par Faouzi Oki
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, et son homologue syrien, Bachar al-Assad, se sont engagés à renforcer les liens bilatéraux et développer les relations économiques, en mettant l’accent sur la reconstruction, au terme d’une visite de deux jours du dirigeant de la République islamique à Damas.
En effet l’Iran est engagé à renforcer ses liens économiques avec La Syrie. Depuis le début de la guerre en Syrie, l’Iran a offert à Damas une assistance économique et militaire importante qui a aidé le gouvernement syrien à récupérer la majorité des territoires perdus après le début du conflit en 2011. Les entretiens de Ebrahim Raïssi avec le président syrien ont porté selon des informations syriennes sur les moyens de développer et de renforcer les relations bilatérales en mettant l’accent sur le maintien de la coopération dans la reconstruction de la Syrie, ravagée par 12 ans de guerre, selon une déclaration commune diffusée ce 5 mai 2023. Une coopération syro-iranienne qui se renforce.
Bachar al-Assad souhaite procéder à la reconstruction des infrastructures pour relancer l’économie, malgré les sanctions occidentales qui pèsent sur le pays. Les deux chefs d’états ont également exprimé leur volonté de développer les relations commerciales et économiques. Les deux présidents ont signé le 3 mai deux jours avant un protocole d’accord pour un plan de coopération stratégique dans plusieurs domaines notamment l’agriculture, les chemins de fer, l’aviation civile, le pétrole et les zones franches créées pour attirer des investissements.
À noter enfin que pour un premier déplacement en Syrie d’un président iranien depuis 2010, Ebrahim Raïssi a salué un tournant dans les liens entre les deux alliés. Cette visite intervient au moment où le président syrien s’efforce de mettre fin à plus d’une décennie d’isolement diplomatique, aidé par le rapprochement inattendu entre l’Arabie saoudite et l’Iran, deux puissances rivales du Moyen-Orient.
Le sommet annuel de la Ligue arabe, prévu le 19 mai à Riyad, portera notamment sur un éventuel retour au sein de l’organisation panarabe de la Syrie, suspendue après le début de la guerre civile. Sur un autre plan, L’Iran figure parmi les dix premières puissances scientifiques et technologiques, dépassant le Japon, selon un nouveau rapport publié par l’Institut australien de politique stratégique (ASPI) récemment, Le nouveau Critical Technology Tracker d’ASPI a rapporté que l’Iran se classait parmi les cinq premiers pays dans six des quarante-quatre technologies suivies, et neuvième dans le classement général destiné à déterminer les dix premières puissances mondiales à venir.Le nombre de publications et de citations ainsi que l’indice Hirsch ont été examinés relativement aux moteurs d’avions avancés, y compris les hypersoniques et le pays se classait au 4e rang, à côté de la Chine et des États-Unis, dépassant clairement le Japon, l’Italie et le Royaume-Uni.
Selon l’ASPI, l’Iran fait également partie des quatre premiers pays en matière de science des biocarburants et des matériaux intelligents et de nouvelles technologies qui émergent sur le marché et qui pourraient changer l’avenir de l’industrie. L’Iran a publié 2% du nombre total des publications mondiales en biologie synthétique.
Au-delà de la concurrence habituelle entre la Chine et les États-Unis, les très bonnes performances de l’Iran dans les technologies d’intelligence artificielle sont devenues immédiatement frappantes. Plus particulièrement, l’Iran apparaît comme une centrale inattendue de la recherche sur les accélérateurs matériels. L’Iran a longtemps été considéré comme l’un des principaux pays producteurs de science dans le monde pendant de nombreuses années. Cependant, le Critical Technology Tracker est allé au-delà de la simple recherche et s’est concentré sur les mesures de performance de la capacité scientifique et technologique, révélant les pays qui ont un avantage concurrentiel dans cette mesure à travers les 44 pays suivis.
Faouzi Oki
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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