Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : spyrakot/Adobe Stock
Le taux de natalité est en baisse partout dans le monde, et constitue selon Stephen S. Shaw, auteur du documentaire The Birthgap (le fossé des naissances), l’un des plus gros problèmes sociétaux et existentiels auxquels le monde contemporain est confronté. Dans une démarche de spécialiste des datas, il identifie une réalité inattendue : au cœur de l’hiver démographique bien installé dans la majeure partie de la planète on constate un facteur universel : le nombre de naissances baisse en raison du drame de l’infécondité involontaire.
La remarque est d’autant plus intéressante qu’on nous explique à longueur d’émissions et de réflexions politiques que le « dérèglement climatique » (les expressions « changement » et « réchauffement » climatique semblent avoir fait leur temps !) est le problème numéro de notre « maison commune ». Cette grande peur est même celle qui pointe la démographie, le nombre d’êtres humains sur terre, ainsi que l’activité économique et industrielle que requiert cette population en forte croissance, sont à la racine d’un avenir climatique « insoutenable ».
Que la planète se réchauffe dangereusement à cause de l’activité humaine, c’est une hypothèse, ou plutôt un faux dogme justifiant toutes sortes de sacrifices qui se révèlent tous ordonnés au recul, à divers niveaux, de la présence de l’espèce humaine sur cette terre. Mais la réalité que dessine une natalité en deçà du taux de remplacement des générations est cruelle et, s’il faut en croire Stephen Shaw, inéluctable à vues humaines.
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