DIALECTIQUE DÉTERMINISTE DE L’HISTOIRE ; MODES DE PRODUCTION DES CLASSES ET DES LUTTES DE CLASSE VERS L’INÉLUCTABILITÉ RÉVOLUTIONNAIRE DE L’ABOLITION DE TOUTES LES CLASSES…

DIALECTIQUE DÉTERMINISTE DE L’HISTOIRE ; MODES DE PRODUCTION DES CLASSES ET DES LUTTES DE CLASSE VERS L’INÉLUCTABILITÉ RÉVOLUTIONNAIRE DE L’ABOLITION DE TOUTES LES CLASSES…

Guerre de Classe présente : Rendez-vous radical avec l’histoire réelle…

DIALECTIQUE DÉTERMINISTE DE L’HISTOIRE ; MODES DE PRODUCTION DES CLASSES ET DES LUTTES DE CLASSE VERS L’INÉLUCTABILITÉ RÉVOLUTIONNAIRE DE L’ABOLITION DE TOUTES LES CLASSES…

Intervenants : Éloïse, Thibaud et Francis Cousin


En tant qu’il est activité, le penser est donc l’universel actif, l’universel qui se met en production d’action…

Distinguer que la nature du penser même est la dialectique, et que, comme entendement, il ne peut aboutir qu’au négatif de lui-même; à la contradiction, telle est une caractéristique fondamentale de la logique…

Hegel, Encyclopédie

L’histoire de toute société jusqu’à nos jours [ou plus exactement l’histoire écrite] n’a été que l’histoire des luttes de classes…

… Les communistes ont sur le reste du prolétariat l’avantage d’une intelligence claire des conditions, de la marche et des fins générales du mouvement prolétarien.

Manifeste communiste

Maintenant, en ce qui me concerne, ce n’est pas à moi que revient le mérite d’avoir découvert l’existence des classes dans la société moderne, pas plus que la lutte qu’elles s’y livrent. Des historiens bourgeois avaient exposé bien avant moi l’évolution historique de cette lutte des classes et des économistes bourgeois en avaient décrit l’anatomie économique. Ce que j’ai apporté de nouveau, c’est :

  1. de démontrer que l’existence des classes n’est liée qu’à des phases historiques déterminées du développement de la production ; 
  2. que la lutte des classes mène nécessairement à la dictature du prolétariat ; 
  3. que cette dictature elle-­même ne représente qu’une transition vers l’abolition de toutes les classes et vers une société sans classes. 

Marx, Lettre à J. Weydemeyer, 5 mars 1852

Les ouvriers salariés qui n’ont que la force de travail et dont le salaire est le revenu, les capitalistes qui possèdent le capital et touchent le profit, les propriétaires fonciers qui détiennent la terre et prélèvent la rente constituent les trois grandes classes de la société moderne, basée sur la production capitaliste…

… La question à laquelle nous avons à répondre est la suivante : Qu’est-ce qui constitue une classe ? ou bien : Comment se fait-il que ce soient les ouvriers salariés, les capitalistes et les propriétaires fonciers qui forment les trois grandes classes sociales ?

À première vue on pourrait invoquer l’identité des revenus et de leurs sources, et dire qu’il s’agit de trois grands groupes sociaux, dont les membres vivent respectivement du salaire, du profit et de la rente, c’est-à-dire de la mise en valeur de leur force de travail, de leur capital et de leur propriété foncière.

Mais si tel était le point de départ de la classification, les médecins et les employés, par exemple, formeraient également deux classes, car ils appartiennent à deux groupes sociaux distincts, dont les revenus ont la même source. Et cette subdivision irait à l’infini, en présence des séparations innombrables que la multiplicité des intérêts et la division du travail social créent parmi les ouvriers comme parmi les capitalistes et les propriétaires fonciers, ces derniers devant être groupés, par exemple, en propriétaires de vignobles, de terres labourables, de forêts, de mines, de pêches.

Marx, Le Capital – Livre III

Le procès d’ensemble de la production capitaliste

§ 7 : Les revenus et leur source

Chapitre LII : Les classes

La plupart des mécaniciens du langage qui ont voulu se mêler de parler du fétichisme de la marchandise n’ont jamais su dépasser le point de vue anti-dialectique selon lequel ce dernier serait un simple monde de la fausse vision constitué d’images falsifiantes… En bons machinistes obnubilés par le verbe sans chair, ils n’ont jamais pu comprendre que c’est essentiellement un rapport historique entre des classes médiatisées par la dialectique des implications sociales réciproques entre PL/V, PL/C+V et C/V… Quoi donc de plus logique qu’aujourd’hui ces spécialistes de la dégradation ne comprennent rien à la crise historique réalisée du procès contradictoire de la détermination capitalisation ⇔ prolétarisation, quand l’équivalence centrale fétichiste qui est la médiatisation de toutes les médiations se prépare à justement produire sa crise finale supérieure ?

VOYAGE AU BOUT DE LA FIN DU CAPITAL


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À propos de l'auteur Guerre de Classe

« Nous pensons d’abord qu’il faut changer le monde. Nous voulons le changement le plus libérateur de la société et de la vie où nous sommes enfermés. Nous savons que ce changement est possible par des actions appropriées »

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