par Al Manar
Le site Internet américain The Intercept a publié un article dans lequel il a éstimé que la guerre au Yémen était sur le point de se terminer, se réferrant à l’optimisme de Sanaa exprimé comme suit « la vraie affaire est sur le point d’être achevée ».
Reuters a ensuite confirmé que des émissaires saoudiens se rendraient à Sanaa pour discuter des conditions d’un « cessez-le-feu permanent ».
Dans son rapport, le site a souligné « le rôle évident de la Chine et l’absence totale des États-Unis et du président Joe Biden dans la conclusion d’accords liés au Yémen, sachant que Biden avait promis de mettre fin à la guerre au Yémen, deux ans de son élection mais c’est la Chine qui a réalisé cette promesse », selon le site.
Le site a expliqué que des décennies de politique étrangère militaire américaine au Moyen-Orient « ont permis à la Chine de jouer le rôle de pacificateur, tandis que Washington est bloqué et incapable d’offrir plus que des accords d’armement et des garanties de sécurité de moins en moins convaincants ».
Selon le site, les États-Unis ont toujours soutenu l’Arabie saoudite au maximum et se sont fermement opposés au gouvernement de Sanaa, mais la Chine a maintenant obtenu des concessions de la part des Saoudiens qui ont rendu possibles les pourparlers de cessez-le-feu.
À son tour, Eric Sperling, directeur exécutif de Just Foreign Policy, a affirmé : « Les concessions saoudiennes – y compris la possible levée du blocus et la fin de la guerre – montrent que leur priorité est de protéger le territoire saoudien des attaques et de se concentrer sur le développement économique dans le royaume ».
Selon le rapport, cela diffère de l’approche privilégiée par de nombreuses élites de la politique étrangère à Washington, qui espéraient que la guerre et le blocus saoudiens forceraient le gouvernement de Sanaa à faire des concessions et à céder plus de pouvoir au gouvernement yéménite soutenu par les États-Unis.
Le rapport conclut : « la politique américaine envers le conflit yéménite était si hostile à la paix qu’elle était capable de faire l’impossible ».
Le Wall Street Journal a rapporté jeudi que « les États-Unis sont profondément frustrés par la manière rationnelle dont les différentes parties se comportent ».
Le chef de la délégation de négociation de Sanaa, Muhammad Abd al-Salam, avait annoncé que les demandes de Sanaa étaient « d’arrêter l’agression, de lever complètement le blocus et de payer les salaires à partir des revenus pétroliers et gaziers ». À ces revendications s’ajoutent « la sortie des forces étrangères du Yémen, l’indemnisation et la reconstruction ».
Muhammad Abd al-Salam a souligné que « le gouvernement de Sanaa travaillera pour suivre le dossier des prisonniers, afin qu’il ne soit pas entravé, comme cela s’est produit récemment, soulignant qu’ il y a des promesses que le processus aura lieu au mois de Ramadan ».
Il y a quelques jours, un membre du bureau politique du mouvement Ansarullah, Muhammad al-Bukhaiti, a révélé, dans une interview à la chaine satelliatire libanaise Al-Mayadeen, « qu’il y a une entente avec l’Arabie saoudite ».
Il a déclaré : « L’accord sur la trêve avant l’Aïd al-Fitr se déroulera en deux phases », expliquant qu’en cas « d’intention saoudienne de parvenir à la paix avec le Yémen ou toute autre partie, Ansarullah renforcera la position saoudienne ».
Auparavant, des sources yéménites bien informées avaient rapporté que « Riyad avait informé le Conseil présidentiel de sa décision de mettre fin à la guerre » et de « clore définitivement le dossier yéménite », et que « l’Arabie saoudite avait convoqué le chef du Conseil présidentiel yéménite et ses membres pour commémorer l’annonce du Conseil depuis Riyad ».
source : Al Manar
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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