Malgré le fantasme antiraciste de la presse de gauche, qu’elle soit française ou américaine, Kamala Harris n’est pas attaquée parce qu’elle est noire, mais parce qu’elle est politiquement nulle.
Elle a en revanche été castée parce qu’elle est noire, pour faire le plein du vote noir, et surtout des femmes noires en novembre 2020. Les démocrates, à cours de munitions face à l’offensive de Trump, n’ont qu’une idiote et un grabataire à opposer au candidat du camp national.
Et Kamala est tellement nulle que le Parti démocrate est obligé de remettre le vieux pédophile en première ligne, alors qu’elle aurait dû se présenter, logiquement, à la place de Sleepy Joe. Cela n’empêche pas le HuffPost de la voir en pole position pour 2028…
Il va donc falloir retricher en novembre 2024, et à grande échelle.
– La Rédaction d’E&R –
Kamala Harris a déjà été présidente des États-Unis. C’était le 19 novembre 2021, lorsque Joe Biden a subi une coloscopie. Elle est sortie de l’ombre de la vice-présidence pendant 1 h 25 avant de redonner les rênes du pouvoir au président. Mais avec l’officialisation de la candidature de Joe Biden pour 2024, qui l’a encore choisie comme colistière, Kamala Harris va de nouveau attirer la lumière des projecteurs.
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Kamala Harris héritière de Joe Biden
Le président américain le sait, et ce n’est pas un hasard si Kamala Harris, 58 ans, apparaît plus d’une dizaine de fois dans la vidéo où il annonce sa candidature. Elle doit attirer les jeunes électeurs, assumer sa place de vice-présidente après deux années en demi-teinte, et prouver qu’elle mérite d’accompagner Joe Biden à nouveau. Elle doit aussi faire imprimer son visage, car dans l’hypothèse où le président se retrouve incapable de diriger ou s’il meurt en cours de mandat, c’est elle qui le remplacera, comme le veut la Constitution.
Dans ce contexte Kamala Harris, première femme de couleur à occuper le poste de vice-présidente, va subir les attaques directes de la droite, anticipe auprès du Huffpost Jérôme Viala-Gaudefroy, chargé de cours à Sciences po Saint-Germain-en-Laye et spécialiste des États-Unis.
Elle va particulièrement être la cible de l’ex-président Donald Trump déjà entré dans la course à la présidentielle, un homme qui est « raciste et sexiste », ajoute Jérôme Viala-Gaudefroy. « Kamala Harris va désormais être beaucoup plus scrutée. Comment va-t-elle s’en sortir ? », s’interroge-t-il.
L’ancienne procureur générale de Californie et sénatrice s’était fait remarquer pendant sa campagne éphémère à la présidentielle 2020. À la peine dans les sondages après quelques mois, elle a jeté l’éponge avant même le début de la primaire démocrate, puis a été désignée comme colistière de Joe Biden à quelques semaines de l’élection.
Un dossier piège sur l’immigration
Beaucoup plus jeune, femme, issue des minorités, elle avait pour objectif de dépoussiérer l’image du président. Mais le grand espoir du parti démocrate a depuis perdu de sa splendeur. « Elle a été chargée du dossier sur l’immigration, un dossier très compliqué. Elle a notamment été critiquée par les républicains, car elle a mis beaucoup de temps à se rendre à la frontière avec le Mexique », retrace Jérôme Viala-Gaudefroy.
Comme Joe Biden, elle a été la cible de moqueries de ses opposants après des gaffes. Par exemple en juin 2021, un journaliste lui a demandé pourquoi elle ne s’était pas encore rendue à la frontière américano-mexicaine. « Je n’ai pas non plus été en Europe », a-t-elle rétorqué dans un rire, attirant les critiques de l’opposition. « La vice-présidente pense que la crise des frontières est une blague hilarante », lui a notamment répondu sur Twitter le républicain Kevin McCarthy, devenu depuis président de la Chambre des représentants (équivalent de l’Assemblée nationale).
Comme tout vice-président, Kamala Harris a aussi un rôle très effacé et n’a pu s’imposer pour se présenter à la place, ou en face de, Joe Biden.
« Elle est faible dans les sondages [environ 42 % d’opinions négatives, au même niveau que Joe Biden selon le site Five Thirty Eight, NDLR], alors les démocrates ont décidé de prendre quelqu’un qui a déjà battu Donald Trump », analyse Jérôme Viala-Gaudefroy.
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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation