Auteur : Christian Leraty M. A.
Alors que l’on a passé les 3 ans du début du premier confinement, Réinfo Québec a décidé de faire un bilan de ce que l’on peut appeler une « plandémie ». Nous avons publié il y a quelques jours la première partie dans laquelle nous avons montré comment les autorités ont laissé entrer le virus sans quasiment rien faire… avant de faire paniquer la population et d’en trouver prétexte pour nous enfermer et « détruire l’économie » (cf. les lockdown files) alors qu’elles savaient que la covid ne représentait pas une menace pour l’immense majorité de la poulation. Voici la suite avec un retour sur les tests PCR dont les réglages trop stricts et leur multiplication ont permis aux autorités de continuer à faire peur après la « 1e vague », les masques d’abord déclarés dangereux… puis obligatoires, et enfin le discrédit jeté sur les traitements connus et bons marchés tandis que la santé publique faisait la promotion des toutes nouvelles molécules des labos, très dispendieuses et à la toxicité incertaine.
La folie des tests PCR
Pour effrayer la population, les autorités ont donc laissé entrer un virus qu’elles savaient peu dangereux… mais dont elles ont fait croire qu’il représentait une énorme menace pour la population.
Cependant, une fois la « première vague » passée et alors qu’au début de l’été 2020 la pandémie semble derrière nous (il n’y a quasiment plus aucun cas en juillet), les autorités mettent en place des systèmes de test à grande échelle. Le but officiel est de permettre aux gens qui ont des symptômes, ainsi qu’à des « cas contacts », de vérifier s’ils ont la COVID-19 ou non.
Dans les faits, la multiplication des tests a eu pour résultat une hausse fulgurante des « cas ». Ce qui a bien sur contribué à maintenir la panique. Il est important de souligner ici le « coup de génie » des autorités (mais sans doute s’agit-il davantage de McKinsey) qui en inventant la notion de « cas » ont permis d’affoler la population. En effet, contrairement à ce que l’on pourrait croire, un « cas » n’est pas une personne malade. Il s’agit en fait d’une personne qui a été positive à un test PCR (avant l’arrivée des tests rapides). Sachant que la plupart des personnes positives sont asymptomatiques, cela ne veut en fait rien dire. Mais leur multiplication a permis d’affoler la population et d’obtenir qu’elle se conforme sans peine.
Cependant, le nombre de tests n’explique pas tout, la façon dont ils sont effectués est aussi très importante. Voici ce que nous en disions dans l’ouvrage Crise sanitaire et régime sanitariste :
Le lecteur doit savoir que les tests employés utilisent la méthode de la « réaction de polymérisation en chaîne généralement siglé PCR[1] (de l’anglais : polymerase chain reaction) ». Ceux-ci sont réglés en fonction d’un « nombre de cycles ». Plus ce nombre est élevé et plus la sensibilité augmente, ce qui permet ainsi de détecter d’infimes quantités de matériel viral. Le problème est donc que si le nombre de cycles est trop élevé, on risque de retrouver des portions infimes de l’élément recherché sans que cela ne soit significatif au niveau médical (traces de virus non viable par exemple) ou d’augmenter le risque de faux positifs. On déclare donc positives aussi bien des personnes qui n’ont que des fragments de virus ou des virus inactifs que des personnes réellement porteuses du virus. Pour éviter ce genre de distorsion, de nombreux chercheurs estiment que le nombre de cycles approprié est entre 25 et 32[2].
Étonnamment (!), les autorités n’ont jamais rendu le nombre de cycles public. Nous l’avons finalement appris suite à une demande d’accès à l’information. Comme le montre le document suivant, « le nombre de cycles pour un test PCR varie entre 40 et 45 cycles ».
Cela signifie que de nombreuses personnes sont déclarées positives alors qu’elles n’ont probablement pas une charge virale suffisante pour que l’on puisse dire qu’elles sont contaminées. Ce qui explique que l’immense majorité des « cas » soient en fait des personnes « asymptomatiques ».
Cette trop grande sensibilité des tests, couplée à leur multiplication, a entrainé la « 2e vague »… qui était en fait une « vague de tests », puis les suivantes. Cela a surtout eu pour conséquence de faire paniquer la population, qui a encore davantage accepté les confinements, les masques… puis les vaccins, afin (espérait-elle) d’en finir.
