employés du système de l’américanisme aujourd’hui), Talleyrand, l’artiste qui avait su marier la loyauté plus qu’intelligente à son pays avec la corruption massive pratiquée avec élégance et habileté, – Talleyrand aurait observé, citant la réflexion d’un officier belge au Roi des Belges Baudouin Ier à propos de l’indépendance du Congo : « Sire, ils vous l’ont cochonnée ! » Dans ce cas de Talleyrand, on comprend que nous faisons parler l’artiste à propos de la corruption dans absolument tous les domaines jusqu’à la folie, et de la corruption selon la pratique qu’en font les Biden, les “démocrates en général, et les employés du système de l’américanisme aujourd’hui” : vulgaire, grotesque, indécente et du jamais-vu, quelque chose dont on dit que “c’est à vomir”.
On ajoutera aussitôt que ce jugement (“c’est à vomir”) vaut aussi bien et tout autant, – et encore plus bien entendu ! – pour les journalistes qui débarrassent les reliefs du festin présidentiel en les glissant sous les carpettes du Bureau Ovale avant de courir à la soupe des lobbyistes. Ceux-ci, les lobbyistes, achèvent le tableau : ils sont chargés jusqu’à la gueule des consignes du soi-disant ‘DeepState’ qui nous apparaît de plus en plus agonisant.
Car il n’y a rien de plus extraordinaire que l’espèce de respect hébété, quasiment halluciné, que la presseSystème du bloc-BAO ou “Occident-collectif”, USA et UE-Europe compris, pratique à l’égard du gâteux dément de la Maison-Blanche. La pratique du simulacre comme Mensonge-cardinal entouré d’un respectueux et chatoyant nœud de confiseur y est révérée comme une véritable particule élémentaire de la pratique divine du Pouvoir… C’est qu’il s’agit d’envoyer Trump et Poutine en enfer pour s’assurer du ‘Great ReSet’ à la façon du pétomane.
La situation est si désespérée qu’on serait parfois conduit à en rire à gorge déployée, comme en présence d’une guillotine, assurés qu’on est de ne rien trouver qui puisse faire prendre au sérieux ce spectacle catastrophique de marionnettes et de poupées de son. La preuve par le Procureur Spécial John Durham, puisqu’on parle de guillotine…
Une sorte de guillotine judiciaire
Là-dessus en effet, et alors que nous parlions du sort des Biden et de leur presseSystème vu par Turley dans son article que nous reprenons plus loin, éclate une catastrophe de plus : le rapport du Procureur Spécial Durham sur le ‘Russiagate’. Il s’agit de la démonstration juridique et politique, au terme de trois années d’enquête d’une sorte de Robespierre de la justice (le procureur John Durham), du montage complet, du simulacre achevé qu’est cette affaire qui est pour une très grande part dans l’actuelle guerre en Ukraine, et dans ‘Ukrisis’ en général. Nous voyons dans le rapport-Durham une sorte de guillotine judiciaire pour exercer la vengeance de quelques hommes de loi furieux des libertés que le régime actuel, du socialiste trotskiste Joe Biden, prend avec les institutions sacrées de la Grande République. Les institutions principalement visées, justement, sont deux instruments habitués de la guillotine, et favoris de l’hypergauche démocrate et wokeniste : le ministère de la Justice (DoJ) et sa police fédérale, le FBI.
Plutôt que s’attarder aux conclusions du rapport qui détruisent et néantisent ce qu’il restait encore de simulacre acceptable dans le grotesque ‘Russiagate’, nous allons à l’essentiel de l’aspect politique qui est l’exploitation immédiate qu’en fait Trump. Le rapport n’accorde pas de brevets de grande honnêteté politique à Trump mais certifie absolument la totale corruption politique et psychologique du gang actuellement au pouvoir à Washington, comme émanation infamante du Système. A cette aune, Trump prend l’apparence d’un ange salvateur des opprimés et autres ‘Deplorables’…
« L'ancien président Donald Trump a réagi lundi par l'intermédiaire d'un porte-parole, affirmant que le rapport “prouve” un effort coordonné du gouvernement fédéral pour interférer avec l'élection américaine de 2016.
