Comment des soldats israéliens ont quitté l’armée pour dénoncer les violences contre la population palestinienne d’Hébron

Comment des soldats israéliens ont quitté l’armée pour dénoncer les violences contre la population palestinienne d’Hébron

par Isabelle Malin

Un documentaire intitulé « Hébron, Palestine : la fabrique de l’occupation » revient sur l’histoire de cette ville de Cisjordanie sous contrôle israélien depuis plus de cinquante ans.

Quelle est l’armée dans le monde qui va aller souder les portes des habitations des gens transformant leurs maisons en prisons ? Qui fait ça ? C’est complètement fou et pourtant ça passe, avec le silence complice de tout l’Occident moralisateur et droidelomiste. Mais ce qui est pire et ce qui démontre que la France est sous la coupe du lobby sioniste c’est le fait de voir des israéliens tourner des documentaires pour dénoncer cette violence de l’occupation, d’observer également des soldats israéliens qui quittent l’armée à cause de toute cette injustice et pourtant en France nous n’avons même pas le droit d’en parler, les médias sont terrorisés par le fait de critiquer cette sauvagerie de l’entité sioniste.

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par Yahuda Shaul

Lorsque l’on évoque Hébron, l’histoire du conflit israélo-palestinien résonne de manière aiguë : cette ville cristallise en son sein les tensions les plus vives entre les deux communautés.

Cette métropole, la plus grande de Cisjordanie, abrite le tombeau des Patriarches, et est considérée comme un lieu saint pour les juifs, les musulmans et les chrétiens. À la suite de la guerre des Six-Jours de 1967, des colons juifs s’installent au cœur d’Hébron, une première pour une colonie, celles-ci étant jusque-là souvent situées en périphérie des villes.

La ville compte aujourd’hui 850 colons protégés par 17 unités de l’armée de l’État hébreu chargées de contrôler drastiquement les habitants palestiniens qui sont au nombre de 35 000 dans cette zone occupée. Le documentaire « Hébron, Palestine : la fabrique de l’occupation », réalisé par Idit Avrahami et Noam Sheizaf, décrit comment cette ville est devenue un laboratoire de l’occupation israélienne, révèle sa violence et dévoile comment des soldats israéliens dénoncent les persécutions subies par les citoyens arabes.

Hébron, une ville colonisée de l’intérieur

Postes de contrôle, caméras de surveillance, barbelés, murs de séparation… Au fil des années, les moyens de contrôle se sont multipliés dans la vieille ville d’Hébron, afin que juifs et Palestiniens évitent le plus possible de se croiser et donc de s’affronter. Alors que l’espoir de trouver une issue au conflit naît lors des accords de paix d’Oslo, un colon juif extrémiste tue, en 1994, 29 Palestiniens et en blesse 125 autres au tombeau des Patriarches.

À la suite de ce massacre, l’occupation militaire israélienne s’intensifie pour protéger la colonie juive d’éventuelles représailles. En 1997, la ville est coupée en deux zones : H1 devient le quartier arabe, H2 le quartier juif, qui compte également beaucoup de résidents palestiniens. Mais la coercition est telle qu’une intifada (« soulèvement » en arabe) éclate en l’an 2000.

Révéler les injustices endurées par les Palestiniens

Afin de briser l’insurrection palestinienne, l’armée durcit le ton et traite de plus en plus violemment la population arabe. Yahuda Shaul, qui témoigne dans le documentaire, est, à l’époque, officier israélien en poste à Hébron. « La goutte qui a fait déborder le vase, c’est le jour où nous sommes allés souder les portes des habitations palestiniennes dans la rue Shuhada. On soudait les portes des familles en les piégeant à l’intérieur, elles ne pouvaient pas sortir. Cela a été le moment de rupture totale pour moi », confie l’ancien sergent.

Choqué par les brutalités et les humiliations dont sont victimes les Palestiniens, Yahuda Shaul quitte l’armée et décide de dénoncer les exactions commises par les forces de défense israéliennes. Tout d’abord en prenant des photos, puis en créant, en 2004, une ONG appelée Breaking the Silence (« briser le silence »).

« Il fallait que l’on fasse quelque chose, raconter ce qui se passait une fois rentrés chez nous. Il fallait que les gens comprennent. »

source : Le Libre Penseur
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Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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