La présidente du Pérou a décrété mercredi 26 avril l’état d’urgence aux frontières et ordonné le déploiement de l’armée pour renforcer les points de contrôle et empêcher des migrants en provenance du Chili d’entrer dans le pays.
Des centaines de migrants ayant vécu au Chili, principalement originaires d’Haïti et du Venezuela selon les Nations unies, tentent de quitter le pays et sont bloqués, depuis des semaines, à la frontière entre la ville péruvienne de Tacna (Sud) et Arica, dans le nord du Chili. Alors que le Chili renforce les contrôles migratoires, beaucoup affirment souhaiter rentrer chez eux ou poursuivre leur route vers le nord et les États-Unis.
Le gouvernement péruvien a déjà envoyé 200 policiers pour renforcer les postes frontaliers dans le but, selon lui, de limiter la criminalité transnationale. Mercredi, la présidente, Dina Boluarte, a déclaré que des soldats seraient déployés en renfort de la police aux postes-frontières avec le Chili, la Bolivie, le Brésil, l’Équateur et la Colombie.
« La police nationale maintiendra le contrôle de l’ordre interne avec le soutien des forces armées », a-t-elle déclaré à la presse.
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