Par Gordon Friesen (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Depuis des années, depuis la définition initiale de l’euthanasie au Canada (Québec, 2014), je proclame à qui veut l’entendre que « Notre pays, et notre pays seul, a explicitement défini l’euthanasie comme un soin médical ». Malheureusement, il semble que cette déclaration choquante soit en fait erronée depuis plus d’un an. En effet, il existe en Espagne une loi relativement récente (2021) qui emboîte le pas à la loi québécoise, et même plus.
L’importance tragique de cet événement réside dans le fait que le Canada ne peut plus être considéré comme une aberration embarrassante solitaire. Le paria international aux yeux fous, qui a claqué la porte de l’Association médicale mondiale en 2018, a désormais un ami. Une deuxième nation « civilisée » va maintenant le rejoindre pour promouvoir la mort, non pas comme un simple choix, mais comme un traitement médicalement indiqué. Et la normalisation de cette idée pernicieuse sera à la fois renforcée au sein du Canada, mais gagnera aussi une nouvelle pertinence au-delà de nos frontières.
L’importance de la définition médicale de l’euthanasie
L’un des nombreux résultats logiques de l’attribution d’un statut médical à l’euthanasie est de garantir la mort d’un grand nombre de patients incapables (et peut-être même de catégoriser ces patients incapables), sous la seule bannière de notions ambiguës de « souffrance ».
Et ce, parce que nous ne pouvons pas, d’un point de vue éthique, refuser un bénéfice positif à des personnes simplement parce qu’elles sont âgées, jeunes, cognitivement handicapées ou inconscientes ! Si une telle personne se casse un bras, il est de notre devoir de remettre en place l’os de ce bras. De la même manière, si l’euthanasie est définie comme un soin approprié, ce soin doit être fourni, que le patient soit capable de donner son consentement ou non.
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