Drag queen dans nos écoles : le double langage de nos élus

Le Salon de la race a perdu sa boussole face à la diversion nihiliste

À la suite de manifestations contre la présence de drag queens dans les bibliothèques pour faire la lecture aux enfants, les députés ont adopté à l’unanimité une motion qui affirme que « d’exposer les enfants à la différence contribue à faire du Québec un exemple de l’égalité et de l’équité ». Magnifique !

Hypocrite

Mais l’Assemblée nationale est hypocrite, car son plaidoyer pour la différence est à géométrie variable.

Selon elle, la différence est bénéfique lorsqu’il s’agit des « communautés de la pluralité des genres à travers le monde ». Dans ce cas, toujours au nom de la diversité, pourquoi ne pas également convier des représentants religieux à lire des contes aux enfants ? Ce serait une belle occasion de présenter aux jeunes la pluralité de la foi à travers le monde. Les drag queens n’ayant pas le monopole de l’art déclamatoire, des nonnes, des musulmanes voilées et des juives orthodoxes pourraient assurément offrir d’excellentes prestations.

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Mais cette idée scandaliserait nos élus qui s’indignent à la vue du moindre signe religieux. La loi 21 prétend d’ailleurs vouloir « protéger » les enfants de toute forme d’endoctrinement idéologique. Soit ! Mais l’infiltration des drag queens dans les bibliothèques, un mouvement né aux États-Unis en 2015, s’inscrit également dans la promotion de l’idéologie woke en général et transgenre en particulier.

Alors comment peut-on défendre la laïcité au nom de la lutte à l’idéologie tout en célébrant le wokisme ?

Comment peut-on s’offusquer que des enfants voient des symboles religieux tout en les exposant à des apparats à connotation sexuelle ostentatoire ?

Comment peut-on affirmer que la foi doit se limiter à la sphère privée tout en imposant la religion woke dans la sphère publique ?

Et comment prétendre lutter contre les préjugés tout en validant les parodies de la femme ?

Valeur

L’égalité semble être une valeur importante de nos députés. Peut-être devraient-ils alors abandonner leur double langage et juger toutes les idéologies de manière égale !