Pour employer une expression de soirée électorale, si la tendance se maintient, la population du Canada aura atteint cent millions de citoyens en 2100, principalement à cause d’une immigration massive qui contribuerait à tripler presque la population du pays en 75 ans.
Un objectif qui est devenu le nouveau rêve de Justin Trudeau. Son gouvernement pose tous les gestes qui conduisent à cette cible. Il hausse considérablement les seuils d’immigration et il véhicule l’idée d’un multiculturalisme absolu dans lequel aucun obstacle identitaire ne peut justifier de ralentir le rythme d’entrées des immigrants.
Quant au Québec, participer à cette euphorie immigrationniste de Trudeau, notamment du fait que le Québec a opté pour mettre le focus sur l’intégration des nouveaux arrivants, et surtout parce que la situation linguistique du Québec est fragile, laisser entrer plus de 100 000 d’immigrants par année à Montréal par exemple est inconciliable avec un suivi de chacun en matière de francisation. Dans de telles conditions suicidaires pour le Québec, le français risque de devenir une langue folklorique dans une période relativement courte. En termes clairs, l’immigration sans borne et son corollaire le multiculturalisme si chers à Justin Trudeau viendraient sceller l’assimilation du Québec dans le ROC.
De toute évidence, l’intégration des nouveaux immigrants au Québec doit être fondée sur l’apprentissage de la langue française et la reconnaissance de la culture québécoise à défaut de quoi le Québec sera noyé dans le rêve mégalomane de Justin Trudeau.
Les sinistrés des rives
De toute évidence, ceux qui ne croyaient ps encore aux changements climatiques auraient avantage à se rallier devant les inondations monstres qui ont fait rage ces derniers jours dans plusieurs régions du Québec.
La crue des rivières qui sillonnent ces régions a dévasté des centaines de résidences qui devront être démolies et laisser des milliers de Québécois à la rue, compte tenu de la pénurie de logements qui qui causait déjà des problèmes avant ces inondations, notamment à Baie St-Paul dans Charlevoix.
Sans être dans le secret des sinistrés, le paysage fantastique d’un cours d’eau devant sa résidence a probablement contribué à prendre la décision d’acheter la maison « de leur rêve ».. Or, avec les changements climatiques qui ne cessent de prendre de l’ampleur, les riverains se voient aujourd’hui victimes de cette même nature qui les a convaincus d’acheter sur les rives d’un cours d’eau.Triste et implacable destin!
Ces sinistrés vivent des jours emplis d’émotions. Où vont-ils se relocaliser? Quelle indemnité leur octroiera leur compagnie d’assurance? Quelle sera la part de dédommagement du gouvernement? Ils vivent les jours présents dans l’incertitude complète… C’est le néant qui s’offre à eux comme perspective d’avenir.
Dans ce décor apocalyptique surgit tout de même un phénomène d’une grande humanité grâce à la kyrielle de bénévoles qui viennent leur prêter secours. Une autre preuve que les Québécoises et les Québécois font preuve d’une grande solidarité quand les circonstances le demandent.
Henri Marineau, Québec
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