» “WOW ! Après des recherches approfondies, le conseiller spécial John Durham conclut que le FBI n'aurait jamais dû lancer la sonde Trump-Russie ! En d'autres termes, le public américain a été escroqué, tout comme il est escroqué en ce moment par ceux qui ne veulent pas voir la GRANDEUR pour l'AMÉRIQUE !” a écrit Trump sur Truth Social.
» “Le rapport Durham décrit en détail le canular démocrate qui a été perpétré à mon encontre et à l'encontre du peuple américain. Il s'agit d'une fraude à l'élection présidentielle de 2020, tout comme le 'bourrage' des urnes, mais en plus grand”.
» “Cet acte totalement illégal a eu un impact considérable sur l'élection. S’il y avait des médias honnêtes, nous aurions la démonstration de nous trouver face au Crime du Siècle”. »
Avant de retourner à notre auteur favori à propos de “Joe et les 9 Biden”, nous signalons que ce même Turley est intervenu sur son site à propos du rapport de Durham ; – quelques mots, pour annoncer des articles à venir et expédier en quelques lignes sèches et définitives le contenu du rapport ; – sans surprise, sans exclamations, sans rien que les faits selon la devise de Turley, – « Res ipsa loquitur » :
« J'ai rédigé des articles sur la publication du rapport tant attendu de John Durham sur l'enquête relative à la collusion avec la Russie. Cependant, je tenais à publier le rapport lui-même ci-dessous. Comme prévu, il s'agit d'un réquisitoire cinglant contre la campagne Clinton, le FBI et les médias pour l'un des coups politiques les plus réussis de l'histoire.
» Le rapport reproche au FBI et au ministère de la justice d'avoir abandonné les normes et d'avoir ignoré l'absence de preuves pour lancer et prolonger l'enquête. Le rapport note que le traitement des allégations non fondées du dossier Steele, financé par la campagne Clinton, était “nettement différent” du niveau d'intérêt porté par le gouvernement à la campagne de Mme Clinton lorsqu'elle était confrontée à de telles allégations.
» Le rapport de Durham confirme que le FBI a ignoré les renseignements qu'il avait reçus d'une “source étrangère fiable indiquant un plan de la campagne Clinton visant à vilipender Trump en le liant à Vladimir Poutine afin de détourner l'attention de ses propres préoccupations liées à l'utilisation d'un serveur de messagerie privé”. »
Hommage à l’homme de loi
Mais il faut en revenir au texte de Turley que nous donnons ci-dessous. Nous avons souvent parlé de l’auteur dont nous faisons grand éloge malgré qu’il soit parfaitement un américaniste ; mais il l’est avec un souci remarquable d’honnêteté intellectuelle, une conscience extrême de l’équilibre des jugements hors de tout préjugé, etc. Turley est un américaniste sans certains des défauts de médiocrité qui font de certains américanistes, du fait de la faiblesse de leurs caractères, des créatures diaboliques, aveuglément diaboliques… Turley dispose d’assez de qualités pour se garder à une certaine distance du centre diabolique venu du Système par l’intermédiaire de cette créature qui lui est liée, du système de l’américanisme. Ainsi Turley peut-il être écouté, puisqu’occupant, par sa position et son caractère, une position avantageuse par rapport au Système déployé par Plotin, le grand métaphysicien aveugle du néoplatonisme. C’est à cette lumière qu’il faut lire son texte.
Note de PhG-Bis : « Je pense que, s’il avait fait ce texte, PhG placerait là sa citation favorite de Plotin. Je la reprends pour mon compte et conseille de l’appliquer à Turley par rapport aux américanistes médiocres “participant de lui [du Mal] et s’y assimilant”, “devenant mauvais quoique n’étant pas mauvais en eux-mêmes”.