On notera que cette panique a atteint les soignants, notamment les « préposés aux bénéficiaires » (les personnes en charge de s’occuper des ainés dans les maisons de retraite, les CHSLD). Le résultat est que nombre d’entre eux, par peur du virus (alors qu’ils n’avaient eux quasiment rien à craindre, contrairement aux personnes dont ils avaient la charge) ont abandonné leurs postes. Nous ne sommes pas ici pour les juger, il est impossible de savoir comment nous aurions nous-même agi à leur place, mais de constater que leur absence a eu pour conséquence, comme le dénonçait dès le mois d’avril 2020, le Dr Vinh-Kim Nguyen, un urgentologue rattaché à l’Hôpital général juif de Montréal, le fait que de nombreux ainés sont morts « affamés et déshydratés ».
Dans le même temps, M. Arruda, le chef de la Santé publique, reconnaissait à l’époque que de nombreuses personnes décédées étaient classées covid… sans être testées. Pire, il expliquait même, lorsqu’interrogé pourquoi il y avait plus de morts au Québec qu’ailleurs au Canada (durant la 1e vague, le Québec était le 5e lieu au monde avec le plus important taux de mortalité covid), que cela était du au fait que « on compte mieux au Québec ». Il expliquait alors qu’au Québec, toute personne qui décédait dans un bâtiment dans lequel une autre personne avait eu les symptômes de la covid (par exemple : nez qui coule, mal de gorge…) était automatiquement classée « décès covid ».
Cette façon de faire, qui a à peine été relayée à la population, couplée à l’abandon des aînés… qui sont en fait probablement morts pour une bonne part d’autre chose (faim et soif comme on l’a vu…) a fait exploser le nombre de décès covid et a davantage contribué à la panique de la population.
Finalement, on se rend compte que les autorités de santé ont créé la 2e vague (et les suivantes). Elles savaient qu’il s’agissait d’une « pandémie de tests » et que les personnes qui décédaient étaient en fait très âgées, très malades et qu’elles mourraient pour la plupart AVEC la COVID et non DE la COVID. Elles ont sciemment créé le statut de « cas » pour faire paniquer la population alors que dans une épidémie, l’indicateur clé est les décès. De nombreux experts de plateau n’ont eu de cesse de répéter que les jeunes étaient aussi à risque. Cécile Tremblay, titulaire de la chaire Pfizer, déclarait ainsi le 29 septembre 2020 que « cette deuxième phase touche une population plus jeune » (Le Devoir). Elle renchérissait le 6 avril 2021 à Radio-Canada en affirmant qu’ « on voit les hospitalisations chez une population plus jeune [ce qui] est une source d’inquiétude ». Etc.
Pourquoi autorités et experts ont-ils agi ainsi alors qu’ils savaient que la population en général n’avait rien à craindre?
La saga des masques
Alors que les autorités faisaient peur à la population pour justifier les confinements, la question du masque interpelle également.
En effet, les autorités de santé déconseillaient leur usage durant les premiers mois de la crise. Horacio Arruda, le directeur de la Santé publique de l’époque, expliquait ainsi le 18 mars 2020 que « le masque n’est pas un moyen de prévention des infections dans la communauté ». Il est même allé plus loin en « expliquant en quoi un masque non seulement est inutile, mais peut carrément nuire [car] le porteur du masque, se croyant à l’abri, se mettra les mains partout et s’infectera peut-être plus probablement que celui qui n’en porte pas. » Le même jour, Le Droit renchérissait en affirmant que messieurs Legault et Arruda avaient « clamé » que « non seulement le masque n’est pas un outil de prévention, mais il donne aux gens une fausse impression de sécurité et pourrait même contribuer à les contaminer » (c’est nous qui soulignons).
Puis, en plein de mois de juillet 2020, alors qu’il n’y avait plus de cas, les autorités rendaient soudainement obligatoire le port d’un objet qui « peut carrément nuire ». L’obligation s’est terminée en mars 2022 mais depuis les autorités ne cessent de faire la promotion de son usage. Elles ont même été à deux doigts de le rendre à nouveau obligatoire à l’automne 2022.
À lire : Le masque n’est pas la solution
Ce faisant, elles font fi des nombreuses études qui donnent raison… à M. Arruda lorsque leurs auteurs constatent qu’il y a très peu de différences, voire aucune, dans la transmission du virus dans des groupes portant des masques de ceux qui n’en portent pas. Le dogme de l’efficacité des masques en population générale est cependant si fort que même lorsque des institutions extrêmement réputées comme Cochrane publient des études qui concluent qu’il n’y a aucune preuve que le masque est efficace, autorités et médias restent dans le déni, affirmant que « les études de laboratoire dans lesquelles le masque est bien porté et bien ajusté ont montré son efficacité. » Hélas, même en l’admettant, il y a malheureusement un écart entre la théorie et la pratique, écart que le principe de réalité se charge de régler : en effet, la population porte très mal les masques ce qui annihile de fait tout espoir que ceux-ci empêchent la transmission.
