Par WD
C’est la leçon de morale que veut nous enseigner le président LR (Les Renégats) du Sénat Gérard Larcher. Il nous assigne à « retrouver la raison », « de cesser ces agressions vis-à-vis des élus, vis-a-vis des ministres ». Si Larcher aime bien bouffer à la cantine du sénat, il ne supporte pas le bruit des casseroles. Comme c’est curieux de la part d’un homme proche de Grimod de La Reynière. Il s’offusque de voir le mécontentement des gueux accueillir partout dans ses déplacements le président de la république ou ceux de ses ministres avec cet instrument de cuisine. Faire du bruit et couper l’électricité sont peu de chose face à la trahison patentée qui déboule sans pudeur dans nos régions. Normalement c’est un tribunal qui devrait l’accueillir dans le box des accusés et le juger pour haute trahison. Il y a matière depuis 10 ans.
Ce sénateur transpire de toute sa graisse de porc lorsqu’il évoque « Certains élus dénoncent notamment des tentatives d’intimidation de la part de ces manifestants ». Et oui mon p’tit père, c’est le prix bien modique pour avoir été sourd à l’appel du peuple que vous méprisez. Tu n’as pas à faire à quelques manifestants, à « une foule qui n’est pas le peuple », mais bien à l’essentiel des forces vives de ce pays qui en ont marre des impérities tant du président que de tous ses camarades de jeu de massacre dont tu fais parti. Quand les élus ne sont plus en adéquation avec leurs administrés c’est le signe que la démocratie s’est transmutée en dictature. C’est d’ailleurs de son propre aveu puisqu’il nous lance « Il va falloir se retrouver, parler, négocier » qui est normalement le rôle des élus législateurs. Ils ont fait fi de la volonté populaire.
L’opulent sénateur s’indigne de la proposition de Liot de voter une loi pour annuler celle de la réforme des retraites. Il déclare sans conscience démocratique “faire une loi pour abroger une loi qui vient d’être adoptée, c’est dangereux”. Dangereux pour qui, dangereux pourquoi ? Quand une loi est mauvaise, qu’elle ne correspond pas aux attentes du peuple, il faut savoir l’abroger. Il va falloir reprendre vos leçons de démocratie M. Larcher.
Ce bon gros pépère a d’autres soucis plus importants que le desiderata des Français. Ses préoccupations actuelles se portent sur « Mon horizon, c’est les élections sénatoriales en septembre ». Il enfume son auditoire en évacuant son ambition d’être candidat pour Matignon.
« Il faut respecter le président de la République », nous dit cet épicurien. Mais il faut être respectable pour être respecté. Après le mépris affiché et déclaré par « on va les emmerder » de Macron envers les Français, comment peut-on le respecter ? Outre le fait qu’il a trahi les intérêts de le France, qu’il galvaude sa fonction à l’étranger, qu’il insulte même certains présidents africains, qu’il n’est que le roquet des néoconservateurs, le personnage ne peut être respecté. C’est une question de morale et d’honneur.
Le premier a se voir bocarder par la vindicte populaire fut Sarkozy. Il a fait payer cher les meilleurs irrespectueux de sa personne. Hollande, l’homme au scooter a eu droit à des sobriquets, à la raillerie populaire. Sa position d’engourdi sur la scène internationale et son comportement de chien dans un jeu de quille ne l’ont pas aidé comme de juste.
Avec Macron, nous sommes passés au-delà du raisonnable pamphlétaire. Le personnage est odieux, irrévérencieux, exécrable. Il galvaude la fonction suprême. Il est loin d’un certain De Gaulle. Toute son action se fait au détriment des intérêts des Français. Comment peut-on le respecter ? Certains professionnels des maladies mentales nous assurent qu’il est un concentré de diverses déficiences psychologiques. D’autres qu’il a le comportement ordinaire d’un junky. Peu importe si ce sont des mensonges ou des réalités. Le fait d’avoir vu le comportement de Macron au championnat mondial de football nous laisse pantois. Est-ce digne d’un représentant d’une nation ? Non M. Larcher, soutenir un camarade de caste n’implique pas le soutien indéfectible de son délire. Le slogan « Tu t’es vu quand t’as bu ?» devrait être votre première remontrance officielle en tant que potentiel président de la république par intérim en cas de disparition inopinée du président en exercice. Dans un tel scénario de substitution constitutionnelle, nous supposons que vous fêterez l’événement à la buvette du Sénat. In vino veritas, nous ne serons donc pas épargnés de certaines facéties ponctuelles dignes des meilleurs bistrots de France.
En attendant, Macron ne fait rien pour reluire son blason présidentiel. Il s’entête dans sa position d’ennemi du peuple. Sa morgue éternelle accélère même ce processus d’irrespectabilité. La populace peut supporter bien des choses, mais l’insulte trop appuyée, trop permanente à son égard n’a qu’un temps limité. Il est l’heure de faire les comptes des bonnes manières.
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