par Techno Fog
En 2007, le ministère de la Justice a conclu avec Jeffrey Epstein un accord de faveur qui prévoyait de ne pas le poursuivre pour des infractions fédérales – notamment le trafic sexuel de mineurs entre États et le recrutement de mineurs pour des actes sexuels commerciaux – en échange du plaider coupable d’Epstein pour des accusations de corruption de mineurs et de proxénétisme dans l’État de Floride.
L’accord a été choquant à la fois par son timing et par sa portée.
Il a été conclu avant que le FBI n’ait interrogé toutes les victimes d’Epstein et avant que le FBI n’ait saisi les ordinateurs d’Epstein.
Cet accord a immunisé les co-conspirateurs connus et inconnus d’Epstein qui ont été accusés de manière crédible de trafic et d’abus de mineurs, un accord rare et troublant que vous ne trouverez dans aucun autre accord de non-poursuite fédéral :
« Si Epstein remplit avec succès toutes les conditions de cet accord, les États-Unis acceptent également de ne pas engager de poursuites pénales à l’encontre de co-conspirateurs potentiels d’Epstein, notamment Sarah Kellen, Adriana Ross, Lesley Groff ou Nadia Marcinkova. »
Elle met en cause à la fois le procureur du district sud de Floride (Alex Acosta) et le ministère de la Justice à Washington D.C., qui ont approuvé l’accord, retardé le grand jury et empêché les victimes d’être informées de l’accord, en violation de la loi fédérale.
Après la conclusion de cet accord unique et troublant, des questions ont commencé à faire surface concernant les relations d’Epstein avec le FBI et les services de renseignements américains.
Ces questions sont devenues de plus en plus importantes au fur et à mesure que nous en apprenions davantage sur les affaires financières louches d’Epstein et de ses relations avec des amis puissants et associés dans la politique, le renseignement, les affaires, l’éducation et la finance, y compris :
Le président Bill Clinton, l’ancien premier ministre israélien Ehud Barak, l’ancien directeur de la CIA William Burns, Bill Gates et l’ancienne conseillère de la Maison-Blanche d’Obama Kathryn Ruemmler.
Les propos d’Alex Acosta, alors procureur du district sud de la Floride, qui a donné à Epstein son accord de non-poursuite, en rajoutent à l’intrigue :
« Acosta a conclu l’accord de non-poursuite avec l’un des avocats d’Epstein parce qu’on lui avait dit de se retirer, qu’Epstein était au-dessus de son niveau de rémunération. » (Daily Beast)
Puis nous avons découvert, en 2018, qu’Epstein avait donné des informations au FBI dès 2008, après la signature de son accord de plaidoyer avec le DOJ.1 et selon les termes du FBI :
« Epstein a également fourni des informations au FBI comme convenu. »
Wait. Was pedophile Jeffrey Epstein an informant for Mueller’s FBI?
From the 5/24/18 FBI Vault release: “Epstein has also provided information to the FBI as agreed upon.”
Is that why he escaped serious charges for molesting over twenty girls? pic.twitter.com/K4suAumD85
— Techno Fog (@Techno_Fog) May 24, 2018
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p class= »has-text-align-center »>Attendez. Le pédophile Jeffrey Epstein était-il un informateur du FBI de Mueller ?
D’après le communiqué de presse du FBI du 24/5/18 : « Epstein a également fourni
des informations au FBI comme convenu ». Est-ce pour cela qu’il a échappé à de
graves accusations pour avoir abusé de plus de vingt filles ?
Cela nous a mis la puce à l’oreille et nous a fait soupçonner que les relations d’Epstein avec le FBI remontaient à plus loin que 2008.
Nous avons donc demandé au FBI tous les entretiens d’Epstein.
Le FBI n’a pas nié l’existence de ces documents. Au contraire, il s’est caché derrière l’exemption de FOIA relative à l’application de la loi.
Bonne nouvelle : nous avons mis fin à cette exemption, du moins en partie.
Ce faisant, nous avons découvert des documents concernant l’histoire d’Epstein en tant que source du FBI, et cela remonte à avant son accord de 2007.
source : Techno Fog via Géopolitique Profonde
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