Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : La Presse
Que nous vaut cette motion unanime récemment votée au Salon Bleu à la défense des dits « drag queens » ? Ce message plein d’émotions (mais peu de raison…), lancé à l’initiative de Québec solidaire, proclame : « l’Assemblée nationale souligne que les drag queens ne devraient, en aucune circonstance, faire face à des insultes violentes, à de l’intolérance et à de la haine pour leur participation à la lecture de contes pour enfants ».
De quelles effroyables menaces ont fait l’objet les pauvres drag queens ? Si l’on en croit La Presse qui rapporte les faits (ou du moins une partie…), une manifestation a eu lieu devant le bâtiment où devait se tenir une lecture par un « drag queen » dit Barbada à des enfants, conduisant la Ville de Saint-Catherine en Montérégie à déplacer l’événement. Une pancarte brandie par l’un des manifestants se lisait comme suit : « les drag queens n’ont pas leur place dans nos écoles » et « leur place est dans les établissements 18 ans et plus ».
Il faut faire un petit effort d’imagination (ou même un gros…), avec une bonne pincée d’émotions dans le sens nécessaire si vous en êtes capable, pour voir de la haine à l’endroit de « Barbada » — si c’est là la pire « intolérance », « insulte violente » ou « haine » à laquelle le bonhomme a dû faire face.
Par contre, il est certainement intolérable qu’un homme déguisé en caricature de femme vienne lire des histoires douteuses à des enfants dans le but de déconstruire la « norme sociale » chez ces derniers. Déjà qu’il est pour le moins étrange qu’un individu veuille se produire dans un assortiment immodéré, il n’est certainement pas sain qu’il transmette cette lubie aux jeunes générations.
À côté de l’unanimisme parlementaire, Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, a tout de même lancé une pétition allant quelque peu à l’encontre des spectacles de « drag queens » auprès des enfants.
Au passage, l’article de La Presse souligne que le « Québec se distingue des politiques du Tennessee dans sa relation avec les drag queens », car cet État interdit maintenant leur exhibition dans les lieux où peuvent se trouver des mineurs. Affreux, n’est-ce pas ?
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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