LE COUP DE POING DE PÉRONCEL-HUGOZ.
Feu l’amuseur Coluche avait parfois de terribles éclairs de lucidité, par exemple le jour où il lâcha en ricanant : on n’a pas fait l’Algérie française mais on va faire la France algérienne …
Il ne croyait sans doute pas si bien dire quand on sait que parmi nos politiciens, craignant, bien sûr sans le dire, de voir un grand soir les « quartiers » déferler vers les centres pour s’en prendre aux « Blancs » et commettre l’irréparable, certains se sont mis à réfléchir à une solution « musulmane » puisque lesdits quartiers, même si on ne l’écrit jamais, sont à majorité islamique avec une virulente dominante algérienne.
En Alger où on couve cette diaspora en laquelle on voit évidemment un fort moyen de pression sur l’ancienne métropole, on estime à environ 5 millions le nombre d’Algériens en France dont une grosse moitié ayant la nationalité française. En regard de cette masse toute acquise, sauf exceptions, à sa mère-patrie grâce à l’ inébranlable et, disons-le, admirable solidarité interislamique, dont on n’a guère idée chez les Gaulois, on trouve un autre bloc mahométan très diversifié, des Afghans aux Marocains, via Maliens, Turcs, Syriens et Kosovars et où règne aussi la fameuse solidarité religieuse, même si les Algériens ne sont guère aimés par leurs coreligionnaires, étant jugés querelleurs, violents, traficoteurs et autres vertus …
Nos « crânes d’œufs » et autres énarques savent que traditionnellement les musulmans n’acceptent d’être facilement gouvernés que par des gens de même religion. Or, à leurs yeux, Gérald Darmanin, nanti aussi d’un prénom typiquement mahométan : Moussa, version arabe du prénom biblique et coranique Moïse, est né en 1982 à Valenciennes d’une mère algérienne musulmane au patronyme arabe Ouakid (et d’un père français de souche, tenancier de bar) ; il est donc mahométan de par la charia universelle. C’est d’ailleurs pour cela que les « mariages mixtes », présentés par nos « idiots utiles » comme des signes d’intégration, sont en réalité des preuves d’islamisation de notre pays avec en outre au moins 2500 mosquées en Hexagone, des femmes voilées de plus en plus présentes sans oublier les boucheries halal etc. etc. … Relevons aussi qu’un écolier sur trois en France est issu à présent de l’immigration. Faits et chiffres parlent.
Une photo volée à l’ombre d’un minaret…
Donc, effrayés mais muets car muselés par le « politiquement correct », certains de nos politiciens dits de gouvernement, au lieu d’arrêter le regroupement familial instauré des 1976 non pas par la gauche mais par le duo fatal Giscard Chirac, et de lancer une vigoureuse politique de remigration, ont imaginé secrètement la « solution Darmanin ». Pauvres « Souchiens » (ainsi que nous appellent les migrants musulmans francophones), floués sur toute la ligne et paralysés par crainte de s’attirer l’insulte suprême dans notre société : « raciste » ! ; et c’est pour cela que Moussa-Gerald est sorti jusqu’ici sain et sauf de tous les obstacles qui se sont dressés devant son ascension politique : oubli de la plainte tonitruante pour viol, portée par une « travailleuse du sexe » contre l’ancien maire de Tourcoing ; oubli en 2022 des impudents mensonges du ministre de l’intérieur pour blanchir des malfaiteurs maghrébins du stade de France au détriment de l’innocent public britannique ou ibérique ; et maintenant voici des ballons d’essai pour installer l’idée que Darmanin pourrait succéder à Elisabeth Borne à Matignon ; éponge vite passée également sur les « propos homophobes » prêtés à un homme qui connait évidemment ce virilisme islamique qui ne recule pas, bien au contraire, devant les cris des féministes et des invertis face à la moindre remarque les visant ; aux dernières nouvelles, Darmanin se laisse pousser la moustache selon les gens qu’il doit rencontrer, connaissant le vieil adage arabe plus que jamais en vigueur : « un homme sans moustache n’est pas un homme », ce qui fera hurler nos bobocrates maladivement entichés d’androgynie et de « gender fluid » mais plaira sûrement aux Français normaux fatigués par le cinéma quotidien des LGBT+.
Et de fil en aiguille on se trouvera devant le premier tour de la prochaine présidentielle, à la veille de laquelle la presse publiera une photo « volée » de Moussa sortant au crépuscule d’une mosquée ; ce sera le signal attendu par les mahométans de nationalité française pour voter comme un seul homme en faveur de « Darmanin président ». Darmanin ou « Darmalin » comme on le surnomme dans son ministère ? Le candidat encore masqué y est déjà allé, lui, d’une confidence démagogique sur sa modeste maman « femme de ménage » alors qu’elle occupe ou occupait le poste très recherché de concierge ou gardienne de la Banque de France à Paris… Et en avant la com mensongère ! Signalons aussi parmi les projets défendus par le locataire de la place Beauvau, susceptibles de lui attirer les voix des quartiers, son idée de créer des permis de séjour pour les clandestins exerçant des métiers réputés « en tension » dans l’Hexagone, ce qui profiterait, tout le monde le sait, d’abord aux très nombreux Algériens illégaux incrustés chez nous… En tout cas il ne faudra surtout pas compter sur Gerald-Moussa pour supprimer les privilèges administratifs scandaleusement attribués chez nous aux Algériens migrants il y a un demi-siècle et qui devraient au reste déplaire à nos bobos farouchement égalitaristes ; de longue date ces privilèges indus irritent à juste titre Rabat et Tunis …
En tout cas, le décor pour une France un peu algérienne, en attendant de l’être beaucoup, est en train d’être planté avec la complicité aussi active que dissimulée du régime macroniste. J’y pensais dans un supermarché ordinaire presque tout entier voué au mois sacré islamique, en notre avril, avec ses banderoles « Joyeux Ramadan », alors que le mot « Noël » a de longue date honteusement disparu de nos espaces publics au profit du terme neutre de « fêtes », afin, nous disait-on, de ne pas « offenser » nos hôtes non-chrétiens … Avant même que Gerald-Moussa Darmanin ne soit à l’Elysée, j’ai eu le terrible avant-goût de ce que sera un jour, sauf miracle, le triste sort de dhimmis que la charia imposera automatiquement aux Souchiens, a l’instar des Coptes d’Egypte, des Assyro-Chaldéens en Mésopotamie, des catholiques pakistanais ou des Arméniens jadis en Ottomanie.
Comme disent les musulmans : mektoub, c’était écrit. ■
Longtemps correspondant du Monde dans l’aire arabe, Péroncel-Hugoz a publié plusieurs essais sur l’Islam ; il a travaillé pour l’édition et la presse francophones au Royaume chérifien. Les lecteurs de JSF ont pu lire de nombreux extraits inédits de son Journal du Maroc et ailleurs. De nombreuses autres contributions, toujours passionnantes, dans JSF.
Source : Je suis Français
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