Jeudi, le 27 avril 2023. Dans son mémoire adressé au Groupe de consultation sur la langue française (Ministère de la langue française), le Mouvement Démocratie et Citoyenneté québécoises (MDCQ) insiste sur « l’urgence de nous doter, comme peuple, nation et État québécois, d’une constitution qui nous définisse tels que nous sommes et tels que nous voulons être comme Québécois, en 2023 ».
« Nous pensons, y lit-on, que les efforts pour revaloriser l’usage de notre langue commune risquent d’échouer s’ils ne s’enracinent pas dans une réappropriation de notre identité comme peuple, comme nation et comme État national. Ce qui est en péril présentement, c’est l’attachement et l’engagement envers une identité nationale et une citoyenneté distincte et commune.
Or un peuple, une nation, un État national se définissent et se constituent politiquement par une CONSTITUTION. Et nous n’en avons pas. Nous sommes des « sans-papiers ».
Nous recommandons donc la convocation, d’ici janvier 2024, d’une assemblée constituante citoyenne représentative pour rédiger ce projet de constitution du Québec, car, dans notre esprit, une telle constitution ne peut être écrite que par le peuple québécois lui-même, dans sa totalité. Cette constitution doit être le fruit du meilleur consensus possible et réalisable auquel parviendront l’ensemble des Québécois d’aujourd’hui, sur le statut, la citoyenneté, les institutions et les choix politiques du Québec. »
Le mémoire précise que les membres de cette assemblée constituante citoyenne représentative devraient idéalement être tirés au sort et que ceux-ci devraient consulter la population avant de proposer un projet de constitution devant être soumis tel quel pour adoption par référendum avant les prochaines élections.
Pour lire le texte intégral du mémoire : https://mdcq.org/memoire-pour-la-langue/
Source: Lire l'article complet de L'aut'journal