par Bruno Bertez
Bien sur ce n’est pas une déclaration de chef d’État, c’est une déclaration de vulgaire voyou, chef de bande, patron d’une clique.
Il est loin le temps ou la conception de la Cinquième était de réunir sinon tous les Français mais au moins deux Français sur trois ! Ici il s’agit de réunir sa bande par la peur, la menace et les coups de matraque.
Macron depuis sa nomination au titre de candidat de la classe du Pognon veut prouver qu’il n’a pas menti, il a des couilles et c’est un tueur.
Macron se met au niveau de ses pervers de la police qui croient que le maintien de l’ordre est un combat de rue.
Il les encourage et les blanchit.
Le Figaro dans son role de lèche bottes s’interroge ; avec son niveau d’impopularité, Macron peut-il encore reformer ? bien sur que oui puisqu’il n’a pas besoin du soutien des Français pour le faire. Il a besoin de la police militarisée, des juges aux ordres et des medias, c’est tout !
Je vous livre le billet de Maxime Tandonnet ci dessous car il comporte un mot important dans la bouche de quelqu’un d’aussi raisonnable et modéré que Tandonnet :
DEGOUT !
***
Un bon billet de Maxime Tandonnet
Le brouillard de la médiocrité
Nous avions eu le grand débat pour sortir des Gilets jaunes, puis le monde d’après à la suite du confinement et désormais nous avons les cent jours lancés comme tentative d’issue à la crise sociale.
Les formules servent à couvrir les catastrophes.
Les communicants se démènent mais plus personne n’y croit et les formules paraissent de plus en plus creuses et absurdes (au sens philosophique).
De son côté, Mme le Pen vient d’annoncer sa candidature pour 2027 je suis la candidate naturelle de mon camp. Elle se prépare donc, plus de quatre ans à l’avance, à son vraisemblable quatrième échec consécutif… et le neuvième de la dynastie. Ce serait franchement comique, quatre ans à l’avance, si cette obsession élyséenne ne conduisait pas à l’élection de personnages qui la valent largement, autant sur le plan moral qu’intellectuel.
La politique française est gangrénée par un narcissisme qui confine à la pathologie mentale.
Quant aux courtisans du chef de l’État, ils sont évidemment satisfaits de sa prestation d’hier soir. Il faut noter que les déclarations les plus obséquieuses ou dithyrambiques, du genre le chef de l’État vient d’ouvrir une nouvelle étape dans la transformation de la France proviennent essentiellement des transfuges de droite : comme s’il leur fallait se rassurer sur le choix qu’ils ont fait de l’opportunisme (voyez, par souci de modération, j’évite d’utiliser certains mots bien plus sévères).
Et quant aux demi-ralliés de droite qui ont soutenu avec ferveur et ostentation la réforme des retraites, reprenant joyeusement à leur compte le mensonge absolu – celui d’une réforme utile voire indispensable – ils abondent désormais dans la critique envers M. Macron (exemple, parlant de ses vœux pieux) pour faire oublier leur piteuse allégeance à laquelle ils ne font même plus référence, comme si son allocution d’hier soir ne s’inscrivait pas dans le prolongement direct de cette fameuse réforme qu’ils ont soutenue à bout de bras… Dégoût.
Rien, pas la moindre lueur à l’horizon, à travers cet épais brouillard de la médiocrité politicienne qui ne fait que s’épaissir de jour en jour.
source : Bruno Bertez
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