» “Car on pourrait dès lors arriver à une notion du mal comme ce qui est non-mesure par rapport à la mesure, sans limite par rapport à la limite, absence de forme par rapport à ce qui produit la forme et déficience permanente par rapport à ce qui est suffisant en soi, toujours indéterminé, stable en aucun façon, affecté de toutes manières, insatiable, indigence totale. Et ces choses ne sont pas des accidents qui lui adviennent, mais elles constituent son essence en quelque sorte, et quelle que soit la partie de lui que tu pourrais voir, il est toutes ces choses. Mais les autres, ceux qui participeraient de lui et s’y assimileraient, deviennent mauvais, n’étant pas mauvais en soi. »
La description que Turley fait de la famille Biden, de son “fonctionnement”, de son efficacité “tactique” est vertigineuse. Il s’agit véritablement d’un double des organisations en “familles” de la Cosa Nostra aux USA (nom donnée à la mafia italo-américaine, archétype historique du crime organisé ‘made in USA’). Il est assez probable pourtant, en raison de la vulgarité de ces acteurs, que certains codes de respect et d’honneur dans la Cosa Nostra sont évidemment inconnus du Biden’s Band.
« La Chambre des Représentants a montré que des millions de dollars ont été versés à au moins neuf Biden, comme les dividendes d'une entreprise familiale. En tant que critique de longue date du trafic d'influence chez les républicains et les démocrates, je n'ai jamais vu l'équivalent des Biden. »
Il est considérablement vertigineux, également, d’observer cette situation où une sorte de “famille mafieuse” est officiellement, structurellement installée, et d’une façon extrêmement visible, – il est rare de croiser un Hunter Biden hors-drogue, hors-alcool et hors-pédosexe, – au sommet du pouvoir exécutif de la puissance américaniste. Il s’agit finalement, peut-être et même sans doute, de l’aspect le plus révélateur de la nature complètement logique de trouver un personnage gâteux et en état de démence sénile en cette position présidentielle. Là aussi, la famille Biden ne fait pas le poids face au Cosa Nostra historique.
Le monde médiatique qui les entoure et les protège est à leur mesure de félonie et d’infamie. (C’est lui la principale cible de Turley : l’homme de loi accrochés aux principes sacrés des Pères Fondateurs ne peut pardonner au peudo-“Quatrième Pouvoir” de s’être ainsi auto-asservi à un Système absolument épouvantable.) Diverses sources ont précisé que la presseSystème a reçu pour la période d’ici-novembre-2024 la consigne impérative de “défendre” Biden contre les assauts des vérités-de-situation. C’est une tâche épuisante, et qui demande une sorte d’abnégation dans l’excrément et l’obscénité, et dans l’épuisant exercice de la diffamation de la vérité du monde. Jamais la presseSystème ne s’est portée aussi bas, presqu’en-dessous de l’“en-dessous de la ceinture”.
Le texte précis et détaillé de Turley porte toute la puissance de la conviction appuyée sur la vérité. Il installe ainsi le caractère extraordinaire de la situation que vit aujourd’hui l’élite et la direction du système de l’américanisme. A chaque instant revient cette question lancinante : Mais comment en sont-ils arrivés là ? Dire “neocon”, non, cela ne suffit pas…
Là-dessus, on espère que Turley nous pardonnera d’avoir mis sur son texte un titre de notre-humeur. L’original est ceci : « Les médias d’État américains : Le black-out sur la corruption de Biden est vraiment “du niveau Pulitzer-bidon”. »
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« Joe et les 9 Biden
» Vous trouverez ci-dessous mon article paru dans The Hill sur la persistance du black-out médiatique sur les preuves de trafic d'influence et de pratiques corrompues de la famille Biden. La couverture de la récente divulgation de douzaines de sociétés à responsabilité limitée et de comptes bancaires utilisés pour acheminer jusqu'à 10 millions de dollars aux membres de la famille Biden a mis en lumière les préoccupations croissantes concernant l'existence d'un média d'État de facto aux États-Unis. Selon l'approche actuelle du journalisme, c'est le New York Times qui reçoit un Pulitzer pour une histoire de collusion avec la Russie, aujourd'hui démentie, plutôt que le New York Post pour une histoire d'ordinateur portable de Hunter Biden, aujourd'hui avérée.