Pire, des études publiées dans des revues scientifiques prestigieuses, montrent que les masques contiennent des produits toxiques comme du titane, du graphène ou des nanoparticules, des substances cancérogènes. On a du mal à imaginer que l’on ait pu faire porter cela à nos enfants durant deux ans de temps! Quelles seront les conséquences à long terme?
Ce n’est pas tout car les autorités de santé sont aussi parfaitement au courant des dommages psychologiques causés notamment aux jeunes. Non-seulement ceux-ci sont victimes de retards d’apprentissage (les bébés ont besoin de voir les lèvres des gens de leur entourage pour apprendre à parler) mais les impacts sur leur santé mentale sont majeurs. Ainsi, dans une étude hélas méconnue et portant sur 30 000 jeunes, la Dr Mélissa Généreux rapportait au début de 2022 qu’un jeune sur quatre déclarait vouloir mourir ou se faire du mal. Tout ceci est résumé dans cet article : le masque n’est pas la solution.
Finalement, les autorités de santé savent depuis le début que les masques sont inutiles voire qu’ils peuvent « carrément nuire ». Pourtant elles ont soutenu la mesure et continuent d’encourager leur utilisation. Pourquoi?
La fin des traitements
La question des traitements est délicate car elle soulève les passions. On notera cependant que les autorités de santé savaient que des traitements comme l’ivermectine ou l’azithromycine fonctionnent car ils réduisent le « choc cytokinique »… tel que l’indique l’article de Tortura et Bavari (cf. partie 1).
Malgré cela, la Santé publique rejette systématiquement les médicaments bon marché comme l’ivermectine et qui ont fait leurs preuves depuis des décennies tout en montrant qu’ils n’avaient quasiment aucun effet secondaire (pourquoi en auraient-ils tout à coup?)… tandis qu’elles font une promotion incessante des nouvelles molécules des laboratoires, alors que celles-ci, toutes récentes, n’ont pas pu être testées sérieusement et qu’il y a donc de sérieux doutes aussi bien quant à leur efficacité qu’à leur toxicité. Ainsi en est-il des fameux Paxlovid de Pfizer (875$) et Remdesivir de Gilead (2 000$).
Ce dernier avait d’ailleurs fait l’objet d’un incroyable scandale lorsque l’Union européenne en a commandé pour 1 milliard d’euros… 3 jours avant la publication d’études montrant qu’il était inefficace (sans parler de sa toxicité)! Il est difficilement imaginable que l’Europe ait commis l’erreur monumentale de signer un tel contrat sans avoir une idée des conclusions des études. Sinon, pourquoi ne pas avoir attendu 3 jours supplémentaires?
Tout cela est à mettre en perspective avec ce qui est connu comme le scandale du Lancetgate : la publication d’un article frauduleux dans l’une des revues scientifiques (qui était parmi) les plus prestigieuses au monde, The Lancet. Celui-ci affirmait que l’hydroxychloroquine nuisait aux patients qui en prenaient. Il allait s’avérer que c’était un faux et The Lancet allait retirer le papier quelques jours plus tard. Mais trop tard, le mal était fait et de nombreux pays ont eu le temps dans l’intervalle, prenant prétexte de cet article, d’interdire la prescription d’hydroxychloroquine. Depuis, ce médicament qui ne coute rien et fait la preuve depuis des décennies de son innocuité (des centaines de millions de gens en consomment chaque année), est interdit dans la plupart des pays occidentaux.
On constate donc que les autorités interdisent des médicaments dont on savait qu’ils étaient efficaces contre les coronavirus, peu chers et sécuritaires… pendant qu’elles font la promotion de traitements extrêmement onéreux encore en phase de tests, dont on ne connait pas encore l’efficacité ni la toxicité. Pourquoi?
Fin de la 2e partie.
[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9action_en_cha%C3%AEne_par_polym%C3%A9rase#Cycles_no_5_et_au-del%C3%A0
[2] L’Avis du 25 septembre 2020 de la Société Française de Microbiologie (SFM) relatif à l’interprétation de la valeur de Ct montre clairement la barre des 32 cycles. À la page 4, le « biologiste » reçoit instruction de marquer le test « positif » « si toutes cibles détectées (1/1, 2/2 ou 3/3) avec Ct de la cible la plus sensible [sont inférieures ou égales à] 33 ». Plus de détails : https://www.sfm-microbiologie.org/wp-content/uploads/2020/09/Avis-SFM-valeur-Ct-excre%CC%81tion-virale-_-Version-Finale-25092020.pdf
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