Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Par le passé, je me suis tenu à l’écart de la politique de l’Église, mais cette situation exige une réponse.
Je suis très préoccupé par les récents commentaires de Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, concernant la décision de 2019 de la Cour constitutionnelle italienne sur le suicide assisté et la proposition de loi italienne sur le suicide assisté.
En septembre 2019, la Cour constitutionnelle italienne a ouvert la porte au suicide assisté dans le cas de Fabiano Antoniani, connu sous le nom de DJ Fabo, producteur de musique et pilote de motocross qui est devenu handicapé dans un accident de la route en 2014. En février 2017, Marco Cappato, un dirigeant de l’association de suicide assisté Luca Coscioni, a emmené Antoniani en Suisse où il est décédé dans une clinique de suicide assisté.
La décision de la Cour constitutionnelle italienne de 2019 semblait limiter le suicide assisté aux personnes maintenues en vie sous assistance respiratoire, mais des lectures plus approfondies ont indiqué que la décision était beaucoup plus large. Un article publié dans le Guardian le 25 septembre 2019 indique ce qui suit :
La Cour a déclaré que l’état d’un patient devait « causer des souffrances physiques et psychologiques qu’il ou elle considère comme intolérables ».
La formulation « causant des souffrances physiques et psychologiques qu’il ou elle considère comme intolérables » est basée sur des critères subjectifs et permet le suicide assisté à un large groupe de personnes. J’ai commenté la formulation de la décision et j’ai exprimé ma préoccupation quant au fait que la décision dévalorise la vie des personnes handicapées.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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