» Voici l'article :
» Cette semaine, le député Byron Donalds (R-Fla.) a tenté de réaliser l'impossible. Après avoir présenté, avec ses collègues, un labyrinthe de sociétés écrans et de comptes LLC utilisés pour acheminer jusqu'à 10 millions de dollars aux membres de la famille Biden, M. Donalds a tenté d'inciter la presse à s'intéresser à ce vaste scandale de corruption. “Pour les journalistes, il s'agit d'un sujet facile à traiter et du niveau du Pulitzer”, a-t-il plaidé.
» La réponse a été pratiquement immédiate. Bien que neuf membres de la famille Biden aient reçu des fonds de personnalités corrompues en Roumanie, en Chine et dans d'autres pays, ‘The New Republic’ a rapidement publié un article intitulé “Les républicains admettent enfin qu'ils n'ont pas de preuves incriminantes contre Joe Biden” [“Republicans Finally Admit They Have No Incriminating Evidence on Joe Biden.”].
» Pour beaucoup d'entre nous, il s'agissait d'un événement d'un autre ordre. Il s’agissait de ceci qu’il y a dix ans, alors que le vice-président Joe Biden dénonçait la corruption en Roumanie et en Ukraine et promettait une action des États-Unis, des paiements massifs étaient versés à son fils Hunter Biden et à divers membres de sa famille, dont ses petits-enfants.
» L'année dernière, j'ai écrit un article sur la façon dont les médias préparaient une difficile “implosion du scandale” pour protéger les Biden et eux-mêmes du contrecoup de la révélation de cette opération de trafic d'influence.
» Le brio de l'équipe Biden a été d'investir les médias dans ce scandale dès le départ en enterrant avant l’élection l’histoire de l'ordinateur portable, qualifiée de “désinformation russe”. Bien sûr, c’était faux mais il a fallu deux ans pour que la plupart des grands médias admettent que l'ordinateur portable était authentique.
» Les médias ont ensuite ignoré ce que contenait cet “authentique ordinateur portable”. Des centaines de courriels décrivaient des comportements potentiellement criminels et du trafic d'influence à l'état brut dans des pays étrangers.
» Lorsque des médias tels que le New York Post ont confirmé les courriels, ils ont insisté sur le fait qu'il n'y avait pas de corroboration des paiements liés au trafic d'influence ni de preuve évidente d'un comportement criminel. Ils ont totalement ignoré la corruption évidente elle-même.
» Maintenant que la Chambre des Représentants a publié des preuves de transferts d'argent réels reliant de nombreux membres de la famille Biden, les médias insistent sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un scandale parce qu'il n'y a pas de preuves directes de paiements à Joe Biden.
» Si l'on met de côté le fait que l'enquête n'en est qu'à son quatrième mois, l'exigence des médias d'un paiement direct au président Biden est risible et absurde. Les paiements étaient destinés à sa famille, mais c'est lui qui faisait l'objet du trafic d'influence.
» La Chambre des Représentants a montré que des millions de dollars ont été versés à au moins neuf Biden, comme les dividendes d'une entreprise familiale. En tant que critique de longue date du trafic d'influence chez les républicains et les démocrates, je n'ai jamais vu l'équivalent des Biden.
» L'objectif du trafic d'influence est d'utiliser les membres de la famille comme boucliers pour les fonctionnaires corrompus. Au lieu de verser directement de l'argent à un homme politique, ce qui pourrait être considéré comme un pot-de-vin, vous pouvez donner des millions à son conjoint ou à ses enfants.
» En outre, ces courriels mentionnent que Joe Biden a reçu une part de 10 % d'un marché chinois. On y voit également des associés de Joe Biden avertir de ne pas utiliser le nom de Joe Biden mais d'employer des noms de code tels que “the Big Guy”. Dans le même temps, le président et la première dame sont mentionnés comme bénéficiant de bureaux et recevant des paiements de la part de Hunter.
» En effet, Hunter se plaint que son père prend la moitié de tout ce qu'il gagne.
» Rien de tout cela n'a d'importance. Le New York Times a publié un article intitulé “Le rapport des républicains de la Chambre des représentants ne trouve aucune preuve d'actes répréhensibles de la part du président Biden” (“House Republican Report Finds No Evidence of Wrongdoing by President Biden”). Cela revient à mettre de côté les preuves concernant tous les membres de la famille de Joe Biden. Il a également ignoré que d'autres preuves montrent clairement que Joe Biden a menti en affirmant que cette famille ne recevait pas de fonds chinois ou qu'il n'a jamais eu connaissance des transactions commerciales de son fils.
» Le fait est que le Times pourrait bien tenter d'obtenir un nouveau prix Pulitzer. Le journal a déjà remporté un Pulitzer pour l'histoire de la collusion russe, aujourd'hui démentie. Il a été révélé par la suite que cette histoire était basée sur un dossier financé par la campagne Clinton et diffusé dans les médias par les responsables de cette dernière. Bob Woodward, journaliste lauréat du prix Pulitzer, a averti le Washington Post, colauréat du prix, que l’article n’était pas fiable, mais le journal n’en a pas tenu compte. Le comité Pulitzer a refusé de retirer le prix.
» Ce que Donalds ne comprend pas, c'est que c'est parfois ainsi que les Pulitzer sont fabriqués. Il y a environ 100 ans, le journaliste du New York Times Walter Duranty a remporté le Pulitzer pour sa couverture de l'Union soviétique, bien qu'il ait fait l’apologie de Joseph Staline. Duranty a refusé de rendre compte des conditions réelles, des massacres à la famine, dans le "paradis des travailleurs".
» Ainsi, alors que les Soviétiques affamaient jusqu'à 10 millions d'Ukrainiens, le Times a publié un article de Duranty avec le titre (“Russians Hungry but Not Starving ”). Il ne s'est pas contenté de déformer la vision des camps de travail de Staline qui ont tué des millions de personnes, il a également attaqué les journalistes qui cherchaient à découvrir la vérité.
» Des années plus tard, l'Ukraine et divers groupes ont demandé que le prix Pulitzer de Duranty soit annulé mais le Comité refusa en affirmant qu'il n'y avait pas de “preuves claires et convaincantes de tromperie délibérée”.
» Ce qui est le plus impressionnant dans cette semaine, c'est que tous les médias à quelques exceptions près, semblent vouloir obtenir le prochain Pulitzer à-la-Duranty.
» Dans leur analyse de la propagande russe moderne, les chercheurs de la Rand Corporation l'ont décrite comme présentant “deux caractéristiques distinctives : un grand nombre de canaux et de messages et une volonté éhontée de diffuser des vérités partielles ou des fictions pures et simples”.
» Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ?
» Aujourd'hui, nous assistons à un phénomène bien plus dangereux. La couverture médiatique de cette semaine présente toutes les caractéristiques d'un média d'État. L'interprétation systématique. L'absence quasi universelle de détails. Les distinctions absurdes.
» C'est le côté aveugle de notre premier amendement, qui traite de l'utilisation classique de l'autorité de l'État pour contraindre et contrôler les médias. Il ne s'applique pas à une situation dans laquelle la plupart des médias maintiennent une ligne officielle par consentement plutôt que par coercition.
» Les médias ne voient absolument rien de l’affaire. Pourtant, ils pourraient se tourner vers le président pour obtenir des éclaircissements. Juste avant que son fils ne reçoive un transfert massif d'argent de l’une des personnalités les plus corrompues de Roumanie, Joe Biden a expliqué à ce pays pourquoi la corruption devait rester l'affaire de tous. “La corruption est un cancer, un cancer qui ronge la foi des citoyens dans la démocratie”, a-t-il déclaré. “La corruption n'est qu'une autre forme de tyrannie”.
» Il est tout simplement honteux que personne ne veuille en parler. »
Jonathan Turley
Source: Lire l'article complet de Dedefensa.org